Depuis plusieurs semaines, nous annonçons la survenue de hausses d’impôts après les élections européennes. Sans surprise, lors de sa conférence de presse du jour, Emmanuel Macron, les traits tirés, a pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir, expliqué que les hausses d’impôt n’étaient plus un tabou… et qu’elles pouvaient être discutées dès cet été. Nous répétons notre pronostic : le budget 2025 intégrera un mixte entre des hausses d’impôt et des réductions de dépenses. En attendant, la situation des finances publiques devrait se dégrader à un rythme accéléré, puisque le gouvernement report la réforme de l’assurance chômage jusqu’à des jours plus cléments.
Depuis plusieurs semaines, nos lecteurs savent que nous pronostiquons une hausse d’impôts en 2025 annoncée dès cet été. Nous affirmons aussi que Bruno Le Maire instrumentalise ce changement de doctrine pour justifier sa sortie du gouvernement (et sa préparation d’un projet politique pour 2027). Nous avons par ailleurs rappelé que, le 18 juin, la task force chargée en mars par Gabriel Attal de réfléchir à des pistes pour “taxer la rente” doit rendre son rapport. Celui-ci ouvrira le concours Lépine de la meilleure invention fiscale pour 2024.
La conférence de presse d’Emmanuel Macron a apporté une première confirmation à nos annonces.
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Moody’s met la France sous surveillance… Complaisance en avril…
Toujours les annonces après les élections, quitte à se contredire. Quand donc les Français se rendront-ils compte que cet individu se moque d’eux?
« Le président de la République, il doit donner un cap, une vision, mais il est (sic) pas là pour faire campagne aux législatives. De même que je ne l’ai pas fait en 2022 et en 2017.» (E. Macron le 12 juin 2024)
Ah bon?
Voici une des affiches électorales de la République en Marche (Charrière!!!) des législatives de 2017… Elles étaient toutes sur le même modèle. Et les futurs députés, rappelons-nous, devaient s’engager à voter toutes les propositions du gouvernement…
https://x.com/ArmelleSalmon/status/871966913794101248?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E871966913794101248%7Ctwgr%5E7e89696414d3f4ad8d6768f4c2e9776a82a6f339%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.cnews.fr%2Ffrance%2F2017-06-07%2Flegislatives-les-20-affiches-de-candidats-les-plus-insolites-757181
A l’époque, personne n’avait mis sur la place publique que, de fait, le député devait être le suppléant du président…