En janvier, lors du Forum économique mondial de Davos, le patron de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait souligné la nécessité de se préparer à l’inconnu, à une pandémie qui sera « encore plus meurtrière », avec l’émergence de nouveaux virus et d’agents pathogènes plus mortels car il estime que la question n’est pas de savoir si une telle maladie émergera, mais quand. En ce sens, une équipe de chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan en Chine vient de créér un candidat de vaccin nasal contre toutes les principales variantes du Covid-19, ainsi que de protéger contre les futurs mutants du coronavirus avec un potentiel pandémique. Aujourd’hui, de plus en plus de preuves suggèrent que les origines du Covid-19 pourraient être liées à un accident de laboratoire à Wuhan.
Si la trame narrative du Covid est morte, les instances sanitaires continuent à maintenir un discours de la peur, sur une prochaine pandémie. L’institut chinois de virologie de Wuhan développe actuellement un vaccin nasal Covid-19 contre les « pandémies futures ».Le nanovaccinage «Broad spectrum» peut cibler plusieurs coronavirus, a déclaré l’équipe de l’institut de Wuhan. Si l’origine du Covid-19 continue à susciter de nombreuses interrogations, de plus en plus d’éléments étayent la thèse de la sortie accidentelle du SARS-Cov-2 “cultivé” au laboratoire P4 de la ville de Wuhan.
Un vaccin intranasal
Plus de quatre ans après l’apparition du coronavirus à Wuhan, en Chine, la situation sanitaire à l’échelle mondiale s’est nettement améliorée. Les activités de l’institut de virologie de Wuhan, en Chine, ont été surveillées de près par de nombreux pays incluant les Etats-Unis.
Grâce au soutien du gouvernement chinois, les chercheurs de l’institut ont pu poursuivre leurs études sur le Sars-Cov-2. Ils ont alors réussi à créer un vaccin nasal qui offrirait une protection universelle contre tous les variants du virus, incluant notamment le Delta, l’Omicron et le WIVO4, la souche initiale qui a infecté le premier patient à Wuhan.
Ce candidat nanovaccin chinois est né de la combinaison d’épitopes du Sars-CoV-2 (des parties d’antigènes qui déclenchent le système immunitaire) avec de la ferritine (dérivée de la bactérie Helicobacter pylori) de la protéine sanguine sous forme de nanoparticules.
Résultat prometteur avec des essais sur les souris
Les chercheurs de l’institut ont déjà testé ce vaccin à administrer par voie intranasale sur les souris. Les animaux ont reçu une première dose, puis deux rappels dans les 42 jours. Les résultats sont très prometteurs.
Les souris ayant reçu le candidat nanovaccin ont présenté un taux élevé d’anticorps immunoglobuline G, qui ont persisté pendant plus de 6 mois. Lorsque ces rongeurs vaccinés ont été infectés par différents variants du Sars-CoV-2, ils n’ont pas développé des formes graves de la maladie du Covid-19, notamment les problèmes pulmonaires.
Selon les chercheurs, les anticorps induits par ce vaccin intranasal peuvent neutraliser les différentes souches du coronavirus, incluant les coronavirus Mers. Ce nanovaccin est même capable d’offrir une protection contre la grippe porcine et la grippe aviaire. Il s’agit donc d’un vaccin à large spectre doté d’une capacité protectrice élevée selon les chercheurs.
Lancement d’un vaccin contre le mpox
Par ailleurs, selon Global Times, la Chine vient de lancer son premier vaccin dans la lutte contre le mpox (anciennement connu sous le nom de variole du singe) au niveau national. Développé par l’Institut des produits biologiques de Shanghai, filiale du China National Pharmaceutical Group (Sinopharm), ce vaccin est actuellement en phase d’essais cliniques et reposerait sur un orthopoxvirus vivant atténué, le Vaccinia Ankara modifié (MVA), une technologie déjà éprouvée.
Il n’y aurait pas comme une impression de déjà vu???