Trump accélère la fin des injections Covid pour les enfants et les femmes enceintes

Trump accélère la fin des injections Covid pour les enfants et les femmes enceintes


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D’après un rapport du Wall Street Journal, l’administration Trump prévoit de ne plus recommander les vaccins contre le Covid-19 pour les enfants, les adolescents et les femmes enceintes. Cette décision s’inscrit dans un contexte  où l’administration Trump cherche à démanteler ce qu’elle perçoit comme des excès bureaucratiques dans le domaine de la santé.

Depuis 2020, la gestion de la pandémie aux États-Unis a cristallisé les tensions entre santé publique et libertés individuelles. L’obligation vaccinale, comparée au « pass sanitaire » américain, a provoqué un tollé au sein de l’opposition républicaine, alimentant un scepticisme durable. Des États conservateurs comme l’Idaho, où six comtés ont interdit la distribution du vaccin, ou le Texas et la Floride, illustrent cette fracture. L’administration Trump, sous la direction de Robert F. Kennedy Jr. au ministère de la Santé, s’apprête à supprimer les recommandations de vaccination Covid-19 pour les femmes enceintes, les enfants et les adolescents, selon le Wall Street Journal. Ce changement, qui pourrait intervenir dans les prochains jours, marque un virage radical contre les politiques vaccinales imposées depuis des années.

Fin des recommandations vaccinales Covid-19 pour les femmes enceintes et les enfants

Le Département de la Santé et des Services sociaux (HHS), dirigé par Robert F. Kennedy Jr, prévoit d’apporter un grand changement concernant les recommandations vaccinales contre le Covid-19. L’annonce devrait être faite d’ici quelques jours.

Selon le rapport du Wall Street Journal, l’administration Trump compte stopper les vaccins Covid pour les femmes enceintes, les enfants et les adolescents.

Notons que depuis le début de la crise COVID, les autorités sanitaires du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies américain CDC, ont poussé la vaccination Covid-19 pour tous, y compris les bébés dès six mois et les femmes enceintes.

Risques des injections pour les populations vulnérables

Le nouveau patron du HHS a toujours été sceptique à l’égard des vaccins contre le Covid-19. Il a déjà demandé à la FDA (Food and Drug Administration) de supprimer l’autorisation d’utilisation d’urgence des injections en 2021.

Pour le moment, les détails sur la mesure que le HHS va prendre restent un mystère. On ignore si le département de la Santé va révoquer complètement les recommandations vaccinales,  ou s’il envisage de conseiller aux patientes de consulter l’avis de leurs médecins et de demander aux soignants de leur fournir des informations sur les risques et les avantages de la vaccination.

Les vaccins Covid-19, en particulier ceux à ARNm, ont été associés à des effets secondaires rares mais graves, comme des myocardites chez les jeunes ou des troubles de la coagulation. Pour les femmes enceintes, les données sur la sécurité à long terme restent limitées, alimentant les craintes de complications pour la mère et l’enfant. Les critiques estiment que forcer la vaccination sur ces groupes, sans preuves solides de bénéfices supérieurs aux risques, relève d’une politique autoritaire. La décision du HHS pourrait ainsi permettre aux familles de reprendre le contrôle de leurs choix médicaux, en consultation avec leurs médecins, plutôt que de suivre des recommandations universelles imposées.

A noter que le Comité consultatif des pratiques de vaccination du CDC est prévu se réunir en juin. Ces nouvelles directives seront le principal sujet de débat. Un vote officiel aura lieu. Les décisions du comité vont influencer la manière dont le gouvernement fédéral soutient les vaccinations.


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