Rares sont les gouvernements fédéraux qui ont fait autant de tapage autour de la politique énergétique que le cabinet d’Olaf Scholz. Le ministre en charge du dossier, Robert Habeck, est notamment passé maître dans l’art de l’auto-convocation et du déni de réalité. Selon les plans du gouvernement fédéral, 80 pour cent de l’électricité devrait provenir de sources d’énergie renouvelables d’ici 2030. Alors qu’Habeck se croit déjà dans la dernière ligne droite, il reçoit une nouvelle gifle sous la forme d’un rapport spécial cinglant de la Cour des comptes allemande : la sécurité d’approvisionnement de la République fédérale est sérieusement menacée, l’extension impérative du réseau a sept ans de retard sur le calendrier et ne comprend pas moins de 6000 kilomètres.
« Les mesures prises jusqu’à présent pour mettre en œuvre le tournant énergétique sont insuffisantes et comportent donc de graves risques pour les objectifs de la politique énergétique. Le gouvernement fédéral est en retard dans le développement des énergies renouvelables et des réseaux électriques ainsi que dans la mise en place de capacités de secours. »
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Sans “capacités de secours”, les renouvelables sont inutiles: on peut se retrouver en black out.
Avec les “capacités de secours”, les renouvelables sont toujours inutiles – on peut s’en passer -, mais on se donne bonne conscience et l’arrosage d’argent public n’est pas perdu pour tout le monde.
Ça c’est certain!