La numérisation caractérise déjà une grande partie de notre quotidien. Même le paiement par banque électronique ou sur Internet est une évidence pour beaucoup. Alors pourquoi s’agiter autour de la monnaie numérique de banque centrale ? Le sujet étant très complexe, il convient de l’aborder sous plusieurs angles. L’un d’entre eux est l’introduction de l’« identité numérique » et ses liens possibles avec l’euro numérique.
Rappelons que dans la plupart des pays – donc aussi dans la zone euro – le système monétaire est à deux niveaux : les banques nationales créent ce que l’on appelle la monnaie fiduciaire. Les banques la complètent avec ce que l’on appelle la monnaie scripturale. Comme la monnaie fiduciaire – contrairement à la monnaie naturelle (marchandise d’échange) – n’a pas de « valeur intrinsèque », le gouvernement doit attribuer une certaine valeur à un papier ou à un morceau de métal. Ce n’est qu’alors que le papier ou le morceau de métal devient de l’argent tel que nous le connaissons.
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