Après la suspension de X (anciennement Twitter) au Brésil, les jours du réseau social X en Australie sont-ils comptés ? La question pourrait désormais se poser. L’entrepreneur milliardaire, Elon Musk, propriétaire de la plateforme de médias sociaux X, a récemment critiqué une nouvelle loi australienne visant à lutter contre la désinformation en ligne. Il a dénoncé cette initiative, qui imposerait des amendes aux entreprises de médias sociaux qui ne parviendraient pas à empêcher la propagation de fausses informations sur leurs plateformes. Le milliardaire, qui aime à se présenter en chantre de la liberté d’expression, a en effet utilisé son propre compte dernièrement pour qualifier le gouvernement australien de « fasciste ». La caste fait de la guerre contre les fausses informations un véritable cheval de bataille, en oubliant qu’elle a été plusieurs fois montrée du doigt pour diffusion de fausses nouvelles.
Elon Musk joue avec les nerfs de la Caste et de ses puissants relais. Elon Musk a vivement critiqué la loi australienne visant à lutter contre la désinformation. Il a appelé le gouvernement australien de fascistes pour avoir présenté un projet de loi qui imposerait des amendes aux sociétés de médias sociaux
Une législation stricte pour les plateformes en ligne
La loi proposée par la ministre australienne des Communications, Michelle Rowland, s’inscrit dans un mouvement mondial visant à réguler les grandes plateformes numériques mais surtout à harmoniser les politiques de propagande officielle.
Cette nouvelle loi prévoit des amendes pouvant aller jusqu’à 5 % des revenus des entreprises qui ne respectent pas les exigences de prévention de la désinformation. Les plateformes devront établir des codes de conduite approuvés par les autorités, sous peine de sanctions sévères.
Cette loi impose également la création de normes par les régulateurs en cas de non-conformité des plateformes. Toutefois, Michelle Rowland a précisé que la réglementation ne permettrait pas à l’Autorité australienne des communications et des médias de supprimer des publications spécifiques, mais plutôt de sanctionner les entreprises incapables de prévenir la désinformation.
La riposte d’Elon Musk et la réponse du gouvernement australien
Face à cette proposition, Elon Musk a exprimé son opposition de manière virulente, accusant le gouvernement australien de restreindre la liberté d’expression. Ses commentaires ont provoqué une réaction rapide du Premier ministre Anthony Albanese, qui a souligné que les entreprises de médias sociaux avaient une responsabilité envers la société. Il a déclaré : « Si M. Musk ne comprend pas cela, cela en dit plus sur lui que sur mon gouvernement ».
Le ministre des Services, Bill Shorten, a également réagi, affirmant lors d’une émission télévisée que Musk défendait la liberté d’expression uniquement lorsque cela servait ses intérêts commerciaux, mais qu’il n’hésitait pas à restreindre la liberté lorsqu’il y voyait un inconvénient.
Un différend qui s’inscrit dans un contexte plus large
Ce n’est pas la première fois que Musk et sa plateforme X se heurtent au gouvernement australien. En avril, X s’était opposé à une demande des autorités australiennes de supprimer des posts concernant l’agression d’un évêque de Sydney. La plateforme avait restreint l’accès aux publications en Australie, tout en refusant de les supprimer à l’échelle mondiale, arguant que les lois d’un pays ne devaient pas dicter les règles pour le reste du monde.
Malgré cette opposition, la prolongation de l’injonction demandée par les autorités australiennes a été rejetée en mai par un juge de la Cour fédérale, ce qui a mis fin aux restrictions en Australie.
Alors que certains considèrent ces mesures comme nécessaires pour lutter contre les dangers de la désinformation, d’autres, comme Musk, y voient une menace pour la liberté d’expression. Le débat sur la manière de réguler les plateformes numériques sans compromettre les libertés individuelles reste plus que jamais d’actualité.
Pour mémoire, lors de l’acquisition de Twitter par Musk en 2022, ce dernier avait affirmé que Twitter mentait sur le nombre réels d’abonnés dont il disposait, affirmant que ceux-ci étaient majoritairement des bots animés par l’intelligence artificielle. En réalité, elle indique qu’une grande partie de “l’opinion” sur Internet est totalement dénaturée par l’utilisation de l’intelligence artificielle, qui “truque” le paysage qui s’offre à nous.
Comme d’habitude, c’est la prémisse qui est discutable: qu’est-ce qu’une fausse information?
Vous avez 4 heures…
Je suis d’accord avec les sanctions mais uniquement s’il en est de même lorsque les politiques ou les élus annoncent des fake news pour déclencher des conflits dans le monde (ex : Powell – Irak)
Dans ce cas là on fait quoi ? La guillotine avec une lame mal aiguisée compte tenu du nombre de morts inutiles que cela a entraîné ?