Nous avons largement évoqué (mais nous continuerons) les programmes du Rassemblement National et du Front Populaire… mais nous n’avons pas encore évoqué l’essentiel : le programme de la majorité présidentielle. Nous réparons un petit manque : le programme de la majorité présidentielle, que nous inscrivons sous un mot d’ordre simple : battez Macron le 30 juin, quoiqu’il arrive !
Le 30 juin, il faudra voter !
A tous ceux qui pensent que les élections ne servent à rien, nous répétons que vous avez une occasion inespérée de bouleverser nos institutions et notre vie politique en créant une situation ingouvernable…
Vous avez aussi l’occasion de vous débarrasser d’un Président ludion, qui a, plus qu’aucun autre Président, monopolisé les médias pour imposer un récit mensonger sur son action, dissimulant systématiquement tous ses échecs, et inventant des succès imaginaires. Ce Président vous a méprisé et conduit à la faillite de l’Etat.
Aux autres, souvenez-vous simplement de cette arrogance, de cette incontinence verbale, de ces provocations comme “qu’ils viennent me chercher”, ou encore “je veux emmerder ces gens-là”.
L’heure de la revanche est venue. Et pour le reste, advienne que pourra.
Bonjour à toutes et à tous,
C’est parfait comme consigne et c’est ce que nous comptions faire en fonction du contexte local qui est le nôtre.
Nous allons donc tout faire pour sortir le député en place qui est trop conciliant avec MACRON ET SON CLONE EDOUARD PHILIPPE et pour cela nous voterons pour le candidat le mieux placé pour arriver à ce résultat, même si nous devons voter pour des personnes qui sont de sensibilité politique différente.
Merci pour ces explications et éclaircissements. Cela m’a donné envie de lire plus en profondeur vos explications sur cette organisation horizontale donc au moins vous avez vendu un livre (humour).
Bon sinon pas trop de détails sur le programme lui même mais en fait c’est aussi comme ça qu’il s’est fait élire et de toute façon il se fout pas mal de ce qu’il dit puisqu’il fait ce qu’il veut. Cet homme est dangereux puisqu’ il représente des puissances prédatrices (au moins par ces actions) pour qui les effets collatéraux d’une guerre ou d’un produit non que peu d’importance.
Sur votre vision, j’aime beaucoup.
J’ose deux commentaires.
Si l’on part du postulat que l’homme est un loup pour l’homme peut-on laisser libre court à l’auto organisation si on veut tendre à un tout harmonieux?
Sur le monde numérique et surtout ce que l’on appelle l’IA (le numérique est une chance pour les peuples je suis assez d’accord la dessus). L’IA n’est il pas le troisième acte d’une pièce qui tend à l’avachissement et l’appauvrissement de la pensée intellectuelle dans la couche sociale qui a été formé pour réfléchir ? N’est ce pas un moyen de reprendre le contrôle sur l’usage trop libre du numérique ? (Je peux le constater aujourd’hui à une certaine paraisse intellectuelle de façon très pernicieuse. J’ose un parallèle avec l’évolution des médias d’information, la dissémination de la culture encore que dans ce domaine j’ai l’impression que cela résiste encore).
Merci pour votre travail ça permet de réfléchir.
Il me souvient d’avoir lu quelque part que si nous avons perdu quelques points de QI ds les pays développés, c’est lié à notre usage immodéré des outils numériques…. Calculer de tête, écrire des mots entiers, pas des abréviations comme ds les SMS sans predicteur et sans correcteur, utiliser son cerveau pour gérer le geste de la main qui écrit, mémoriser le nom des pays sur une carte ou un planisphère, etc…. On nous a dit que ce n’était la peine de s’endonner la peine car nos téléphone faisaient tout ça pour nous. Nous, les vieux – on n’en pâtit pas car nous avons dû utiliser nos cerveaux et notre mémoire et si nous perdons des points de QI c’est parce que nous sommes sur la dernière ligne droite! Pour nos jeunes, à voir…
Dixit Macron: “On va réformer l’assurance chômage pour que ça marche mieux, que ça soit plus solidaire, bla, bla, bla”…
Pas du tout! C’est pour piquer ds la caisse – baisser les versements, augmenter les prélèvements y compris sur ceux qui ne sont pas concernés par le risque à coup de CSG – et asservir les “ayant-droit” (celui de la fermer), et aussi en plus pour “disrupter” (c.-a-d., pour foutre le bordel) et ouvrir la porte aux “grands fonds assuranciels” privés. ( On achète déjà depuis longtemps voiture avec un crédit intégrant la perte d’emploi…)
Mais ce chaos devrait avoir des conséquences favorables pour les tenants de la société horizontale, ou rhizomatique de l’ordre spontané et de la conscience personnelle des risques que l’on court. Il faudra donc prévoir de revenir à des formes d’assurance individuelle contre les risques personnellement encourus, avec une forme de mutualisation sectorielle ou locale et non nationalisée. Et là ce n’est pas gagné car “les gens” refusent massivement la proposition “pas d’allocation sans contribution”, même modique….
D’autre part, un assureur même mutualiste n’est pas forcément un philanthrope: il doit dégager des profits (au minimum pour payer son administration) ou pour gagner de l’argent… et tout horizontal, liquide, rhizomatique qu’il soit l’assureur “tond le quidam”. A voir comment minimiser cette tonte, même s’il serait sans doute plus simple de lutter contre un pot de terre e proximité qu’un pot de fer étatique. A voir aussi comment empêcher la formation de grands groupes par fusion et acquisition, ce qui nous ramènerait à terme très près de la situation actuelle.
Eric dit : “On n’a pas besoin de recteurs”. C’est vrai. On peut se passer de recteurs, de rectorats, d’inspecteurs et de tout un lot de personnels d’administration…. Surtout si on admet que l’éducation et l’instruction ne sont plus nationales, que chacun y va selon ses inclinations plus ou moins raisonnables. Après tout, les enfants ne sont pas propriété de l’état. Si leurs parents préfèrent les former à la méditation transcendantale, le ping-pong ou la culture en lasagnes plutôt que leur faire enseigner le latin ou la physique, à eux de voir…?
S’il faut définir un “socle de connaissances obligatoires”, on retombe vite dans la nécessité d’un organe de contrôle (ça existe ailleurs et c’est pas gratuit!). Et les écoles totalement libres, hors contrat et même hors du “champ républicain” en general associé à la laïcité vont fleurir. Les tendances “séparatistes” auront le champ libre, surtout avec le système du chèque scolaire.
Un tel système peut peser moins lourd dans le budget de l’état mais certainement plus lourd dans celui des familles. Cela dit, on peut tout à fait préférer un système dans lequel “Qui paye, décide” même si le quidam ne décide pas de tout absolument.
Ensuite, Il faudra bien “gérer” l’éducation ou l’instruction dans les “quartiers”, où les profs ne veulent pas venir et dont bien des parents aimeraient extrader leurs enfants….dont on ne voudra peut-être pas ailleurs ou à qui exemple on fera payer des frais de scolarité très/trop élevés, dissuasifs en fait.
Pour l’administration des établissements, on peut un peu alléger, mais pas beaucoup. Un gardien, un ou deux agents comptables – pour simplifier, un secretariat deja restreint , une direction, ça fait moins de 10 personnes dans le “back office” pour une masse de 500 élèves minimum. On peut “gagner” un peu sur le nombre de professeurs en supprimant les “fausses disciplines” ( tout le prechi-precha bien pensant) qui consomment des heures et donc des enseignants mais relèvent de l’éducation et non de l’instruction. Bref retour à l’école de Jules Ferry!
Si les parents veulent de l'”educatif”, du développement personnel, des cours de danse ou de “savoir-être en société”, du latin ou de l’éducation religieuse, libre à eux de payer pour cela…. La liberté n’est pas l’égalité, il faut le dire. En Grande Bretagne, on a un système scolaire très libertaire et très inégalitaire – qui coûte aux parents et qui n’est pas plus performant qu’ailleurs! Mais personnellement, je ne vois pas que cela soit mal de dépenser son argent pour ses enfants, plutôt que pour ses vacances aux Seychelles ou en Tunisie, selon ses moyens….
Bon, j’ai des choses – futiles – à faire!
Pour les avachis, vous êtes évidemment un homme de réseau, c’est à dire qui comprends et connaît le sérail et les arcanes de cette haute et basse administration qui nous occupe dans le détail avec des moyens numériques bien meilleurs que ceux de l’occupation de notre pays sous la franchise allemande sous les années 40.
Vous êtes ainsi un introduit qui comme un avocat fiscaliste qui a appris son métier dans le registre de l’administration pour passer au privé dans la défense face à ce qui vous a adoubé pour vous construire vers enfin une vision libérale – dont il y a différentes définitions – dont la définition échappe à la grande majeure d’entre nous.
Pour les avachis, je suis un entrepreneur d’une TPE de moins de dix personnes et dieu merci, effet de seuil oblige à moins de considérations administratives supplémentaires. Donc je sais ce que produire un chiffre d’affaires malgré par exemple trois taxes foncières sur mon commerce qui se conjuguent ainsi : Taxe foncière refacturée par le propriétaire des locaux, chose courante via des contrats de baux commerciaux. Mais plus, nous rencontrons la TASCOM – Taxe Additionnelle Sur les Surfaces Commerciales, propice dès que cinq cent mètres carrés de surface commerciale sont atteints. Puis s’ajoute la CFE, la contribution foncière des entreprises. C’est entre 15 et 20000 euros par an pour mon commerce avant de gagner quoique ce soit.
Pour les avachis dont vous semblez vous moquer, il faut que vous compreniez une chose est que nous avons les pieds dans la glaise alors en affaire avec votre administration sous son risque potentiel qui est l’effacement économique et social dans la plus profonde indifférence d’un régime communiste qui ne dit pas son nom.
Alors l’avachi plutôt que de se battre pour vos lunes de refaire notre constitution, notre droit, notre vivre ensemble, oubliez moi. C’est en sorte ce que j’ai envie de vous dire. Je n’y crois pas, du moins comme vous le voyez !
Je ne pense pas englober les entrepreneurs dans l’avachissement. C’est curieux votre interprétation.
Je me demande si cette éloge de l’horizontalité n’est pas une réaction au rôle de l’Etat qui de régalien est devenu l’Etat-nourricier en passant par l’Etat-providence. On comprend mieux que les français soient aussi facilement disposés à se laisser dépouiller de leurs libertés pourvu que l’Etat assure leur pouvoir d’achat et autres moyens de subsistance. En ce sens le ” vous n’aurez plus rien mais vous serez heureux” à de l’avenir.
A l’inverse l’horizontalité réclame un certain niveau d’instruction qui garantit le libre-arbitre, la capacité de discernement et l’attachement aux libertés publiques. Nous savons depuis JP Brighelli que notre système éducatif ” fabrique des crétins “. Sans doute faudrait-il commencer par ouvrir ce chantier là qui avec l’enjeu du développement de l’IA devient à mon avis une ardente obligation.
Battre Macron aux élections législatives est une très bonne idée et a de très hautes chances de se produire!
Espérons que nous pourrons échapper au déclenchement de l’article 16 et des mesures de réquisition
de l’argent et des personnes qui s’en suivra!
Ah l’argument macroniste nul et à chier : acceptez votre sort, ou ce sera pire. Le vieux truc moisi à la Pétain de 1940 : acceptez l’occupation, c’est mieux que si c’était pire. Je pense que vous croyez être sur une autre publication que le Courrier.