Depuis que Michel Barnier a accepté de constituer un gouvernement, nous assistons à un comportement immature de quasiment tout le monde politique français. Ce comportement n’a pas commencé avec la séquence actuelle. Mais elle le révèle sous sa lumière crûe. De quoi s’agit-il? Depuis la chute du Mur de Berlin, nos présidents successifs et notre classe politique ont joué avec la souveraineté de la France. Aujourd’hui les partis se retrouvent à faire semblant de négocier pour constituer un gouvernement dont le seul rôle sera – par leur faute – d’apaiser les créanciers de la France.
C’est un spectacle pitoyable que donne la classe politique française depuis plusieurs mois, nous sommes tous d’accord pour le dire. Mais trop souvent les commentaires ne renoncent pas à la racine du problème.
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Tout cela n’est pas nouveau, c’est même consubstantiel à la République française. En effet, nos hommes et femmes politiques ont dans leurs gênes un exercice de la vie politique conforme à l’exercice qui avait cours sous la IIIème République et plus encore sous la IVème. L’exercice politique n’est pour eux qu’une lutte pour le prestige du pouvoir, les ors du pouvoir (ses palais nationaux et les avantages afférents) mais en aucun cas pour l’exercice du pouvoir, ses devoirs et ses contraintes. Autrement dit, pour eux, l’exercice du pouvoir selon l’esprit de la Constitution voulue par le général de Gaulle est une hérésie car elle impose un exécutif fort qui assume pleinement ses responsabilités. Ce que ne veulent surtout pas nos politiciens actuels et ce, dans la continuité de Mitterrand. Ce dernier se vantait d’être un homme de l’avenir alors que de Gaulle était l’homme du passé mais c’était une de ses nombreuses vantardises. Mitterrand était un homme de la IVème, nostalgique de la IIIème et de ses délices, c’est-à-dire de ses combinaisons politiciennes qui faisaient et défaisaient les gouvernements, conduisant ainsi à l’irresponsabilité totale du pouvoir. Ne pouvant se débarrasser de la Constitution de 1958, incapable qu’il était d’en proposer une autre, l’arsouille Mitterrand l’a juste dépouillée de son essence, en renonçant à la pleine responsabilité de l’exécutif (notamment en acceptant la cohabitation) et en abandonnant la souveraineté de la France en la déléguant à l’Europe, c’est-à-dire à Washington.
Mitterrand faisait illusion (surtout auprès de ses larbins) avec le vernis de culture traditionnelle qui lui restait ; depuis Sarkozy, on sait que la culture n’est pas la qualité première de nos présidents. Et pour ce qui est du corps législatifs, j’en arrive à me demander si parmi nos députés et nos sénateurs, il y en a encore au moins un qui sait lire et écrire le français, et penser par lui-même. Vu le spectacle qu’ils nous proposent depuis des années, on ne peut qu’en douter : leur parti pense pour eux. Mais il faut reconnaître que c’est la faute de l’électeur qui vote d’abord pour le candidat proposé par son camp. Son camp lui proposerait une chèvre, il vote pour la chèvre. C’est comme ça qu’un Aymeric Caron se retrouve député (et réélu) ou qu’un Hollande revient dans l’hémicycle sans que personne se bidonne ou se cache de honte.
Vous êtes encore bien gentil avec tous ces tartuffes qui déclassent notre pays (sciemment ou par incompétence ?).
Ils ne connaissent qu’un intérêt, où la France est la grande absente : eux-mêmes ! Le service du pays devrait être une affaire noble, mais ces boutiquiers de carnaval l’ont transformé en une fange nauséabonde…
Il n’y a qu’à regarder M. Ciotti, qui s’est piégé tout seul avec le RN et montre une mine dépitée d’avoir raté son maroquin. Et je ne parle pas des LFI qui roulent sur l’or en parlant des pauvres dont ils fichent éperdument.
Bien vu !
A chaque fois que je vois ces affligeants spectacles, tels des offrandes aux dieux de la finance déguisés en généreux créanciers, je pense au sacrifices que faisaient les Aztèques pour permettre au soleil de continuer d’exister. Ils allongeaient sur une pierre les sacrifiés et leur ouvraient la poitrine pour leur arracher le cœur.
C’est notre civilisation qui est sacrifiée sur l’autel des assoiffés du fric et d’une idéologie mortifère.
Comme celle des Aztèques, notre civilisation est en train de s’effondrer
La mission du syndic de faillite est bien de liquider (transformer en monnaie sonnante et trébuchante) les biens du débiteur, à savoir l’Etat français central avec tous ses fonctionnaires, au profit des créanciers plus ou moins connus. Va-t-on enfin les connaître, car c’est la mission du syndic d’en faire l’inventaire. La part la plus liquide du patrimoine de l’Etat est constituée par les participations de l’Etat et tous ses actifs industriels et commerciaux gérés par la banque d’affaire dénommée pudiquement Agence des participations de l’Etat qui rémunère grassement ses fonctionnaires, et impose ses dirigeants fonctionnaires aux entreprises stratégiques pour l’avenir de la France. Curieusement ce contrôle étatique incite ces entreprises à développer des filiales à l’étranger pour s’y développer librement et diminuer le poids relatif des frais généraux prélevés par l’Etat.
Si cela ne suffit pas, il faudra, comme a disait Hollande le 15 avril 2012, utiliser les nombreux atouts des français. Il note « La vitalité démographique à condition que nous donnions à la jeunesse la place qu’elle attend, mais aussi le niveau de notre épargne qui est l’un des plus élevés d’Europe ». Mais aussi « Le patrimoine des Français est six fois supérieur à la dette publique ». Et de conclure « La France n’est pas en faillite, même si ce sont ses dirigeants qui ont failli ».
Force est de constater l’échec éblouissant des dirigeants depuis 2012: Le nombre annuel des naissances est passé de 821K à 661K soit une baisse de 20%. La dette publique est passée de 1887 milliards € à 3160 soit une augmentation de 67% et en valeur relative de 90% du PIB à 111%, illustrant l’effet recessif de la dette insuffisamment employée en investissements économiquement utiles.
Depuis le New Deal de Roosevelt pour les USA en 1933 et celui de Poutine pour la Russie en 2012, la pratique du multiplicateur économique de Keynes est parfaitement connue. Qu’attend la France pour se libérer économiquement et s’adapter à un monde multipolaire qui accélère son développement économique.
Votre comparaison entre le cirque politique et le cirque des clowns me parait un choix peu inspiré et de nature à attrister les clowns: songez que les clowns nous font rire, que nous les payons volontiers pour cela, et qu’enfin nous nous déplaçons toujours avec plaisir pour assister à leurs spectacles.
Les hommes politiques ne nous font pas rire, nous les paierions volontiers pour qu’ils aillent au Diable et enfin, ce sont eux qui viennent régulièrement parasiter nos logis via les écrans…il suffit de penser à macron qui lorsqu’il lui prend l’envie de macronner s’adjuge en toute impudeur 4 ou 5 chaînes TV.
Je vous suggère une comparaison à trouver du côté du monde des parasites: ténia, ascaris, virus, gale ou encore poux…toute une galerie de portraits…toute une série de méfaits et d’emmerdements qui se ressemblent.
L’horreur qui a ignore , une fois encore le vote des \Francais en 2005 sur la constitution European quand allons-nous nous debarasser de ces morpions qui nous sucent le sang depuis 1789. ????