M. Draghi, ancien président de la Banque Centrale européenne, mais aussi du Conseil italien, a publié un rapport qui fait grand bruit ; mais on ne sait pas trop pourquoi, puisqu’il est déjà évident que ses nombreuses recommandations ont peu de chances d’être suivies des faits.
Parmi elles, on notera son souhait que se radicalise l’unicité du marché unique européen. Rappelons-en la définition : un espace où tout circule librement, aussi bien les personnes que les prestations commerciales et les marchandises.
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L’étude économique de Draghi a le mérite de montrer l’inégalité des fondements règlementaires de l’activité économique des différents pays de l’UE. Le paysage n’est pas favorable à la France, dont l’industrie et les travailleurs sont fortement pénalisés.
Rien d’étonnant que les jeunes travailleurs français migrent en masse vers les pays du Nord.
Il ne s’agit pas d’une question de souveraineté mais de compétitivité essentielle.
Il n’y a pas que la fiscalité. Par exemple, on trouve en Espagne des produits phytosanitaires interdits en France…
Et il y a sûrement d’autres exemples semblables.