USA: une mère obtient le droit d’intenter une action en justice après la vaccination forcée de son fils

USA: une mère obtient le droit d’intenter une action en justice après la vaccination forcée de son fils


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Une mère et son fils adolescent en Caroline du Nord ont obtenu le droit d’engager des poursuites après que l’adolescent a reçu un vaccin contre le Covid-19 sans le consentement parental. La Cour suprême de l’État a infirmé une décision antérieure qui estimait que les lois fédérales en matière de santé publique empêchaient une telle action en justice, rapporte l’Associated Press (AP).

Mai 2021, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) ont recommandé la vaccination Covid-19 pour les adolescents de 12 ans et plus. Selon la directrice des CDC, le Dr Rochelle Walensky, cette mesure visait à protéger les jeunes contre les complications graves du virus.Cependant, fin novembre 2021, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait souligné que les bénéfices de la vaccination pour les enfants en bonne santé n’étaient pas clairement établis, ces derniers présentant généralement un risque faible face au Covid-19. Cette divergence d’opinions a alimenté les débats parmi les parents, nombreux à s’interroger sur la nécessité de faire vacciner leurs enfants.

Un vaccin administré contre la volonté du mineur et de sa mère

En août 2021, Tanner Smith, un lycéen du comté de Guilford, s’est rendu dans un dispensaire scolaire pour se faire tester après une éclosion de cas dans son équipe de football. Selon la plainte déposée par sa mère, Emily Happel, le jeune homme ne s’attendait pas à ce qu’on lui propose une injection vaccinale sur place.

Bien que Tanner ait explicitement refusé le vaccin et qu’aucun formulaire de consentement parental n’ait été signé, un employé de la clinique aurait insisté pour lui administrer le sérum. Les documents juridiques citent même un échange entre membres du personnel : « Donne-le-lui quand même ».

Poursuites contre l’école et les médecins impliqués

Emily Happel et son fils ont intenté une action en justice contre le Conseil de l’éducation du comté de Guilford et l’Old North State Medical Society, l’organisation médicale ayant supervisé la clinique. Ils accusent les défendeurs de :

  • Coups et blessures (pour l’injection non consensuelle)
  • Violation de leurs droits constitutionnels (notamment le droit des parents à décider des soins médicaux pour leur enfant)

En 2022, la famille a engagé l’avocat Steven Walker (Walker Kiger, PLLC) pour les représenter. Dans un communiqué, ce dernier a déclaré :

« Quelle que soit votre position sur les vaccins, nous devrions tous convenir que les enfants ne devraient pas subir de procédures médicales à l’insu de leurs parents. Nous avons tenté à plusieurs reprises de résoudre ce problème à l’amiable, mais nous n’avons rencontré qu’un silence méprisant. Nous n’avons d’autre choix que de demander justice pour Emily et Tanner. »

Un débat national sur le consentement parental

Ce cas s’inscrit dans un débat plus large sur l’autonomie parentale en matière de vaccination. En 2021, la représentante républicaine Mary Miller (Illinois) avait proposé un amendement exigeant le consentement parental avant toute vaccination en milieu scolaire. Une position vivement critiquée par le démocrate John Yarmuth (Kentucky), qui avait déclaré :

« cet amendement affirme que « les parents savent ce qui est mieux pour leurs enfants ». Les preuves montrent, de manière écrasante, que ce n’est pas toujours le cas. »

Par ailleurs, la représentante Marjorie Taylor Greene (Géorgie) a récemment appelé à retirer l’autorisation des vaccins Covid-19 pour les enfants, les jugeant dangereux. L’affaire pourrait établir un précédent concernant les droits des parents et des mineurs face aux interventions médicales en milieu scolaire. Les défendeurs n’ont pas encore répondu publiquement aux accusations, mais le procès devrait attirer l’attention sur les limites du consentement dans les campagnes de santé publique.

Cette histoire est emblématique des excès auxquels la crise du COVID-19 aura porté des individus n’acceptant plus la liberté des individus d’exercer leur droit à refuser des injections expérimentales aux conséquences secondaires mal évaluées.


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