En cet anniversaire du 13 novembre, j’ai été interpelé, par exemple sur X: mon interprétation des récents incidents d’Amsterdam ne tiendrait aucun compte de la réalité de l’islamisme. Les sinistres attentats d’il y a neuf ans à Paris seraient la preuve qu’il n’est pas possible que ce soient des Israéliens qui ont déclenché la violence à Amsterdam. Patalogique, pourrais-je dire à mes interlocuteurs. Et c’en est bien. Mais prenons au sérieux la question du rapport du 13 novembre et des événements actuels, car il y en a un: c’est le refus de nos gouvernants, constant depuis des années de combattre tous les fondamentalismes religieux, non seulement l’islamisme mais aussi les partisans du “Grand Israël” et les millénaristes américains. C’est de l’affrontement entre les trois que naissent la crise du Proche-Orient et ses répercussions sur l’Europe.
Le ministre israélien Ben-Gvir, membre du gouvernement Netanyahou, provoque les musulmans en se rendant sur l’Esplanade du Temple, le 21 mai 2023
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C’est beau de mettre en écho le civisme assimilateur des Romains, mais alors regardons comment ils ont réglé la question palestinienne à l’époque. Sans émettre de jugement, les faits sont là, le prosélytisme juif du premier siècle de notre ère a réussi l’exploit d’excéder à tel point la Rome pourtant tolérante de l’époque qu’elle a détruit le temple de Salomon et déporté la population juive.
Ce fut assez violent pour faire disparaître quasiment le judaïsme sous sa forme abrahamique.
Toute ressemblance avec le prosélytisme islamique actuel n’est évidemment pas fortuit.
Bravo Edouard. Parfaitement dit et ô combien juste !