Le petit monde parisien ne comprend pas la colère des Français

Le petit monde parisien ne comprend pas la colère des Français


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A Paris, on ne comprend pas la colère du peuple français. Ce dimanche 30 juin au soir, la tendance, sur les plateaux de télévision, était à minimiser la victoire politique du Rassemblement National. Malgré l’augmentation du taux de participation par rapport aux européennes et la mobilisation de la gauche, malgré aussi quelques cafouillages de campagne (sur le conflit des retraites, sur la place des « binationaux » dans la fonction publique), le Rassemblement National maintient pourtant le pourcentage des voix atteint aux élections européennes. La gauche, elle, bien que distancée par le RN, est largement devant les macronistes: elle a su mobiliser, elle aussi, sur le rejet du président. Les Français expriment un message simple: ils ne supportent plus Emmanuel Macron. Et les combines d’entre-deux-tours n’y changeront pas grand-chose. Il est probable, même, que le pas de deux entre le Nouveau Front Populaire et les macronistes autour d’un Front Républicain favorise la possible majorité absolue du Rassemblement National et de ses alliés.

Libérons le capitalisme de l’Etat pour sauver la liberté!

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Le diagnostic dressé en février 2023 par Martin Wolf, célèbre éditorialiste au Financial Times,dans The Crisis of Democratic Capitalism, est d’une lucidité brutale, mais il se trompe de coupable : oui, le mariage entre capitalisme et démocratie bat de l'aile ; oui, les classes moyennes se sentent trahies par la mondialisation ; mais non, le capitalisme n’est pas intrinsèquement responsable de cette dérive vers l’autoritarisme. Ce qui tue la démocratie libérale aujourd'hui, ce n'est pas l'excès


FLORENT MACHABERT

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Patrick Cohen vire complotiste devant les députés, par Veerle Daens

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C’était un moment de télévision d’une pureté soviétique, un instant suspendu où la réalité a fait une pirouette avant de s’écraser sur le marbre froid de l’Assemblée nationale. Nous avons assisté, émus aux larmes (payées par nos impôts), au calvaire de Patrick Cohen. Imaginez la scène : un employé de l’État, payé par la puissance publique, assis au cœur d'une institution publique, expliquant avec le plus grand sérieux que l'indépendance, la vraie, la seule, c'est celle qui est subventionnée. Et


CDS

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La loi spéciale ou l'autopsie du "cadavre exquis" gaulliste

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Il aura fallu attendre l'hiver 2025 pour que la fiction juridique de la Ve République s'effondre enfin sous le poids de sa propre obsolescence. Le spectacle tragi-comique auquel nous assistons — ce rejet du budget, cette valse des Premiers ministres (Barnier, Bayrou, Lecornu) et ce recours humiliant à la "loi spéciale" — n'est pas une crise. C'est une clarification. C'est la preuve définitive que le logiciel du "parlementarisme rationalisé", conçu en 1958 pour museler la représentation natio


Éric Verhaeghe

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Ukraine, Mercosur, fédéralisme : l'UE revient à la case départ, par Elise Rochefort

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Si les sommets de décembre sont traditionnellement ceux des bilans, celui qui vient de s'achever sous la houlette d'António Costa (son premier "vrai" grand oral d'hiver) a surtout ressemblé à une veillée d'armes budgétaire et géopolitique. Le document final, sobrement intitulé « Conclusions », se lit moins comme une liste de cadeaux de Noël que comme un inventaire lucide des défis qui attendent l'Union en 2026. Attention aux 3 sujets mortifères du Conseil européen, par Thibault de VarenneAutou


Rédaction

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