Le Fonds monétaire international (FMI), le Groupe de la Banque mondiale (GBM) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont décidé de renforcer leur coopération en matière de préparation aux pandémies. Leur objectif est de soutenir les pays dans leurs efforts de prévention, de détection et de réponse aux menaces de santé publique à travers le Fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité du FMI, les soutiens financier et technique de la Banque mondiale, ainsi que l’expertise de l’OMS sur le terrain. Même si la trame narrative du Covid est morte, les instances sanitaires continuent de maintenir un discours de la peur, sur une probable prochaine pandémie.
Plus de quatre ans après l’apparition du coronavirus à Wuhan, en Chine, la situation sanitaire à l’échelle mondiale s’est nettement améliorée. En 2023, le chef de l’agence de la santé des Nations Unies, Tedros Adhanom Ghebreyesus a souligné la nécessité pour les pays et les systèmes de santé de se préparer à de futures pandémies. Dans un communiqué, les dirigeants du Fonds monétaire international (FMI), du Groupe de la Banque mondiale et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont annoncé un renforcement de leur coopération pour améliorer la préparation aux pandémies. En effet, l’organisation onusienne souhaite au plus vite élargir ses prérogatives à « l’échelle mondiale » avec la réforme du Règlement sanitaire international (RSI). Le traité pose la gouvernance mondiale de la santé, comme solution pour régler les questions de pandémie. Ce futur traité sur les pandémies permettra une gouvernance mondiale des politiques de santé pour tous ses États-membres sans consultation démocratique, et rapidement jugé « contraignant » et qualifié de « liberticide » par nombreux pays africains et certains états membres.
Mieux coordonner la préparation aux pandémies
Les dirigeants du FMI, du GBM et de l’OMS souhaitent intensifier l’aide attribuée à leurs pays membres en matière de prévention, détection et réponse aux menaces pour la santé publique grâce au Fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité (FDR) du FMI, au soutien financier et technique offert par le GBM et à l’expertise technique de l’OMS.
Cette coopération permettra de renforcer la conception de réformes au niveau des politiques de gestion des crises, du fonctionnement des institutions et de la gestion des finances publiques. Grâce à cette collaboration, les pays membres pourront améliorer la capacité de leurs systèmes de santé à résister aux crises et à surmonter les difficultés. Ils pourront aussi accroître leur capacité de réponse aux urgences sanitaires.
Selon la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, cette coopération permettra aux institutions concernées de « compléter et d’exploiter l’expertise de l’autre » pour aider les pays membres à mieux se préparer aux pandémies futures. Grâce à son Fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité , le FMI vise surtout à faciliter l’accès aux financements à long terme et abordables « pour relever les défis structurels qui menacent la stabilité macroéconomique des pays membres ».
Le patron de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a en revanche indiqué que:
“l’agence est fière de travailler avec le FMI et le GBR. La pandémie du Covid-19 a en effet révélé qu’il est indispensable de trouver de nouvelles sources de financement afin de renforcer l’efficacité des systèmes de santé. La collaboration avec le FMI et le GBR devrait faciliter le déblocage des fonds du FDR, ce qui permettra aux pays membres de créer un monde plus sûr” .
Le président du GBR, Ajay Banga, a déclaré qu’il faut se préparer à la prochaine crise sanitaire mondiale et planifier avec acharnement la réponse à appliquer. Ainsi,
« lorsque la bataille éclatera-et nous savons qu’elle éclatera-nous disposions du personnel de santé qui pourra être rapidement déployé en cas de crise, des laboratoires qui pourront rapidement augmenter le nombre de tests et des capacités de réaction qui pourront être mobilisées pour répondre à la crise »
, a-t-il ajouté.
Vers une perte de souveraineté des Etats membres
Les trois dirigeants du FMI, du GBR et de l’OMS ont élaboré les grands principes de cette coopération.
- Leadership partagé : L’OMS et la Banque mondiale continueront de piloter les politiques de développement liées à la santé et aux investissements pour la préparation aux pandémies. Le FMI, quant à lui, concentrera ses efforts sur les réformes macroéconomiques nécessaires à une meilleure gestion des crises sanitaires.
- Réformes fondées sur des données : Les réformes des systèmes de santé et de préparation aux pandémies s’appuieront sur les données collectées par l’OMS, la Banque mondiale et les autorités locales. Cela garantira une approche basée sur des faits concrets, rendant les réponses aux crises plus efficaces et mieux adaptées aux contextes locaux.
- Complémentarité des expertises : Le FMI mettra l’accent sur les réformes économiques, tandis que la Banque mondiale et l’OMS se concentreront sur le financement et le renforcement des capacités de santé publique. Cette répartition des rôles maximisera l’impact des ressources financières et techniques disponibles pour chaque pays.
A noter que l’organisation onusienne souhaite élargir au plus vite ses prérogatives à « l’échelle mondiale » avec l’approche « une seule santé », une ébauche de traité sur les pandémies, et la réforme du Règlement sanitaire international (RSI). Mais de nombreux pays ont dénoncé le « caractère liberticide » de la réforme du Règlement sanitaire international (RSI), proposée par les États-Unis lors de la 75e Assemblée mondiale de la Santé, le 22 mai 2022 à Genève.
En effet, la réforme donne au directeur de l’OMS les pleins pouvoirs au détriment des institutions souveraines des États. Dans le New York Times, Bill Gates principal bailleur de l’OMS, avait comparé la gestion de la pandémie à une lutte contre des incendies : tout comme le feu, les maladies infectieuses peuvent se propager rapidement. Le milliardaire américain a déclaré qu’il est encore temps de mettre en place des stratégies efficaces afin d’empêcher que l’histoire ne se répète. Dans son livre le Great Reset, son auteur Klaus Schwab, avait déjà déclaré qu’une pandémie « représente une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour réfléchir, réimaginer et réinitialiser notre monde ».
Le Courrier des Stratèges
Pensez par vous-même
Il faut bien inventer des problèmes mondiaux pour instaurer un gouvernement mondial… Et la santé mondiale est aussi artificielle que le climat mondial.
Si l’on quitte les tableaux excel et les modélisations, il n’y a rien de plus individuel et local que la santé et la maladie.
L’OMS est une instance au service du mondialisme depuis sa création.
« Pour atteindre un gouvernement mondial, il est nécessaire de retirer aux esprits des hommes leur individualisme, leur fidélité à la tradition familiale, le patriotisme national et les dogmes religieux. » (Brock Chisholm, premier directeur de l’OMS, 1951)