Dans un accord établi avec l’alliance pour les vaccins GAVI, Moderna a accepté de fournir son nouveau vaccin Covid-19 au prix le plus bas pour les pays les plus pauvres du monde. Cet accord sera effectif à compter de 2023. Selon les experts de l’OMS, les taux de vaccination élevés en Afrique sont essentiels pour mettre fin à la pandémie de COVID-19. Pourtant les sociétés africaines sont peu touchées par le Covid et apparemment bien protégées par le recours fréquent à l’ivermectine ou à l’hydroxychloroquine.
Au mois de juin via un simple communiqué, Moderna avait annoncé de bons résultats pour son vaccin « bivalent » anti-Covid, c’est-à-dire capable de cibler la souche initiale du virus, mais aussi le variant Omicron. Le sérum Moderna est pourtant déjà connu pour ses effets secondaires notamment les risques d’inflammations cardiaques. Dans le passé, la Haute Autorité de Santé française et les pays nordiques ont déconseillé Moderna chez les moins de 30 ans. Moderna n’a pas fourni des données spécifiques concernant l’efficacité de son vaccin actualisé, baptisé mRNA-1273.214, qui serait efficace contre les sous-variants BA.4 et BA.5. Même si selon l’OMS, le taux d’inoculation au sein de l’Afrique est largement inférieur par rapport aux autres continents. Plus de 892 millions de vaccins ont été livrés à l’Afrique, dont 64% à travers le mécanisme COVAX. Gavi, l’Alliance du Vaccin, vient de conclure un accord avec Moderna pour la fourniture de vaccins actualisés pour les pays pauvres. Pourtant, l’Afrique n’en a pas besoin pour lutter contre le Covid. On comprend bien que le variant Omicron est devenu source d’une propagande panique pour tâcher d’imposer le vaccin au continent africain.
Jusqu’à 100 millions de doses de vaccins distribuées
En partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’autres organismes internationaux, GAVI prend en charge la direction de l’initiative COVAX. Les pays riches se sont engagés à attribuer des vaccins aux pays défavorisés dans le cadre de l’initiative Covax de l’ONU, un dispositif mis en place dans le but d’assurer une distribution équitable des moyens de protection contre le Covid-19.
Le programme s’engage à fournir 1,79 milliard de doses de vaccin contre le Covid-19 à 146 pays à faible revenu, africains pour la plupart. Environ 186 millions de doses distribuées sont produites par Moderna Inc.
La société de biotechnologie devrait fournir des doses de son vaccin basé sur la souche originale du SARS-CoV-2. Récemment, cet accord a été annulé et remplacé. Dans le nouveau contrat, Moderna a accepté de fournir jusqu’à 100 millions de doses de son vaccin bivalent aux pays à faible revenu.
Pour une distribution équitable des vaccins malgré le rejet de la vaccination
Au début de la pandémie, l’initiative COVAX avait du mal à réunir les doses de vaccins à fournir aux pays à faible revenu. L’offre était encore limitée et les pays riches avaient tendance à accumuler les stocks.
En réalité, les pays africains ne ressentent pas le besoin de la vaccination. Les vaccins accumulés en Afrique par les autorités n’ont même pas été utilisés. En effet, un certain nombre de pays avaient refusé 100 millions de doses de vaccin contre le Covid-19 proches de la date de péremption. Même cas pour le Japon, ou l’administration de 1.63 million de doses de Moderna a été suspendue.
Actuellement, de nouvelles négociations ont été menées en vue d’instaurer un équilibre entre l’offre et la demande. Selon le directeur général de GAVI, Seth Berkley, on vient de franchir une grande étape. L’établissement de cet accord avec Moderna permettra d’assurer l’accès équitable au vaccin contre le Covid-19. Seth Berkley a déclaré que le nouvel accord constituait une “étape essentielle pour un accès équitable” permettant aux pays à faible revenu d’utiliser les vaccins modifiés comme ils le souhaitent. Des négociations avec d’autres fabricants de vaccins seraient en cours d’après M. Berkley.
On comprend mieux ce qui se joue avec l’initiative COVAX, A l’heure où le rejet de la vaccination commence à gagner du terrain, on continue à légitimer les injections. Malgré les effets secondaires du vaccin reconnus par l’OMS un peu partout dans le monde, notamment en Europe (continent adepte du tout vaccinal). L’OMS n’envisage pas d’autres solutions que la vaccination. Elle n’a jamais reconnu l’efficacité d’autres alternatives comme l’efficacité de l’utilisation de l’ivermectine et de l’hydroxychloroquine.
Espérons qu’ils ne flancheront pas en continuant à refuser, sinon ils se retrouveront avec encore plus de morts qu’ici…