Les autorités sanitaires mondiales s’inquièteraient-ils réellement du sort de l’Afrique ? Afin de contenir la propagation du virus mpox , Gavi, l’Alliance mondiale pour les vaccins, a récemment annoncé l‘achat de 500 000 doses de vaccins Mpox de Bavarian Nordic pour le continent africain. Comme toujours Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur de l’OMS et homme de paille de Bill Gates et du gouvernement américain qui financent l’Organisation, va se plier aux injonctions de ses bailleurs de fond. Ils ont choisi d’instaurer leur domination par la peur à travers la vaccination. On doit au COVID, la notoriété soudaine du GAVI fondé par Bill Gates avec le soutien du prince Haakon de Norvège, Young Global Leader pour promouvoir leur business pharmaceutique, lié à la vaccination de masse.
Pour mettre fin à l’ épidémie de Mpox , comme avec le COVID, les autorités sanitaires se préparent à vacciner l’ensemble de la population. Dans un communiqué publié mercredi, Gavi a déclaré avoir conclu un accord d’achat anticipé avec Bavarian Nordic, le fabricant du vaccin Mpox. Cet accord vise à fournir ces doses aux pays africains les plus touchés, notamment la République démocratique du Congo, le Burundi, l’Ouganda, le Rwanda et le Kenya. L’achat sera financé par le premier fonds d’intervention de Gavi, un mécanisme créé pour répondre aux urgences sanitaires. Selon le patron de l’OMS, le coût des vaccins est un frein à la vaccination en Afrique. Les pays africains, fortement touchés par le mpox, peinent à obtenir les vaccins nécessaires en raison de leur coût élevé. La dose de vaccin Jynneos de Bavarian Nordic se vendait à 110 dollars lors de l’épidémie de 2022.
Priorité à la vaccination
Sania Nishtar, PDG de Gavi, a souligné l’importance de cet accord pour soutenir les efforts des dirigeants africains dans la lutte contre les maladies infectieuses. Elle a également exprimé sa gratitude envers les donateurs qui ont permis la mise en place rapide du fonds d’intervention. Les modalités de distribution des vaccins seront finalisées en collaboration avec l’UNICEF, qui se chargera de la logistique de livraison.
L’arrivée du vaccin en Afrique a été retardée, exacerbée par le coût élevé des doses et les procédures d’approbation de l’OMS. Jusqu’à présent, seuls la République démocratique du Congo et le Nigeria ont reçu des doses, laissant de nombreux pays africains vulnérables face à l’épidémie..
Les responsables au niveau du GAVI ont déclaré à Reuters, que l’accès aux vaccins dans les pays à faible revenu est un problème récurrent, aggravé par les inégalités mondiales en matière de santé. Les gouvernements africains, en collaboration avec le Centre africain de lutte contre les maladies (CDC africain), ont dû compter sur des dons de vaccins provenant des pays plus riches.
En réalité, les pays africains ne ressentent pas le besoin de la vaccination. Durant le COVID, les vaccins accumulés en Afrique par les autorités n’ont même pas été utilisés. En effet, un certain nombre de pays avaient refusé 100 millions de doses de vaccin contre le Covid-19 proches de la date de péremption. Les sociétés africaines étaient peu touchées par le Covid et apparemment bien protégées par le recours fréquent à l’ivermectine ou à l’hydroxychloroquine.
Vers une campagne ciblée
L‘épidémie de Mpox a débuté en novembre 2023 en République démocratique du Congo avant de se propager à d’autres pays africains. À ce jour, plus de 26 544 cas suspects et 5 732 cas confirmés ont été enregistrés dans 15 pays, avec 724 décès. Au Nigeria, la situation est particulièrement préoccupante avec 1 031 cas suspects et 64 cas confirmés en 2024, dont 15 chez des enfants de moins de cinq ans.
L’infection touche principalement les hommes, qui représentent 67 % des cas, et les jeunes enfants semblent également être particulièrement vulnérables. Cette tendance soulève des inquiétudes quant à la capacité des systèmes de santé africains à protéger les groupes les plus à risque.
Les autorités de santé publique en Afrique recommandent une campagne ciblée incluant les travailleurs de la santé, les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels, et les populations vivant dans des conditions de surpeuplement, telles que les camps de réfugiés.Vacciner les enfants sont également une priorité.