L’info de la semaine– Une croissance française et allemande plus faible que prévu en 2024 pour le FMI– Le Fonds Monétaire International (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour la France et l’Allemagne en 2024, ce qui aura des répercussions sur l’ensemble de l’Union européenne. Pour l’Allemagne, le FMI prévoit désormais une croissance de seulement 0,2% du fait notamment de la faiblesse de la consommation. Pour la France, la croissance est estimée à 0,7%, marquant une nette diminution par rapport aux prévisions antérieures, notamment celles de Bercy (voir ci-dessous et Finance & Tic). Des facteurs tels que la concurrence chinoise, les effets de la « transition verte » sur l’industrie mais également la hausse des prix de l’énergie pèsent fortement sur les économies de part et d’autre du Rhin.
IMF Growth Forecast: 2024
???????? US: 2.7%
???????? Germany: 0.2%
???????? France: 0.7%
???????? Italy: 0.7%
???????? Spain: 1.9%
???????? UK: 0.5%
???????? Japan: 0.9%
???????? China: 4.6%
???????? India: 6.8%
???????? Russia: 3.2%
???????? Brazil: 2.2%
???????? Mexico: 2.4%
???????? KSA: 2.6%
???????? Nigeria: 3.3%
???????? S. Africa: 0.9% pic.twitter.com/KMiXAfkX8M
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.
Les USA prospèrent économiquement, l’Europe sombre. Après le holdup financier des USA sur l’Europe en 2008, après les guerres des USA portées sur le sol européen comme la guerre du Kosovo en 2000 ou la guerre du Donbass en 2014 toujours en cours, qu’attend l’Europe pour se découpler des USA comme l’ont fait la Chine et la Fédération de Russie?
La question est : pourquoi, ou plutôt, qu’est-ce qui les retient de le faire ?
Ne pourrions-nous pas penser à des menaces de coupures sur l’utilisation des systèmes de règlements internationaux pour les échanges faits en dehors de l’Europe, tels SWIFT ?
Qui contrôle SWIFT, et sait qui fait quoi avec qui, et pour combien ? Les US, il me semble.
Après tout, ça a été fait avec la Russie : pourquoi pas avec l’Europe, en coulisses, et ce, depuis des années, pour nous mener là où nous en sommes, selon les volonté US ?
De plus, pour l’énergie, l’Europe s’interdit de plus en plus l’utilisation du fossile, mais malgré tout, elle se fournit pas mal à l’extérieur de ses frontières : à ce moment, la boucle est bouclée.
Au passage, la Russie nous montre le chemin sur ce point : développons notre propre système de paiement avec des pays “neutres”.
Vous pouvez appliquer ce raisonnement quand notre agriculture se sera définitivement effondrée : nous serons dépendants (nous le sommes déjà un peu) de tout ceux avec qui nous avons signé des traités, et surtout anglo-saxons…
Et pensez au blé ukrainien dont on cherche à nous inonder, partiellement produit par des sociétés US…
L’Europe attend l’effondrement puisque les gens aux manettes sont vassalisés et corrompus.
La messe est dite ; ce qui est plus difficile à prévoir c’est combien de temps cela va prendre avant la chute complète.
Certes, mais la question que je pose est surtout de savoir pourquoi les dirigeants européens sont si dociles envers les US.
Je ne pense pas que les seules valises de biftons fassent le boulot.
Le PB comprend 60 % de dépenses publiques
Vous augmentez le nombre d’enseignants et vous augmentez le PIB
Si vous avez 1% de croissance cela fait 25 milliards
mais “en même temps” vous avez un déficit de 200 milliards et vous augmentez la dette d’autant
En réalité la pays s’appauvrit depuis 40 ans (voir les publications de R Rossello), et on n’ a encore rien vu. C’est clair la France c’est l’Argentine.