Face à la rareté de l’eau et à la désertification croissante, l’Arabie saoudite mise sur le cloud seeding pour augmenter les précipitations. Le cloud seeding, ou ensemencement des nuages, est une technique développée dans les années 1940. Elle consiste à envoyer dans les nuages de petites fusées contenant du sel et de l’iodure d’argent, afin de stimuler la condensation. Une technique controversée, en août dernier l’Arabie saoudite a été en proie à des crues spectaculaires, engloutissant nombreuses vallées et quartiers. Malgré tout, le pays se prépare à étendre le programme.
L’idée d’influencer les phénomènes météo par des moyens technologiques n’est pas neuve. L’Arabie saoudite prévoit d’étendre son programme d’ensemencement des nuages, une initiative controversée visant à augmenter les précipitations dans un pays aux ressources en eau limitées, a déclaré Osama Ibrahim Faqeeha, vice-ministre de l’Environnement, lors d’une interview en marge de l’Assemblée générale des Nations unies et de la Semaine du climat à New York. Le cloud seeding, ou ensemencement des nuages, est une technique développée dans les années 1940. Elle consiste à envoyer dans les nuages de petites fusées contenant du sel et de l’iodure d’argent, afin de stimuler la condensation. Ce procédé favorise l’agglomération des gouttelettes de vapeur d’eau, facilitant ainsi leur précipitation sous forme de pluie.
Extension du programme d’ensemencement
L’Arabie saoudite s’apprête à étendre son programme d’ensemencement des nuages, une initiative visant à combattre la sécheresse et la désertification. Bien que cette technique ait été initialement adoptée au début des années 2000 sans réel succès, les avancées récentes dans des domaines comme l’intelligence artificielle, la météorologie et la télédétection ont permis au pays de repenser et relancer ce projet ambitieux.
Osama Ibrahim Faqeeha, vice-ministre de l’Environnement, a souligné l’importance de cette approche lors d’une interview en marge de l’Assemblée générale des Nations unies et de la Semaine du climat à New York.
« Nous sommes un pays hyper aride …nous devons tout essayer »
a déclaré Faqeeha. Il a indiqué qu’une équipe de chercheurs nationaux et internationaux vont mener une étude plus large à l’échelle régionale afin d’optimiser le succès de cette pratique.
Selon Faqeeha avec l’apparition des technologies modernes en matière d’intelligence artificielle, météorologie et télédétection, Riyad se montre plus optimiste. L’objectif est d’augmenter les faibles stocks d’eau et de lutter efficacement contre la désertification.
Une pratique controversée aux conséquences incertaines
L’ensemencement des nuages est un processus qui consiste à réduire la température des nuages en dessous de 0°C avec des substances. Des gouttelettes de glace vont ainsi se former, ce qui va générer la production de pluie dans les nuages. Cette technique est pratiqué dans de nombreux endroits du monde, incluant les Etats-Unis.
Les chercheurs vont identifier les types de nuages adaptés à la pratique, ce qui va accroître l’efficacité de la pratique. Selon Faqeeha, « on ne peut pas compter sur le hasard pour réussir ».
Si l’Arabie saoudite met beaucoup d’espoir dans cette technique, celle-ci reste cependant controversée. Ses conséquences négatives sur l’écosystème et le climat de la planète ne sont pas encore évaluées. Modifier artificiellement les précipitations pourrait entraîner des effets imprévisibles. Cette année, l’Arabie saoudite a été ravagée par des phénomènes météorologiques extrêmes avec des fortes pluies et orages.
Pour rappel , le royaume se prépare à accueillir le sommet de la COP16 sur la lutte contre la désertification, et cette technologie pourrait jouer un rôle crucial dans les discussions mondiales sur la gestion des terres et de l’eau.
Tout ça après nous avoir dit que les chemtrails n’existent pas… sauf chez les complotistes.
Plus sérieusement, sur les expériences aériennes de géo ingénierie du climat, je recommande l’enquête de Pierre-Antoine Plaquevent sur le site strategika.
https://strategika.fr/2022/12/26/globalisme-et-guerre-climatique-pierre-antoine-plaquevent/