Interrogé sur l’affaire des assistants parlementaires du RN au Parlement européen, M. Asselineau répond qu’il n’a pas à commenter un procès en cours. Tout le monde connaît assez bien M. Asselineau pour savoir qu’il maîtrise parfaitement les subtilités administratives et juridiques du régime, il est donc impossible qu’il se soit mépris sur le sens de cette affaire. Mais alors pourquoi ne pas en parler?
D’abord, c’est plutôt une décision de la justice que l’on ne commente pas – ce qui est beaucoup d’honneur à lui faire, quand on sait ce qu’elle est devenue -mais durant le procès et à l’audition des réquisitoires, on peut bien dire ce qu’on veut.
Autorité judiciaire: interrogations sur son impartialité et sa compétence
En outre, chacun sait, au moins depuis l’affaire Fillon, que l’autorité judiciaire n’est pas fiable, qu’elle obéit au pouvoir exécutif, voire à d’autres sources de pouvoir. Elle est par ailleurs gangrénée par le syndicat de la magistrature, fondé en juin 1968 avec le but explicite de politiser au maximum l’outil judiciaire et de s’en servir contre leurs adversaires idéologiques. C’est ainsi qu’on a vu défiler à la barre, par ordre alphabétique, Camus, Cassen, d’Escufon,Fillon, Le Pen,Rieu,Ryssen, Soral, Tasin,Zemmour et tant d’autres que nous n’oublions pas mais qui alourdiraient la liste. Souvenons-nous aussi de la garde à vue de Verhaege dans le contexte de l’affaire Trogneux.
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