L’action de Tesla est dans un « bourbier », a déclaré Ross Gerber. L’ investisseur de longue date de Tesla, Ross Gerber, a récemment pris une décision radicale en vendant environ la moitié de sa participation dans l’entreprise d’Elon Musk. Cette décision fait suite à ses inquiétudes croissantes concernant l’avenir de Tesla, en particulier en ce qui concerne la vente de voitures et le développement de la robotique. Gerber, qui a critiqué Musk depuis son acquisition de Twitter en 2022, exprime ses doutes sur la capacité de Tesla à atteindre ses objectifs.
Ross Gerber a joué un rôle crucial dans les premiers jours de Tesla, investissant massivement dans l’entreprise à une époque où peu de gens croyaient en son succès. En 2021, lorsque les actions de Tesla ont atteint des sommets historiques, Gerber a vu ses investissements fructifier au-delà de ses espérances. Cependant, cette période d’euphorie a été de courte durée. Les premiers signes de sa désillusion sont apparus lorsque Gerber a commencé à remarquer les comportements inhabituels de Musk. Bien qu’il ait initialement ignoré ces signes, les considérant comme des excentricités typiques d’un « génie torturé », les actions de Musk sont devenues de plus en plus préoccupantes. Le rachat de Twitter par Musk en 2021 pour 44 milliards de dollars a marqué un tournant pour Gerber, qui a qualifié les trois années suivantes de « terribles » pour l’entreprise.
Doutes de Ross Gerber sur l’avenir de Tesla
En novembre 2023, Gerber a commencé à se désengager de Tesla, vendant environ la moitié de ses actions, soit 60 millions de dollars. Cette action a été motivée par les demandes de ses clients, de plus en plus nombreux à vouloir se distancer d’Elon Musk en raison de son comportement erratique sur les réseaux sociaux et de sa gestion controversée de Twitter. Il a déclaré à Yahoo Finance dans une récente interview que son fonds d’investissement détenait toujours une participation de 50 millions de dollars dans la société. Gerber a également tenté de faire entendre sa voix au sein du conseil d’administration de Tesla, mais ses suggestions, comme l’intensification des efforts publicitaires, ont été ignorées.
Pour Gerber, les discours optimistes sur les robots Tesla et la technologie de conduite autonome ne suffisent pas à compenser la réalité économique actuelle. Il souligne que Tesla doit vendre des voitures cette année, l’année prochaine, et au-delà, pour rester viable. En se concentrant trop sur des projets futuristes, Musk pourrait négliger les défis immédiats auxquels Tesla est confrontée, ce qui inquiète de plus en plus les investisseurs comme Gerber.
« J’ai en quelque sorte réduit ma position, parce que je n’ai pas la même confiance dans le fait qu’ils vont atteindre les objectifs qui ont été fixés pour Tesla il y a plusieurs années et même récemment, à savoir vendre plus de voitures »
, a déclaré Gerber.
La déception de Gerber s’est accentuée en 2024, lorsque les actions de Tesla ont chuté de 15 %. Bien que certains analystes voient des signes de reprise, Gerber reste sceptique, prédisant une baisse supplémentaire de 15 %. Selon lui, la juste valeur de l’action se situe autour de 180 dollars, bien en deçà des 210 dollars à laquelle elle se négociait récemment.
Un avenir incertain pour Tesla
Pour Ross Gerber, Tesla est à la croisée des chemins. Soit l’entreprise s’engage sérieusement à revitaliser ses ventes grâce à des stratégies publicitaires efficaces, soit Elon Musk doit trouver un moyen de restaurer son image publique. Sans cela, Gerber ne voit pas comment Tesla pourrait regagner la confiance des investisseurs et redresser la barre. En attendant, il explore d’autres opportunités dans le secteur des véhicules électriques, notamment avec Rivian, qu’il considère comme une potentielle « prochaine Tesla ».
Pour Gerber, la clé du succès futur de Tesla réside dans sa capacité à rester concentrée sur son cœur de métier : la fabrication et la vente de véhicules électriques. Sans une demande soutenue pour ses voitures, les ambitions de Musk en matière de robotique et de conduite autonome pourraient rester des rêves lointains.L’actionnaire, Ross Gerber, a dit que « Personne ne veut un robot d’Elon Musk ».
Tesla a de quoi se faire du souci, 51 % des propriétaires de Tesla qui ont changé de voiture entre janvier et juillet 2024 ont choisi une voiture à moteur thermique et 17% une voiture hybride. Source AutoPlus 26 août.
Ross Gerber est une girouette sentimentale sans réelle conviction, plutôt un trader qu’un investisseur, qui a joué la carte des médias pour faire fructifier ses investissements, ce qui a fonctionné pendant un temps, puis a poussé pour être intégré au conseil d’administration de Tesla, et quand ça a été refusé il a complètement retourné sa veste. Pas très digne d’un gestionnaire de portefeuilles d’investissement. Son fond (GK) possède actuellement entre 200 et 800 actions de $TSLA (il en avait à peine 8000 à un moment). Beaucoup d’investisseurs individuels ont bien au-delà de ça, et on parle d’un fond d’investissement. https://twitter.com/funwithnumberz/status/1810811374236225549
Ça risque de revenir le hanter. $TSLA, c’est un investissement long terme. La valeur des actions fait des bonds x3 à x5 tous les x temps, sans prévenir. Il suffit d’attendre… ce qui n’est pas parmi les qualités de Ross Gerber.
Puis malgré une période économique difficile, Tesla reste un des leaders des ventes de voitures électriques, qui sont le futur, tout le monde le sait maintenant, que ce soit accepté ou pas. C’est simplement un modèle plus efficace (moins de pièces donc moins de frais de maintenance, plus d’alternatives pour les sources d’énergie, moins polluant, etc), donc pas de raison particulière pour s’inquiéter de son avenir, malgré les variations saisonnières en France (aussi dues aux changements dans les subsides), mais même si le business automobile ne fonctionnait pas, Tesla est maintenant bien mieux positionnée pour la vente de services de mobilité, de batteries industrielles et de robots. La situation devrait être bien différente de l’actuelle d’ici 2 ans.
Tesla a de quoi se faire du souci, 51 % des propriétaires de Tesla qui ont changé de voiture entre janvier et juillet 2024 ont choisi une voiture à moteur thermique et 17% une voiture hybride. Source AutoPlus 26 août.
Ross Gerber est une girouette sentimentale sans réelle conviction, plutôt un trader qu’un investisseur, qui a joué la carte des médias pour faire fructifier ses investissements, ce qui a fonctionné pendant un temps, puis a poussé pour être intégré au conseil d’administration de Tesla, et quand ça a été refusé il a complètement retourné sa veste. Pas très digne d’un gestionnaire de portefeuilles d’investissement. Son fond (GK) possède actuellement entre 200 et 800 actions de $TSLA (il en avait à peine 8000 à un moment). Beaucoup d’investisseurs individuels ont bien au-delà de ça, et on parle d’un fond d’investissement.
https://twitter.com/funwithnumberz/status/1810811374236225549
Ça risque de revenir le hanter. $TSLA, c’est un investissement long terme. La valeur des actions fait des bonds x3 à x5 tous les x temps, sans prévenir. Il suffit d’attendre… ce qui n’est pas parmi les qualités de Ross Gerber.
Puis malgré une période économique difficile, Tesla reste un des leaders des ventes de voitures électriques, qui sont le futur, tout le monde le sait maintenant, que ce soit accepté ou pas. C’est simplement un modèle plus efficace (moins de pièces donc moins de frais de maintenance, plus d’alternatives pour les sources d’énergie, moins polluant, etc), donc pas de raison particulière pour s’inquiéter de son avenir, malgré les variations saisonnières en France (aussi dues aux changements dans les subsides), mais même si le business automobile ne fonctionnait pas, Tesla est maintenant bien mieux positionnée pour la vente de services de mobilité, de batteries industrielles et de robots. La situation devrait être bien différente de l’actuelle d’ici 2 ans.