Pour ce dernier dossier avant la pause estivale, nous avons décidé de contribuer, à notre façon, à l’effort de « renarcissisation » que semble être actuellement en train de fournir le peuple français, en le consacrant à un secteur d’activité où la France sur-domine très largement le monde entier : le luxe, dont nous possédons plus du quart des parts de marché mondiales et qui pourrait s’avérer être un atout de taille dans les temps économiques singulièrement mouvementés qui nous attendent ! Dit autrement, les « KHOL » (Kering, Hermès, L’Oréal, LVMH), ce sont nos GAFAM à nous, à présent qu’on les retrouve dans le top-6 des plus grosses capitalisations du CAC40, indice jadis – c’est-à-dire avant la crise des subprimes – dominé par les valeurs énergétiques et bancaires. Dépositaires de savoir-faire hexagonaux extraordinaires qu’elles contribuent à maintenir et transmettre, les marques de luxe françaises continuent de se tailler la part du lion du top-10 sectoriel élaboré par Forbes, avec Louis Vuitton médaillé d’or, Chanel d’argent, Hermès au pied du podium, Dior en 8ème position ou encore Yves Saint-Laurent en avant-dernière.
Nous vous présentons donc dans ce 49ème dossier :
– Le luxe, filière d’excellence française ;
– Un bilan sectoriel depuis 2020 et les perspectives à horizon 2030 ;
– Nos pistes d’investissement, tant en bourse qu’en physique ;
– La mise à jour du baromètre général des portefeuilles (en annexe)
Pavoiser sur le luxe français, il n’y a pas de quoi. Derrière les soi-disant savoir-faire bien français, il y a surtout des fortunes indécentes et une vulgarité affligeante.