La BCE insiste sur le fait que l’euro numérique ne doit pas être programmable. De plus, on nous assure de la protection de nos données. Mais est-ce suffisant ? Ne s’agit-il pas plutôt d’examiner quel est le cadre réglementaire déjà en place dans la zone euro et comment une monnaie numérique pourrait donc avoir un impact (même néfaste) ? Que se passerait-il si l’euro numérique se heurtait aux dispositions strictes contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ? Ou aux directives rigoureuses pour une finance durable ? Ou peut-être à un registre des actifs à l’échelle de l’UE ? C’est de cette combinaison que naissent les dangers pour le citoyen et son patrimoine.
Le projet est controversé. Depuis 2021 déjà, la Commission poursuit l’idée d’un registre centralisé des actifs et de leurs propriétaires. Une étude de faisabilité approfondie a été commandée à cet effet, dont les résultats devraient être publiés prochainement.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.
” Vous n’aurez rien et vous serez heureux. ” Il ne faut pas affoir peur”si il faut avoir peur de Klaus .
C’est déjà en cours. Sur le site de ma banque je peux déjà trouver ma “trajectoire patrimoine”. Je possède quelques parts d’ETF américains, détention que l’autorité des marchés financiers française a décrété récemment illégale. Tout nouvel achat est interdit. Mais la vente représentant un montant inférieur à 1510 euros, est pratiquement impossible. Est-ce une confiscation déguisée?