Comme le montrent des études récentes, une grande partie des employés de la Banque centrale européenne souffrent de stress psychologique. Parmi les nombreux arguments avancés pour justifier cette situation, il en manque un essentiel : ces dernières années, la BCE a financé la quasi-totalité du déficit budgétaire de la zone euro, soit environ 6.000 milliards d’euros. La question de savoir comment les États pourront réduire cette montagne de dettes reste pour l’instant totalement ouverte. De nombreux collaborateurs de la BCE sauront qu’il n’y a pas d’issue douce au dilemme de la dette. Et ils ne voudront plus être comptés parmi les coupables.
Les employés de la BCE ne vont visiblement pas bien : selon une enquête interne, 40% des participants pensent qu’ils tombent dans la catégorie du « burnout », ils se plaignent d’épuisement et de désengagement. Le pourcentage de personnes qui pensaient qu’elles seraient mieux mortes dans les deux semaines précédant l’enquête est passé de 6,1 % en 2021 à 9,1 %.
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