L’argent numérique va-t-il entraîner une surveillance totale de notre société ? L’inquiétude est grande quant à la perte de la vie privée. Les lobbyistes nous promettent une sécurité incomparable. Pourtant, l’euro numérique offre une multitude de conditions technologiques pour de nouvelles interventions et restrictions de nos droits fondamentaux et de nos libertés. La seule question est de savoir quels intérêts seront poursuivis dans les années à venir dans les centres de commande politiques. La monnaie est un instrument de pouvoir. Cela est d’autant plus vrai dans le cas d’une monnaie numérique de banque centrale.
La dernière partie de notre mini-série sur l’euro numérique est consacrée à la sphère privée. Celle-ci est – en ce qui concerne la vie économique – sous pression depuis un certain temps. D’une part, sur le plan politique. Rappelons que les paiements en espèces sont limités à 10.000 euros dans toute l’Europe. De plus, les « gardiens » (c’est-à-dire les commerçants, les agences immobilières, les banques, etc.) doivent identifier et vérifier l’identité des personnes qui effectuent occasionnellement des transactions en espèces à partir de 3.000 euros.
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Je fais ce commentaire pour le cas où vous souhaiteriez que le maximum de vos lecteurs soient instruits sur ces questions. J’ai lu tous ces articles et bien d’autres aussi sur les monnaies numériques de banque centrale, et j’ai donc entendu parler de leurs dangers, mais je ne comprends toujours pas ce que c’est car de nombreux termes (ici par exemple: jetons, actifs, recharge, …) font partie d’un langage spécialisé de la finance et me restent hermétiques. J’aimerais comprendre la différence entre ces CBDC et la monnaie que j’utilise: car c’est bien une monnaie numérique que j’utilise quand je reçois un salaire sur un compte bancaire et que je dépense grâce à une carte bancaire ou des virements, non? Sinon, que veut dire numérique? Même dans la finance, on parle un langage imagé, mais du coup ce n’est pas clair. Par exemple, quand on parle de planche à billets pour décrire l’inflation. Cela fait belle lurette que l’on n’augmente plus la masse monétaire en imprimant des billets, mais on explique rarement ce qui se passe réellement. Ici aussi, j’aimerais comprendre comment cette monnaie de banque centrale fonctionnerait, et en quoi elle serait différente des euros gérés par les banques privées. Ces banques savent déjà beaucoup de choses sur nos achats…
Je ne suis pas expert mais pour donner un départ de piste de réflexion : le côté numérique d’un e-euro versus votre salaire numérique actuel serait que chaque e-euro devienne traçable au niveau de la BCE. Il serait possible de savoir d’où vient chaque e-euro dont vous êtes propriétaires et comment vous les dépensez. Aujourd’hui ce n’est pas facilement possible. Le salaire c’est traçable, un paiement web c’est traçable mais tout cela demande des investigations compliquées et des autorisations pour obtenir le droit de vérifier.
Si vous convertissez en cash c’est fini c’est la Bella vida on ne sait plus ce que vous faites.
Du coup pour les complotistes comme nous un e-euro entre de mauvaises mains pourrait très vite servir à contrôler les faits et gestes des européens, contrôler les mouvements de capitaux, et supprimer certaines libertés associés à des comportements non conformes à la doxa.
Entre de bonnes mains divines, ce serait par contre une bénédiction : fin de la corruption politique et dans les affaires. Il faudrait utiliser en tout cas d’autres monnaies ou moyens pour maintenir ce type d’activités.
Ce serait la fin du blanchiment d’argent d’activités illégales, bref c’est beau de rêver.
On sait très bien qu’un outil comme celui la permettrait surtout de fait chier le gentil citoyen européen même si celui-ci n’a rien à se reprocher et s’amuse à financer des idées ou partis contre le pouvoir en place.
Bien évidemment cela se fera petit à petit afin de ne pas bloquer l’adoption rapide de l’e-euro.
Une fois pris au piège il sera trop tard.
C’est comme avoir dit non à l’Europe, on y va quand même à petite dose et aujourd’hui on a bien compris où cela allait nous mener.
Quand les lois européennes sont là pour nous emmerder, on doit suivre les lois européennes. Si les lois européennes ne sont pas assez emmerdantes, il faut suivre les lois françaises. Comme ça on est sûr d’être perdant plusieurs fois ; les gens ont laissé faire maintenant on pleure, demain on sera comme des esclaves dans la matrice
“Une fois pris au piège il sera trop tard.” : sauf si on leur coupe l’électricité.
La CGT, et ses gentils redresseurs de tords seront-ils sur le coup ?