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A quoi mesure-t-on vraiment l’affaiblissement du catholicisme dans notre pays? D’abord au fait qu’en temps de crise le clergé ne répond pas présent. Le COVID-19 en a fourni une triste illustration. Habituellement, les temps d’épidémie étaient des moments de forte présence auprès des populations. Pensons au modèle donné par Saint Charles Borromée à Milan, pendant la peste, au XVIè siècle. A la figure vénérée de Saint Roch, à Montpellier. Et à bien d’autres. Or qu’avons-nous vu, en 2020? Des évêques qui ont devancé le gouvernement pour fermer aux fidèles l’accès aux messes; des milliers de personnes qui sont mortes sans recevoir les derniers sacrements.
Le message publié par la Conférence des Evêques de France le 15 août dernier, extrait d’une allocution du président de ladite conférence, Monseigneur Eric de Moulins Beaufort, se réclame du courage de Monseigneur Saliège, archevêque de Toulouse, ou Monseigneur Théas, évêque de Montauban, élevant la voix pour protester contre la persécution des Juifs de France durant la guerre; de Thérèse Dauty, résistante.
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Edouard Husson est directeur de la rédaction. Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure, agrégé et docteur en histoire, professeur des universités, ancien vice-chancelier des universités de Paris. Spécialiste de l'Allemagne.
© 2023 Le Courrier des Stratèges
Je n’ai pas lu l’article de M. Husson, mais voici, à toutes fins utiles, un article gratuit datant de 2020, qui pourrait intéresser tous ceux qui se sentent concernés par l’avenir de l’Église catholique :
https://legrandcontinent.eu/fr/2020/01/15/un-nouveau-schisme-9-points-pour-comprendre-la-crise-dans-leglise/
merci. Intéressant
Comme nous le disait récemment un curé en soutane avec un humour pince-sans-rire : « Les évêques sont très conformistes. C’est peut-être pour cela qu’ils sont évêques. ».
La raie-publique tient nos évêques beaucoup plus en laisse (elle a, en pratique, son mot à dire sur leur nomination) que la royauté.
Nos modernes évêques n’ont pas fait le quart du dixième de leur devoir vis-à-vis de la raie-publique qu’a fait Bossuet vis-à-vis de Louis XIV.
E. H., vous perdez probablement votre temps d’écrire au sujet du pape ou des évêques. Qui est E.M.B. ?
C’est un prêtre à l’âme marquée par l’ordination. Elu par la C.E.F., c’est une sorte d’apparatchik, un rouage du système. Il est capable de participer à l’inauguration d’une mosquée ou de voyager en Zélenskie, oligarchie putschiste liée à des païens nazis.
Dans un Paris-Notre-Dame, il avait écrit que ‘la France est un Etat de droit’. Cinq années plus tard, lors d’une conférence en comité restreint, je lui explique mon étonnement. Il me répond qu’il n’a pas voulu dire cela, que c’est en fait presqu’un état de droit. C’est donc une âme qui erre vers la plénitude en prenant postures et postes successifs. Il vient de nous sortir qu’il avait des ‘inquiétudes’ sur les projets gouvernementaux de mise à mort des personnes en fin de vie. Laissons-le à ses inquiétudes et aux jugements. Les hommes d’Eglise sont ‘légitimement’ paniqués par les violences révolutionnaires en France. Peu d’hommes d’Eglise deviennent des martyrs en période non révolutionnaire. Ils se flinguent par contre souvent entre eux. Regardez le pauvre Mgr. Rey sanctionné pour ‘imprudence’. E. H. lisez la théologie de Benoît XVI ou le catéchisme de l’Eglise catholique au lieu de perdre du temps à tirer sur ces pauvres ‘fonctionnaires de Dieu’, en apparence. Nous ne pouvons juger le for interne de ces hommes aux mains consacrées. En cas de coup dur, une poignée peu nous surprendre. Soutenez les évêques vivants de la caravane qui file vers la Vie, et convertissez-vous de jour en jour en souffrant s’il le faut. Manifestement c’est votre cas.