Islamo-gauchisme! expliquent les commentateurs à propos des manifestations étudiantes de soutien à Gaza. Avec naïveté ou duplicité ils ne voient pas que les universités américaines (ou Sciences Po) étaient jusqu’à récemment cimentées par l’alliance entre les néo-conservateurs et les wokistes. C’est ce ciment que les étudiants sont en train de faire sauter, plus par instinct qu’au terme d’une réflexion élaborée. Avec ingénuité, ils mettent à nu la nature profondément wokiste du néo-conservatisme.
Je me suis trouvé ce matin à débattre sur Radio-Courtoisie avec un sympathique dirigeant étudiant de l’UNI, qui était visiblement horrifié de m’entendre expliquer que les premiers responsables de l’embrasement à Sciences Po étaient le président de la République et son premier ministre!
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Les cheffaillons ( managers intermédiaires ) font des complexes dus à leur position inférieure dans un organigramme. Pour se faire bien voir et monter en haut du cocotier, tout est bon. Et surtout, il faut “innover”. Pour garder sa place, voire l’améliorer. Le progressisme sert le statut quo.
Les minables d’En Marche, ceux qui voulant tout “disrupter” jettent “l’eau propre”, voulaient surtout leur revanche sur les vieux qui occupaient les (bonnes) places. Maintenant, ils sont ministricules, deputaillons, etc. Et le progressisme woke ou europeiste c’est leur came, leur credo et leur gagne-pain. C’est la mine à exploiter.
Les idées “innovantes” (etudes de genre, sociologie pleurnicheuse, etc.) ont fourni à des intellectuels universitaires dépités de leurs salaires de fonctionnaires déclassés des terrains de recherche ou le n’importe quoi, le dispute au farcesque -tant il faut aller toujours plus loin dans le “nouveau”- et à l’ignorance. Des règles et du vocabulaire du français, de l’histoire, des cultures antérieures, etc. Mais ça permet de publier…et de se faire une place au soleil. Un gourou ou, pardon, un directeur de thèse recrute ses disciples, ils ne vont pas lui dire qu’ils a perdu la tête, ils vont creuser le sillon du novateur!
Les entreprises voient bien le parti qu’elles peuvent tirer d’un marketing segmenté.
Et à force de se raconter des conneries on finit par y croire dur comme fer. Les croyances échevelées se muent en raison d’être et avec un peu de mimétisme par la-dessus, on a une société folle et même suicidaire. On verra bien si la déconstruction disruptive de tout à visée progressiste finit en destruction créatrice ou donne quelque chose de bon, ou si c’est juste le chemin le plus court vers le chaos! Du chaos, il finit toujours par sortir quelque chose…mais ses promoteurs ne pas certains d’y gagner. Et c’est bien moral!
Les étudiants radicalisent les passions dingues qui flottent dans l’air, comme toujours, qu’ils soient manipulés ou non. Et je ne vois pas qu’ils ramènent le réel dans le débat. Ils dénoncent quoi que personne qui s’informe un peu ne sache pas déjà ? Et veulent-ils débattre ou condamner d’entrée de jeu? Moi je les vois comme les staliniens de ma jeunesse. Toujours prêts à ostraciser celui qui pense différemment. Enfin la poignée qui agite les autres. Ça me rappelle Cohn-Bendit, super-gauchiste devenu toutologue sur LCI!
Que les démocrates américains soient les “valets du capitalisme” le plus pourri, qui les a considérablement enrichis, quel scoop!
Eh oui! Il est difficile de dire si le mouvement spontané des étudiants a analysé les forces en présence. Une minorité éveillée peut être mais il est évident que ce sont, une fois de plus les mondialistes qui sont a la manœuvre et tirent les ficelles. Les néoconservateurs, le mouvement woke, les méfaits du carbone 14, le réchauffement climatique, l’immigration sauvage, tout cela procède d’un meme et unique agenda destiné a terroriser l’humanité et a faire de nous des moutons. Mais apparemment la pilule est de plus en plus difficile a faire avaler et la mechanique pourrait bien s’enrayer. Le pouvoir pédale dans le vide et il semble que le temps travaille pour nous. Avec un peu de chance dans quelques mois la marée sera inversée.
Je reconnais n’avoir jamais entendu parler «des méfaits du carbone 14» qui est un isotope bien utile pour dater les objets en archéologie ??
Cette analyse sur la nature profondément wokiste du neo conservatisme est très intéressante. L’islamo-gauchisme est un oxymore, les musulmans sont révulsés par le LGBTISME de la gauche, le plan électoral de Melenchon risque de ne pas aboutir . Les étudiants de sciences Po associés à une poignée de black block ( milice anti-fa financée par Soros) risquent de reproduire un Mai 24 qui renverserait la Ve république.
Les médias en parlent, il y a donc un intérêt pour cela.
Quoi de mieux qu’un peu de bazar dans les facs pour que le parti de l’ordre se ressoude, amalgamant défense de la cause palestinienne avec extrême gauche?
Une vidéo pour montrer l’ineptie d’une approche partisane: place au droit et aux faits
https://reseauinternational.net/la-deshumanisation-messianique/
J’apporterais juste une précision, qui me semble indispensable.
Il n’y a pas eu, pendant la seconde guerre mondiale, d’holocauste du “peuple juif”, mais un sacrifice de certains juifs (les plus nombreux) consenti par des juifs suprémacistes sionistes en convergence avec la politique raciale d’Hitler.
Les nombreux juifs, en Israël et ailleurs, qui critiquent aujourd’hui la politique de Netanyahou montrent qu’il n’y a pas un “peuple juif”. Pourquoi aurait-ce été différent au siècle dernier?
Je ne sais pas si les managers intermédiaires sont les seuls responsables de l’introduction de la culture woke au sein des entreprises mais j’en doute parce que si les PDG et les actionnaires de référence y étaient hostiles, ils s’y seraient opposés, ce qui n’est manifestement pas le cas.
Quant aux cadres, ils ne sont pas les seuls à avoir porté Macron au pouvoir, les principaux responsables sont trois milliardaires : l’homme le plus riche du monde, son gendre et celui qui est accusé ces jours ci d’avoir piqué dans la caisse de ses sociétés pour finir ses fins de mois sûrement très difficiles ! Quant aux néo-cons, leurs soutiens et bailleurs de fonds sont des milliardaires qui rêvent d’un État mondial qu’ils pourraient manipuler à leur aise mais pour atteindre cet objectif, qui est celui des fondations comme celle des Rockefeller, il leur faut détruire les nations. Aujourd’hui, le combat principal est le combat des peuples, des nations contre l’hyperclasse mondialiste des très riches, ce qu’expliquait Alexandre Zinoviev au tout début de ce siècle; il avait fait une évaluation du nombre de ces nuisibles : environ 3 millions de personnes qui veulent imposer leur loi (l’individualisme lockéen des libertariens) au reste de l’humanité. Les néo-cons ont presque tous été trotskystes dans leur jeunesse; ils en ont gardé la haine des nations et l’utopie marxienne d’une société mondiale d’individus sans racines et sans appartenances communautaires qui est aussi celle des libéraux intégristes. J’ai eu l’occasion de dîner avec l’un d’entre eux, Laurent Murawiec (Rand Corporation) qui est né à Paris et qui est mort il y a quelques années déjà. Il nous a dit qu’il faudra un jour “vitrifier” la Chine si elle ne se plie pas aux injonctions libérales des USA ! Vitrifier, c’est le mot qu’il a employé. Ce type, qui était trotskyste et qui s’est illustré au quartier latin en 1968, était un fou; il était responsable des secteurs Chine et Japon de la Rand Corporation. Plus généralement, les néo-cons sont des cinglés (les cinglés du sous-sol comme disait Georges Bush père), des cinglés auxquels Zemmour, Maréchal, Onfray et bien d’autres à droite se sont ralliés, semble-t-il.
Les néo-cons, des idiots utiles parmis d’autres dans une structure plus ou moins hiérarchique.
Clairement les chefaillons ne sont pas les seuls responsables de l’introduction servile, façon apologie d’un phénomène incontournable, de la culture woke en entreprise. Ils ont collaboré parce qu’on leur a dit que c’était bon pour le business et parce que les PDG, actionnaires de référence – grandes banques et très très grands fonds de pension – ont vu tout le profit que cette folie pouvait générer. D’autant plus qu’ils avaient compris qu’ils avaient entièrement extrait toute la valeur possible du domaine du bonheur addictif obtenu par la consommation de biens, qui produit une estime de soi également addictive. Toujours plus de biens, toujours plus d’innovation, toujours plus de…quoi maintenant ? Eh bien on va remplacer ça par toujours plus de culpabilité, et de culpabilisation ! Toujours plus de finger-pointing, comme on dit à la source.
Le wokisme et toutes ses déclinaisons c’est leur « nouvelle frontière ». Elle se développe quand même à côté des anciennes frontières dont, principalement, la guerre et les industries de l’armement qui vont bien avec ; que ce soit des armes physiques, matérielles ou immatérielles qui renseignent, surveillent, influencent, ce qu’a permis le développement de l’internet à l’origine un projet militaire….
(Voit le jour au début des années 60, Arpanet, un programme de la Defense Advanced Research Projects Agency, combinant les recherches de chercheurs du MIT, du NPL au Royaume Uni, de diverses équipes universitaires et le travail d’un groupe de la Rand corporation – tiens donc ! Et c’est le groupe de la Rand Corporation qui voit immédiatement comment « la transmission d’information par paquets » pour l’armée américaine, pourrait grâce à un réseau non centralisé maintenir les télécommunications en cas d’attaque éventuellement nucléaire de…devinez qui ! Au début le programme a du mal à démarrer mais on sait ce que il en est advenu, car ce développement, en plus c’était bon pour le business… Bizarrement, Wikipédia, dont ces informations sont extraites ne met pas ces éléments en exergue, pour y accéder, il faut être curieux et opiniâtre, même… Juste du travail de traitement de l’information, sans doute.)
Maintenant même le gus ordinaire sait à quoi internet ça peut aussi servir l’internet à part informer et s’informer, produire ou envoyer des trucs à l’autre bout du monde puis suivre leur trajet sur les mers du globe, se repérer dans l’espace sans carte et sans mal, etc. Et donc aussi espionner, propager des fausses nouvelles ou des missiles, surveiller, influencer et peut-être bientôt punir le mauvais citoyen mangeur de viande ou roulant au gazole en le privant de ses moyens de paiement, etc.!)
Dans cette architecture du business, les chefaillons sont des rouages dans la machine des« cogs in the machine », des contremaîtres destinés à organiser l’exploitation de cette « nouvelle frontière ». Il vaut mieux pour eux qu’ils y croient, car la motivation au travail, augmente la productivité et l’espoir de promotion ou d’augmentation et limite le nombre des démissions silencieuses – voire des suicides.
Les « cadres », pour aller vite ont été des moyens utiles pour une mauvaise fin, eux qui ont, peut-être « à l’insu de leur plein gré », comme dit le sportif, aidé les milliardaires à mettre « le jeune Macron » aux manettes – comme président d’un pays à déconstruire et à vendre à la découpe, comme Gauleiter ou gouverneur d’une petite province de l’Empire / l’OTAN / l’UE. Utiles, car ce sont des gens presque comme tout le monde, qu’on peut avoir dans ses relations ou même amis. Leur croyance dans les capacités de leur petit gourou rendait ces capacités crédibles au plus grand nombre : si eux y croient, c’est qu’on peut y croire et même c’est qu’il faut y croire pour rester dans le troupeau – surtout quand les Attali, Minc, journalistes, média, etc. ont présenté ce type et ses sectateurs comme les tenants de la raison, contre tous les complotismes déraisonnables. Qui voudrait être déraisonnable ?!
En tant qu’individu somme toute ordinaire Macron a montré des désir largement répandus («renverser la table, créer un monde nouveau et plus beau, plus agile, virer les vieux croûtons – je n’ai rien contre les vieux par principe!, prendre leur place car on sait mieux qu’eux ce qu’est le monde actuel, vive les jeunes, vive nous ! – Je n’ai rien contre les jeunes par principe non plus !) Il se prête donc bien à l’identification et les « cadres » peuvent vouloir collaborer à son succès, car ainsi ce sera un peu le leur…
Mais tout de même, que les cadres – toujours pour aller vite dans la catégorisation – n’aient pas éclaté de rire en l’entendant s’égosiller à la Mutualité (« Et ce projet, c’est vous qui allez le faire gagner ! »), c’est le signe qu’une opération d’influence avait été bien montée. Suffisamment d’électeurs ont été hypnotisés ! Bon la période de soumission par l’hypnose est terminée ! Et les Attali, Minc, Moscovici, etc., jusqu’aux Cohn-Bendit et autres collaborateurs de plateaux télé qui propagent le récit national du moment sont en train de redevenir critiques. On ne connait pas encore leur nouveau champion ni même s’ils en cherchent un nouveau.
Avec l’âge (j’ai 71 ans), j’ai changé. Normal. Cohn-Bendit, pris comme archétype d’une classe d’acteurs politiques, a-t-il changé ou est-il seulement devenu ce qu’il est au fond de lui ? Un jouisseur, prêt à toutes les compromissions pour protéger son confort, son statut, sa position de « leader », d’expert – de « Monsieur-je-sais-tout-sur-tout-mieux-que-toi-pauvre-tache ! », la définition du toutologue de plateau qui a son rond de serviette à LCI ! Il a toujours été radicalement mais successivement libéré, libertaire, écologiste, vert, vert et rose, et rose-brûlé pour l’heure – car il se montre bien autoritaire de nos jours, le Dany ! Evolution arrivée à son terme naturel par un glissement spontané ou stipendié par son ami américain? A voir !
Mais comme votre Laurant Murawiec, il serait d’accord pour vitrifier la Russie et la Chine avec. Autant pour l’écologie, la protection de la planète et le respect du droit de l’homme fondamental de vivre !
Finalement, je crois qu’on n’échappera pas au chaos, et il sera sans doute pire qu’on le croît ! Car c’est vrai que les néocons sont raides dingues et les militaires pas moins déjantés piaffent d’envie de tester leurs nouvelles armes de destruction massive stratégiques ou tactiques, peu importe, vu que les chars Abrams et les ATACAMS ne font pas le travail.
Pour vous remonter le moral, lisez La Route de Cormac McCarthy, si possible en vrai livre à l’ancienne et en anglais ; mais il paraît qu’une adaptation en BD de bonne qualité, signée Manu Larcenet, vient de sortir. Si elle égale l’adaptation du Voyage au Bout de la Nuit, par Tardy, pourquoi pas !