Washington et Tel-Aviv s’agitent autour d’une frappe iranienne en représailles au bombardement israélien du consulat d’Iran à Damas. Une frappe serait imminente, selon Washington. En réalité, cela fait plusieurs jours qu’on parle de cette frappe, en Israël, et l’on en vient à penser qu’au fond le gouvernement israélien la souhaite pour pouvoir refaire sa réputation après avoir dû piteusement retirer ses forces de Gaza. Mais l’Iran mise depuis le 7 octobre sur la patience stratégique. Bien malin qui peut prédire la forme exacte que prendra la riposte iranienne. Quassem Soleimani a été assassiné sur ordre de Donald Trump en janvier 2020 mais l’esprit de sa stratégie règne toujours à Téhéran.
Le commandant du Commandement central américain (CENTCOM), le général Erik Kurilla, est Israël, où il a rencontré ce 11 avril le ministre israélien de la défense Yoav Gallant et d’autres hauts responsables de l’armée, en prévision d’une réponse iranienne au bombardement du consulat de Téhéran à Damas.
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Après l’attaque du consulat iranien à Damas la réplique iranienne sera une guerre provoquée, une légitime défense, une guerre légale et suprême habilitée les iraniens n’attaquent pas.
Bibi attaque une ambassade dans un pays étranger, ce qui ne se fait pas. Iran riposte et bingo pour Bibi-Israël : les Alliés occidentaux le soutiennent militairement. Et maintenant Bibi va monter l’escalade en bombardant massivement le Hezbollah chiite, ce qui fait l’affaire de tout le monde, sunnites libanais en particulier. Israël-Tsahal sont très forts en diplomatie offensive.