Le document stratégique de Mario Draghi sur l’avenir de la compétitivité de l’Europe a suscité beaucoup d’attention. Ce qui applaudissent sont surtout les cercles politiques et économiques dont les intérêts sont servis. Mais comme Eric Verhaeghe l’a déjà fait remarquer hier, ce document représente un éléphant invisible dans la pièce : le dépassement total de la souveraineté nationale sous le prétexte de sauver l’industrie européenne et donc la prospérité. Mais cette approche de la politique économique et industrielle est-elle couverte par les traités ? Ou s’agit-il – une fois de plus – d’imposer les intérêts des lobbies et d’établir des structures autoritaires au sein de l’Union ?
Le premier mandat d’Ursula von der Leyen a été marqué par plusieurs crises. Mais son mandat est également marqué par un nombre sans précédent de « mesures d’urgence » et de « paquets d’aide » qui ont plongé l’Union européenne dans un profond endettement.
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Ce rapport sur le manque de croissance européenne n’est qu’un texte a charge pour appuyer son idée de créer un nouveau et gigantesque plan d’investissement européen maintenant que le plan d’investissement post-covid est en train de se tarir.