Je reviens aujourd’hui sur un thème que j’ai déjà abordé, mais qui prend une actualité nouvelle à l’approche des élections : l’utilisation du « satanisme » par l’infiltration cognitive au service de Macron pour nourrir ses opposants dans un sentiment d’impuissance. En matière de satanisme de Macron, les rumeurs les plus excentriques courent sur les réseaux sociaux. Elles sont savamment activées à l’approche de chaque grande échéance par les agents de la contre-influence macroniste, notamment pour promouvoir l’abstention aux élections. Une technique assez peu coûteuse qui permet de neutraliser quelques millions de voix « populistes » aux élections.
Les élections approchent, et l’on voit refleurir dans une certaine prétendue « résistance » la thématique de Satan et du satanisme de Macron. Nous ne citerons pas ici l’impressionnante liste de ces influenceurs téléguidés par le régime, qui sont chargés à la fois de simuler une haine sans limite pour le Président et de lui faciliter la tâche en le présentant comme doté de pouvoirs diaboliques qu’aucun humain ne peut vaincre.
Dans cette capsule, je rappelle quelques éléments fondamentaux de cette stratégie d’infiltration cognitive désormais très bien rodée, et qui est « ressortie » à chaque moment majeur de la mandature (ici, les élections européennes et la possible guerre en Ukraine) :
- la référence à Satan est une manipulation de type Nudge qui permet de « tuer » tout débat politique et de transférer le débat vers des thématiques religieuses et eschatologiques qui sont du domaine de la foi et non de la délibération démocratique. Il s’agit ni plus ni moins que d’une fanatisation (au sens étymologique) du débat public
- l’intervention de Satan dans le débat permet de nourrir le sentiment d’impuissance dans l’opposition « populaire » à Macron : il convainc que le combat à mener est inaccessible pour le commun des mortels
- son thème est déployé par des infiltrés cognitifs, tels la cinquième colonne, selon les propositions bien connues de Cass Sunstein
Jupiter n’hésite pas a culbuter des mâles pour assouvir ses désirs sexuels.
Il n’y a rien que 10 grammes de plomb bien placés ne puissent résoudre.
Il n’est pas besoin de faire appel à Satan pour dissuader ou décourager les gens d’aller voter. Hélas, le sentiment que tout est décidé quelle que soit l’issue des scrutins, suffit… Le référendum de 2005 a laissé des traces.
D’un autre côté, le christianisme est la religion de l’incarnation et la constatation du mal diabolique* – celui qui est pervers, qui présente le mal comme un bien, qui divise – doit au contraire appeler à le combattre.
* qu’on personnifie ce mal ou pas est secondaire, chacun peut constater qu’il existe.
Je suis plutôt d’accord avec votre opinion.
Satan, père du mensonge et voué à la destruction de la Création et donc de l’homme est “ l’Ennemi”.
Il doit être combattu.
Et pas seulement par la prière.
Je crois volontiers Mr Verhaeghe quand il parle de ce qu’il voit et entend sur les réseaux sociaux, je n’y vais pas.
Mais j’avoue ne pas comprendre.
La plupart de nos concitoyens ne croient ni à Dieu ni à Diable.
Ils y sont même allergiques.
Les chrétiens sont une minorité, mais ça ne les a jamais empêché d’être actif politiquement.
Notre passé en fait foi.
Alors comment pourraient-ils avoir peur de Lucifer ?
Il est vrai que les musulmans peuvent penser que Dieu décidera, mais mes amis musulmans ( certes de la classe bourgeoise) très croyants, sont impliqués dans des luttes bien concrètes et politiques.
Bref, je ne comprends pas très bien cette infiltration cognitive de type guerre de cinquième génération avec Satan incarné.
Mais oui, le Président est un grand Malin comme Satan qui fait gagner ses amis investisseurs dans les paradis fiscaux. En même temps il fait perdre ses frères français en les obligeant à porter péniblement la solidarité.