Le réchauffement climatique mondial s’intensifiant, l’attention se porte de plus en plus sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans diverses industries, y compris l’agriculture. En Chine, secteur agricole majeur, la crise COVID-19 a eu des répercussions considérables sur les émissions de GES. Une étude conjointe de l’Université Duke Kunshan et de l’Université de Yangzhou, publiée dans Frontiers of Agricultural Science and Engineering, a analysé les changements dans les émissions agricoles du pays entre 2019 et 2021, révélant une tendance à la hausse marquée, principalement liée au méthane. La gestion des émissions de CH₄, N₂O et CO₂ dans l’agriculture est cruciale pour réduire l’empreinte carbone de ce secteur. Après l’ état d’urgence sanitaire, les dirigeants mondiaux ont clairement montré leur volonté de mettre en place un état d’urgence climatique.
Récemment, les chercheurs de l’Université Duke Kunshan et de l’Université Yangzhou ont mené une étude sur l’évolution des émissions de carbone du secteur agricole en Chine au cours de la pandémie du Covid-19. Selon les résultats publiés dans la revue Frontiers of Agricultural Science and Engineering, elles ont beaucoup augmenté.
Émissions de méthane en tant que facteur dominant
Des chercheurs de l’Université Duke Kunshan et de l’Université Yangzhou ont mené une étude qui a mis en évidence l’impact du Covid-19 sur les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur agricole en Chine pendant la pandémie, c’est-à-dire entre 2019 et 2021. Ils ont calculé systématiquement les émissions de carbone des diverses activités incluant la production de cultures et d’élevage, les intrants agricoles et la consommation d’énergie.
D’après l’étude, la fermentation entérique du bétail et la riziculture ont généré une forte émission de CH4 ou méthane. Or, ce gaz contribue à l’effet de serre. Les chercheurs ont également constaté que de 2019 à 2021, les émissions nettes de gaz à effet de serre du secteur agricole chinois passaient de 729 millions de tonnes s’équivalent dioxyde de carbone (CO2-eq) à 740 millions de tonnes, soit une hausse de 1,34% en 2021.
Dans le secteur de l’élevage, la pandémie a généré une perturbation de la chaîne d’approvisionnement et une baisse de la demande, ce qui a eu un impact important dans l’industrie porcine. Selon l’étude, la gestion du fumier a provoqué une hausse de 26,3% des émissions de CH4 entre 2019 et 2021. Cette activité est responsable de 81% des émissions de méthane dans l’atmosphère.
Concernant les émissions d’oxyde nitreux, elles représentaient 22% des émissions totales. Elles sont surtout liées à l’application d’engrais et de la gestion de fumier. Elles étaient à la baisse d’après les chercheurs. Les émissions de CO2 représentaient en revanche 18% des émissions totales. Elles provenaient de l’utilisation du diesel et de la consommation d’électricité.
Selon cette étude, le taux d’émissions de GES du secteur agricole varie d’une région à une autre. Il était particulièrement élevé dans les zones agricoles clés se trouvant au nord-est, au centre, au sud et au sud-ouest de la Chine, notamment le Heilongjiang, le Guangdong, le Hunan et le Sichuan. La riziculture extensive et la gestion du lisier de porc sont les activités qui ont contribué à l’augmentation des émissions de GES dans ces régions.
Les stratégies pour réduire les émissions
Les auteurs de cette étude ont conclu que le Covid-19 a favorisé la hausse des émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole chinois. La perturbation des activités était à l’origine de ce problème. Les chercheurs ont également présenté quelques stratégies pour réduire les émissions.
Selon l’étude, il faut faire des économies d’énergie, réduire l’utilisation d’engrais et créer des bases de données agricoles complètes. Optimiser la gestion du bétail et les méthodes de riziculture permettrait aussi de réduire les émissions de CH4.
De 2019 à 2021, environ 6 % des émissions agricoles ont été compensées par le stockage du carbone dans le sol. L’augmentation de la teneur en carbone organique des sols peut non seulement réduire les concentrations de CO₂ dans l’atmosphère, mais aussi améliorer la fertilité des sols et les rendements des cultures.
L’agriculture sans labour, l’utilisation de résidus de récolte et la gestion optimisée des engrais sont des pratiques qui peuvent renforcer la séquestration du carbone et contribuer à la réduction globale des émissions agricoles.
Pour réduire le taux d’émissions de N2O, il faut appliquer des changements au niveau de l’utilisation d’engrais et de la gestion du fumier.. Les chercheurs proposent l’adoption de différentes méthodes comme l’agriculture sans labour, l’utilisation des résidus de culture et la jachère.
Selon une publication scientifique récente, le réchauffement récent est causé par la variation de la couverture de nuage : Les observations satellitaires de CERES (Clouds and the Earth’s Radiant Energy System) indiquent que la couverture nuageuse diminue depuis 2000. La diminution de la couverture nuageuse signifie que moins de rayonnement à ondes courtes (la lumière solaire) est réfléchi vers l’espace, ce qui entraîne une augmentation du rayonnement solaire absorbé par la surface de la Terre (océan).
https://link.springer.com/article/10.1007/s10712-024-09838-8
“Le réchauffement climatique mondial s’intensifiant…”
Des preuves? (En dehors des affirmations du groupe III du Giec relayées par des journalistes complaisants).
A partir du moment où l’on incrimine l’effet de serre et les gaz qui le provoqueraient (en oubliant que la vapeur d’eau en est, de loin, la principale responsable), on peut produire de telles études. Avec un rapport de causalité non prouvé entre la crise Covid et les observations (ou plutôt les calculs statistiques).
Ce qui est prouvé par contre, c’est que les études qui ont trait au réchauffement-changement climatique rapportent gros aux chercheurs. Au détriment des autres secteurs de la recherche.
Mais la réalité a la vie dure: les moyennes de température n’ont aucune signification physique et ne disent rien sur les extrema… dont on nous rebat les oreilles.
Le climat, comme la santé, c’est local. Mais une telle affirmation n’arrange pas les mondialistes…