La crise politique et institutionnelle qui s’ouvre (et que nous annonçons depuis plusieurs semaines) est d’abord une crise de calendrier : d’un côté, un Président de la République qui entend rester le “maître des horloges”, de l’autre côté, des échéances qui s’imposent à lui, le contraignent et risquent fortement de le déstabiliser. Par exemple, les échéances du 18 juillet constituent un écueil majeur pour sa stratégie de curiaçage des oppositions. Je vous explique pourquoi.
Le 18 juillet, deux échéances majeures obligent le Président de la République à agir là où il espérait, conforme à ses réflexes, tergiverser et demeurer maître des horloges (ce qui signifie généralement, dans les faits, procrastiner).
Première échéance : l’élection à la présidence de la Commission européenne
Le Parlement européen votera le 18 juillet pour ou contre Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission.
En principe, l’affaire est pliée et Ursula a pris les dispositions qu’il fallait pour assurer son renouvellement à la tête de la Commission.
- elle a organisé une coalition entre les conservateurs (PPE), les libéraux (Renew) et les socialistes (S&D). Elle a même tendu les bras aux écologistes. Sur le papier, donc, tout va bien
- toutefois les alliances sont friables à Bruxelles
- Matteo Salvini n’exclut pas de rejoindre le nouveau groupe d’Orban (et de Bardella)
- des coups de théâtre sont encore possibles, qui plongeraient l’Union dans une crise politique redoutable à un moment où la France elle-même connaît une mer agitée
Dans la foulée, la France devra se positionner sur le commissaire français qu’elle veut propulser. Là encore, Thierry Breton est donné favori, mais rien n’exclut que la scène politique française connaisse quelques modifications de dernière minute.
Deuxième échéance : la recomposition de l’Assemblée nationale
Hasard du calendrier : le 18 juillet doit donner lieu à l’élection du Président de la nouvelle Assemblée Nationale en France, et, dans les 48 heures qui suivent aux élections des vice-présidents et des présidents de Commission.
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Je préfère vous lire que les autres médias mais à un moment donné il faut revenir sur terre. Vous voyez bien que tout ceci est déjà joué ; le système à abattre est bien plus fort que nous.
Macron a réussi son coup
Von der Lyen va réussir son coup (ce qui était à vous lire et à ce que je pensais encore bien plus improbable et pourtant…)
On voit bien que tout est fait pour que les choses ne changent tout en continuant de faire croire que c’est possible.
Regardez vos moyens, les miens, les nôtres, on est bien loin des milliards nécessaires à renverser la table.
On ne joue pas dans la même cour c’est un fait.
Soit on l’accepte soit on change de méthode à un moment donné
Qu’en pensez-vous ?
Le fantasme défaitiste du “tout est déjà joué”. Non, désolé, je ne partage pas.
C’est un peu léger comme réponse face au constat. Désolé je ne partage votre point de vue.
Il ne faut confondre défaitisme et fait.
De mon côté j’entreprends je crée de la richesse et je me porte bien.
Mais force est de constater qu’on nous met des bâtons dans les roues et que d’autres entrepreneurs moi inclus pourrions faire encore mieux.
Se battre en permanence contre les normes, les lois et les contraintes sont de sérieux freins; et ça ne fait qu’empirer.
L’épreuve qui est posée à l’humanité est la puissance de l’argent, ce qui se trouve en amont et ce qui se trouve en aval. Certes, la corporalité humaine est un boulet, une faiblesse qui limite, Toutefois sans aller jusqu’au martyr chrétien face à l’empereur romain Néron ou la vaillance du résistant face à la botte du Reich, il nous est possible d’utiliser tant bien que mal, ce pouvoir inutilisé qui est le verbe et l’intelligence et le travailler pour l’accroitre par de la bonne nourriture cognitive, vaste sujet cependant (et biologique, ce ne serait pas du luxe) et diffuser en prenant conscience de cette responsabilité, même si elle est gratuite.
Rien ne vous empêche partout où vous vous trouvez, dans des rencontres, des discussions, dans le train, au travail, des réunions politiques ou non etc, de faire connaître, par exemple, les analyses du CDS et advienne que pourra dans la complexité des circonstances, des tenants et aboutissants et de la psychologie de la multitude.
Je discute en effet mais quand on voit les réactions c’est affligeant…
Je propose même ma stratégie d’investissement à des connaissances et des proches par exemple pour arrêter de pleurer sur l’âge de la retraite qui ne cesse de bouger et qu’il est possible de choisir son âge de départ si on s’y prend bien mais personne ne suit (malgré un 11% par an de rendement moyen et une volatilité faible).
Allez comprendre…
On peut aussi considérer que Macron se moque éperdument du sort de ses ministres . Il a d’ailleurs refusé la démission de Gabriel Attal et à mon avis il ne changera pas d’avis d’ici au 18 juillet
ce qui est en jeu c’est la souveraineté du peuple qui seule garantit la souveraineté nationale, la souveraineté nationale est déomntée systématiquement par La commission Européenne avec les libéraux de droite démocrates chrétiens, lbéraux et sociaux démocrates ralliés à la mondialisation anglosaxonne.
La commission Européenne est aux ordres de Washington, qui tente désespéremment d régner sur l’UE, ses alliés du pacifiques , le japon, la corée du sud les philippines et l’Océanie: Nouvelle zélande australie, soit une qurantaine de pays, Washington s’imagine à la tête de protéctorat soumis à l’état de droit de l’Empire, drot qui varie avec les intérêts de l’Empire.
La France depuis le tournant de la rigueur Miterrant Fabius s’est rallié à cette vision du monde portée par Bruxelles et Washington. Sarkozy en rejoignant le commandement militaire de l’OTAN a mis fin définitivement à 37 ans d’indépendance nationale!
l’enjeu le 18 juillet c’est sursaut souverainiste ou pas à Bruxelles comme à Paris!