Dans une interview publiée sur Thinkerview, Gaël Giraud, économiste mainstream largement relayé par la caste, s'est fait des frayeurs. Il a affirmé qu'Emmanuel Macron déployait un agenda dicté par Rothschild, destiné à casser "l'état social". Beaucoup de Résistants y ont vu une marque de ralliement à leur thèse. C'est l'occasion de rappeler que l'état social est l'outil de domination favori de la caste. Loin de le casser, Macron l'utilise à plein pour acheter la paix sociale et la soumission du plus grand nombre.
Gaël Giraud, économiste, spécialiste en économie mathématique, directeur de recherche au CNRS
— @ElDictaTorOfficiel (@El_Dic_TatoR) October 29, 2022
"Macron est sous la coupe de David de Rothschild, il est son porte-flingue et exécute un programme dicté qui est la privatisation du monde et la destruction de l'état social " pic.twitter.com/L6fHtQXlCH
Si vous aviez du temps à perdre en ce week-end de pont, vous pouviez vous divertir en suivant la polémique animée, à son corps défendant, par Gaël Giraud, Jésuite et économiste mainstream qui suit son petit bonhomme de chemin médiatique pour lutter contre le réchauffement climatique et imaginer une société « inclusive » comme les bobos en raffolent. Ce chouchou des médias s’est commis dans une interview accordée à Thinkerview (voir ci-dessus), où il explique que Macron détruit l’état social pour faire plaisir à David de Rothschild, son mentor.
Il n’en fallait pas plus pour que ses propos soient relayés par tout ce que la résistance compte d’amateurs de « l’état social » et de pourfendeurs acharnés du néo-libéralisme. L’occasion était trop belle de rappeler combien « l’état social », loin d’être démembré par la caste, est au contraire savamment cultivé et développé pour mieux asservir la population.
C’est en cela que les amateurs de l’état social sont, en toute sympathie, les « idiots utiles » de la macronie, puisque l’état social est la continuation de la macronie avec les mêmes moyens.
Macron a-t-il démembré l’état social ?
La grande imposture de ceux qui jouent aux résistants en défendant becs et ongles l’état social consiste à faire croire que Macron « privatise » à tour de bras et qu’il brise l’état social. La réalité de la politique macronienne est exactement inverse, puisque le macronisme a permis d’atteindre les 60% de PIB de dépenses publiques, ce qui n’était pas arrivé dans l’histoire de France depuis un paquet de décennies, pour ne pas dire de siècles.
Ce graphique montre combien Macron est à la fois un champion historique de la dépense et de la recette publique. Expliquer qu’il démembre l’état social est donc totalement farfelu (mais il est vrai que ceux qui ont accès aux médias sont statistiquement ceux qui profitent le plus de la dépense publique).
C’est d’autant plus farfelu que les dépenses sociales dans le PIB n’ont jamais été aussi élevée que depuis l’arrivée de Macron au pouvoir. Comme le signalent les parlementaires dans leur rapport sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2023, les dépenses de santé (pour ne prendre que ce seul exemple polémique) ont bondi comme jamais depuis 2020, démentant purement et simplement les propos de Gaël Giraud :
Les dépenses, sur l’ensemble de ce champ, ont ainsi augmenté de 509 milliards d’euros en 2019 à 589,6 milliards d’euros en 2022. Cette augmentation de 20 % des dépenses de la sécurité sociale était à la fois inédite et indispensable.
Pour en avoir le coeur net, on mentionnera cette prévision de dépenses de sécurité sociale rapportée au PIB pour 2023, mentionnée dans le projet de loi :
Les dépenses de sécurité sociale (qui n’englobent pas toute la protection sociale ni toutes les dépenses sociales) avoisinent donc les 26% du PIB en 2023.
En tendance longue (les données récentes manquent pour dresser un tableau continu du phénomène), les dépenses sociales globales ont fortement augmenté avec Emmanuel Macron, notamment sous l’impulsion du COVID.
On le voit, l’ère Macron n’a produit aucune rupture significative pour les dépenses publiques globales, et encore moins pour les dépenses de protection sociale, qui ont atteint les 32% en 2020, après avoir stagné autour des 28% de PIB. Il faut remonter à 2000 pour retrouver des dépenses de protection sociale inférieur à 25 points de PIB.
On peut donc ici discuter de l’épaisseur du trait. Dans la pratique rien ne justifie le procès fait à Macron de détruire l’état social. Et il faut expliquer pourquoi Macron ne détruit pas ce fameux état social.
Pourquoi Macron s’appuie sur l’état social
L’un des grands fantasmes sur lesquels les étatistes fondent leurs critiques contre le macronisme tient à une dénonciation d’un prétendu libéralisme qui dominerait les politiques publiques et menacerait l’Etat en tant que protecteur de la population. Les chiffres que nous avons égrenés montrent amplement, me semble-t-il, que cette accusation tient de la posture idéologique (que nous détaillerons plus loin) et qu’elle ne repose sur aucune donnée sérieuse.
Il y a une bonne raison à cela : Macron, à l’unisson de la caste, a parfaitement compris que l’état social est un formidable outil de domination par temps agité. Il permet en effet « d’acheter » la paix sociale en redistribuant l’argent des classes moyennes aux classes sociales les plus remuantes.
C’est le sens du « quoiqu’il en coûte » : l’Etat verse des allocations à tire-larigot à tous ceux qui sont dans le besoin pour éviter les révoltes. Et cette politique est même devenue une sorte de mantra. La crise énergétique qui commence est essentiellement gérée à coups d’interventions publiques, de « bouclier énergétique » et autres formes dérivées de l’helicopter money préconisée par la théorie monétaire moderne.
Il faut comprendre ici que Macron, loin d’être un ennemi de l’état social, en est un fervent adepte, car cet état social procède du « panem et circenses » bien connu des empereurs romains. Pour calmer le petit peuple, on lui distribue du pain, on le divertit avec des jeux, pour qu’il s’endorme pendant que les riches s’enrichissent dans la plus parfaite connivence.
Great Reset et état social
Au demeurant, Macron n’a absolument rien inventé, puisque l’état social est au coeur du Great Reset, le projet propagé par Klaus Schwab à grands renforts de session du Forum Economique Mondial consacré au sujet. Comme je l’ai détaillé dans mon livre consacré au sujet, le Great Reset est d’abord et avant tout un projet de distribution massive d’argent public au bénéfice des plus pauvres pour calmer les esprits et éviter les révoltes contre la transition énergétique et la transition numérique.
Klaus Schwab a clairement prôné le retour du Big Government, qu’un Biden a docilement appliqué, et qu’un Macron applique sans clairement le dire. Je l’évoque ici.
En réalité, si l’on ne comprend pas que la caste parie aujourd’hui sur l’Etat pour asservir les populations et pour protéger ses hyper-profits, il me semble que l’on passe à côté de la compréhension du monde contemporain.
Pourquoi Gaël Giraud dit le contraire
Un Jésuite comme Gaël Giraud ne peut réellement ignorer tout cela, lui qui grenouille dans le monde bienheureux de la caste mondialisée, et lui qui reprend tous les mantras idéologiques de cette caste pour leur donner une apparence théorique.
D’ailleurs, au vu de la polémique que ses propos ont créée, il s’est empressé de redire son allégeance à la caste par un communiqué urbi et orbi :
Suite à des réactions légitimes au sujet d'un propos maladroit, dimanche dernier, sur Thinkerview, voici ma réponse. @_LICRA_ pic.twitter.com/IHQSZmwwrz
— Gaël Giraud (@GaelGiraud_CNRS) October 28, 2022
Il a donc suffi que les Inquisiteurs de Conspiracy Watch le rappellent à l’ordre, pour que Gaël Giraud entame un vaste rétropédalage, preuve que loin de s’émanciper de la caste, le Jésuite Giraud en est un zélé serviteur.
Et c’est probablement comme cela qu’il faut lire les propos de Giraud : en adepte fidèle et en bon propagateur du Great Reset, Giraud fait le bon élève en expliquant qu’on n’en fait jamais assez pour asservir le peuple ni pour l’endormir. Ce disant, il sait qu’il caresse dans le sens du poil tous les dupes de la gauche qui croient que le relèvement du pays passera par encore plus d’assistance, encore plus de redistribution des richesses, encore plus d’Etat et encore moins d’efforts.
La ruse du Great Reset est là : faire croire aux étatistes qu’ils sont contre le « système » alors qu’ils en sont simplement les idiots utiles. Tant de résistants de gauche s’imaginent combattre le projet de Schwab en préconisant la « solidarité », les dépenses sociales et les interventions à tout-va, quand, à leur insu parfois, ils se contentent de propager les idées qu’ils combattent.
prêtre et chercheur au CNRS : je pense qu’il faut choisir… On se demande parfois pourquoi la compagnie de Jésus a été dissoute une première fois…
et puis, sciences économiques : c’est plutôt un oxymore…
Bonjour M. Verhaeghe,
Je suis avec un grand intérêt vos analyses. Toutefois je m’interroge sur la faiblesse de leur radicalité et sur le fait que vous semblez ne pas aller au bout de vos raisonnements. Vous en restez apparemment à des concepts relativement grossiers (état social, caste, dépenses publiques… Quid de la nature de ces concepts. Sans vouloir vous donner de conseils, il serait intéressant de creuser ces questions sous le rapport des divergences d’intérêts de classe. Vous pourriez aboutir à la conclusion que une classe produit la richesse. Ce n’est pas la caste qui donc distribue du vent pour les raisons que vous exposez (nous sommes d’accord). Qui contrôle l’état ? Ce n’est pas le prolétariat qui produit la richesse. Donc il n’est pas d’état social car, Le capital contrôlant l’état le rend dictatorial par nature. Pourquoi la « caste » fait elle cela ? Peut-être pour survivre en tant que classe (une réponse positive à cette question implique nécessairement la question du complot) ? etc etc… Bref, j’ai l’idée de croire que vous maîtrisez parfaitement cette culture. Vos analyses ne peuvent la cacher totalement. Vous ne pouvez ignorer l’efficacité de ces concepts et leur origine. Je serais alors curieux de savoir pourquoi vous en restez à des discours dont vos détracteurs (nos ennemis de classe) se font un malin plaisir de qualifier de complotistes pour mieux vous discréditer. Ne serait il pas plus efficace de baser vos discours sur des analyses plus radicales et plus rationnelles ? Est-ce l’ombre de ceux qui se réclamaient de Marx qui vous gênent ? Vos non dits sont ils à objectifs politiques, idéologiques, stratégiques ? Votre article qui relatait une rencontre de bistrot avec un prolo de base était un bon début. Dommage que vous restiez au milieu du guet.
Bien à vous
Très juste, bravo Eric. Le jésuitisme bobo on a déjà donné au 18ème siècle.
David de Rothschild est sans doute son…
Aux USA la foule scande FJP, Fuck Joe Biden, devant Obama impuissant.
https://nicolasbonnal.wordpress.com/2022/10/31/devant-obama-la-foule-democrate-et-bigarree-hue-et-hurle-fjb-fuck-joe-biden-davos-et-le-mondialisme-ont-du-souci-a-se-faire-macron-ou-pas-reset-ou-pas-au-bout-de-trois-ans-covid-guerre-reset/
Fausse vidéo. C’est un montage.
Bobo tendance cheulou: cheveux teints et grosse écharpe de drama queen pour passer l’hiver sans combustible. Beurk. (je sais, on a dit pas le physique)
Le tour de passe passe de la bande du Davos est prodigieux d’habileté, quasiment imparable. Pour la raison que l’État national a créé ce pays et plein d’autres et que Davos s’en sert pour les défaire.
Parmi les défenseurs de l’État strictement national défenseur du petit, citons tout de même Pierre Yves Rougeyron, mais la voie est étroite: ???????? https://youtu.be/UxzaBqtZs50
l’instrumentalisation de tout et son contraire nous fera tourner en bourrique pour l’éternité. Tant que la crapulerie sera dominante je pense qu’il est inutile de montrer du doigt le libéralisme ou l’étatisme, même en supprimant les « ismes ». Voilà la force du verbe, voir au delà du mensonge de la prédation qui se fout aussi bien du libéralisme que de l’étatisme mais comme main droite ou main gauche de sa manipulation avec similitudes diverses et variées.
On peut abolir l’état, on peut abolir le capitalisme, le libéralisme, le socialisme, le prosélytisme, on peut tout effacer sur terre mais tant que la connerie restera dans les cerveaux on n’aura pas avancé d’un iota.
Dépenses (et recettes) en hausse d’un côté, Etat « social » de l’autre.
Les dépenses sont un fait objectif, indiscutable. L’Etat social demande à être précisé: y a-t-il moins de pauvres? Est-on mieux soigné? De toute évidence, non.
Par contre, les dépenses signent un interventionnisme croissant de l’Etat. Dans quels domaines, selon quelles priorités?
Cela me semble assez simple: tout ce qui permet au régime Macron de durer, à savoir éviter une explosion suite à une déroute économique (d’où l’aide aux entreprises) et juste assez de facilités à dépenser pour la classe moyenne. De manière à ce que le nombre de pauvres n’atteigne pas le seuil qui puisse conduire à une révolte. Finalement, l’Etat social est une notion assez large.
Avec deux précisions en arrière-plan: continuer à soudoyer sa caste de bureaucrates et d’énarques et « autoriser » les hausses de salaires dans les entreprises dont l’Etat est actionnaires, ce qu’a fort bien compris la CGT.
Toute cette polémique aura permis de passer habilement sous silence la phrase de Macron qui était sous-entendue au départ du propos de Gaël Giraud: « David [de Rothschild] est au courant de mon engagement, je suis son hedge, sa couverture », citée par Marc Endeweld, (2015) …
Vous avez raison de dire que l’état social est une notion assez large, je dirais même plus, floue. Quant il s’agit de réduire les droits des retraités et des chômeurs et de détruire le service public dont l’hôpital mais de dépenser des sommes faramineuses pour « acceuillir » la misère du monde d’une invasion migratoire soit disant incontrôlable comme le foutage de gueule de l’impuissance étatique à son égard.
D’écraser sous une fiscalité crapuleuse et charges crapuleux ainsi que des normes et bureaucraties sabotant la compétitivité des entreprises locales en permettant une mondialisation « exonérante » et des optimisations fiscales et paradis fiscaux pour le capitalisme de connivence ainsi que des subventions pour des idéologies faussement écolo-climatiques mais vrai pillage économique et tout cela pour un résultat : la dette et ses parois de la trappe que sont les taux d’intérêt et l’inflation de la masse monétaire évidemment bien orientée.
Nous devons plus croire ces escrocs professionels quant ils parlent de libéralisme ou de social, en fait c’est de l’inverse qu’ils mettent en oeuvre.
L’hôpital public n’a pas été créé pour soigner les gens mais pour assurer aux homme politiques un vivier électoral. Pourquoi y a-t-il 14 directeurs à Bichat alors que rien ne justifie leur existence ? Pourquoi les HLM sont-ils massivement occupés par des locataires qui n’ont rien à y faire ? Inversement, pourquoi les chômeurs n’ont-ils pas de représentation politique ou syndicale ?
Excellent article d’Eric Verhaegue. En effet, l’Etat social ou l’Etat providence existe toujours et n’a fait que se renforcer même si certains prétendent le contraire. LE socialisme n’est pas mort, il s’est tout simplement adapté au monde du 21ème siècle. A cause de l’Etat social, un peuple peut tout à fait être asservi et donc au service d’une « élite » qui essaie de s’accaparer tous les pouvoirs. Nous avons déjà vu cela au 20ème siècle.
On refait le match de Benoit Hamon, le PS bobo avec son revenu universel contre Fabien Roussel le coco partisan de la valeur travail.
Ou aussi l’étatisation (soviétisation) de la protection sociale contre les syndicats, les mutuelles et le système paritaire du CNR d’après 1946.
Juste une inconnue, où est le profit, si cet « état social » pèse tant ?
Réponse : la grande liquidation ?
Avec mes meilleures salutations à GG de la société de Jésus
Le Great Reset est une initiative utopiste, positiviste, prométhéenne, progressiste et technophile du Grand capital pour en finir avec la nature. Non seulement la nature humaine, mais toute la nature. Pourquoi? Parce que la nature est intrinsèquement gratuite et décentralisée, donc « anti-capitaliste », fondamentalement hors de contrôle et imprévisible. Effectivement, la gauche politique doit admettre que l’état social peut être subverti et détourné de sa fonction première pour devenir un outil de ce projet de contrôle total du réel par le capital. Mais les États ne sont que ce que l’on en fait, et ils peuvent aussi constituer des armes et des boucliers contre la Grande réinitialisation et le transhumanisme.
A chaque fois que je parle avec l’entourage de la soi-disant égalité ou égalitarisme à deux balles, je disais attention le seul problème avec cette vision des choses c’est le nivellement par le bas et non par le haut
Ils vont finir par réussir à créer une probable égalité en mettant de plus en plus de gens au régime de la pauvreté
Par contre je n’avais pas fait le lien avec l’état social afin de contrôler la populasse
Ce n’est pas idiot
C’est même plutôt bien pensé pour finir par nous gober
Quelle malfaisance, mais ça se tient
On est tellement matérialiste en plus que ça va sans doute marcher
Certainement des rebonds de résistance ici ou là mais à terme il y aura contrôle des populations si une révolte violente n’intervient pas
L’état de Macron est néo libéral pour ses maîtres et copains, pseudo social pour la population. Eliminer la possibilité d’émancipation de la France par l’explosion de la dette est plus approprié que parler social (Grèce, Italie).
Dommage que n’ai été abordées les caractéristiques déjà connues de l’euro numérique, et en particulier le niveau 1 de chaque compte privé fixé à 3000€. Ce n’est pas de la prospective, mais une réalité annoncée depuis juillet 1921 sur le site de la BCE.
Dommage également, quand on parle d’état social, de ne pas évoquer le point de non-retour que l’euro numérique couplé à l’ID numérique représente, et donc facilité de débrancher tout individu un tant soit peu récalcitrant, voire inutile, à la guise des dirigeants, comme l’a annoncé le blocage des comptes des camionneurs au Canada, la privation de tout revenu, jusqu’au chômage des soignants en occident, etc
Quelle liberté restera t-il dans le monde digital de Davos? = celle dont dispose les chinois confinés et affamés : taper sur des casseroles de leur fenêtre.
La Chine de Xi Jipping = Objectif très proche du Great Resset, le véhicule Gaia en moins. Xi n’en a pas besoin.
J’ai voulu regarder cette interview. J’ai arrêté à « justice climatique ». On comprend donc qu’on a affaire avec un profiteur du système. J’attends avec délice que ce triste sire traduise Xi Ping devant un le tribunal climatique.
Avec les socialistes, l’antisémitisme et les camps d’extermination ne sont jamais loin.
Je me demande pourquoi un jésuite a choisi Rothschild…
Je n’écoute pas ce curé (défroqué ?) mondialiste.
Je me permettrais d’expliquer les choses dans un esprit « écologique », chaque espèce défendant sa niche… Le chrétien Giraud, très « pape françois » veut d’abord la mort de l’égoïste classe moyenne blanche occidentale qui a abandonné la vraie religion et qu’on doit d’abord appauvrir et remplacer par l’assistance généralisée et l’immigration, ce qui produit le vrai peuple chrétien, l’enfant des bidonvilles, seul capable de vraiment motiver le grand coeur, celui du fils de milliardaire, occasionnellement ému par quelques « idées » quand il ne se passionne pas plus prosaïquement par les excessives chaleurs subies par sa station de ski.
Et puis il faut le comprendre, en voie d’appauvrissement, la classe moyenne occidentale est aussi saisie de démons terribles et cherche des justifications (la sobriété écologique) à son incapacité à consommer progressive, ce qui accroit son incapacité à acheter…
Les vraies classes moyennes égoistes, indiennes ou chinoises se foutent éperdument de la planète et ne veulent que se goinfrer. C’est à elles que le capitalisme mondialisé veut maintenant fourguer !
Je trouve qu’il y a un pas immense que vous franchissez trop aisément. Le fait de laisser croître un budget « dit social » ne veut pas dire que l’usage fait de ce budget est « social ». Si l’usage fait de l’argent de la sécu consiste à payer encore plus d’administratifs, d’acheter pour des fortunes des faux médicaments à des copains gourmands, de payer à un constructeur le loyer d’un bel hôpital et supprimer de petites structures, si l’argent sert à mettre sur pied une médecine informatisée dans les pharmacies et à supprimer la médecine humaine…. Alors, ce n’est pas social, c’est mafieux. Si le même traitement mafieux est appliqué à la poste, la SNCF, la production d’électricité… alors, quelles que soient les sommes budgétées, ce sera mafieux et pas social. Non, pour moi, Micron ne fait pas un état social, il utilise les restes de l’état dans un but d’appropriation mafieuse.
Entièrement d’accord!
Et puis cette réflexion pertinente de Casuffit (plus haut):
« Eliminer la possibilité d’émancipation de la France par l’explosion de la dette est plus approprié que parler social (Grèce, Italie). »
C’est aussi ce que je me dit: quel que soit le futur gouvernement, il sera à la merci des créanciers du pays. Certains ont voulu croire que Tsipras allait « sauver » la Grèce. Mais un état ne peut pas fonctionner sans argent, et cet argent doit être adossé à de la création de richesses.
Et que voit-on? le sabotage de notre appareil productif par la combinaison de prélèvements délirants (avec l’approbation de la gôôôche) et de charges administratives kafkaïennes.
Une précision: je passe de moins en moins de temps à lire les articles; je passe aussi vite que possible aux réactions, car il n’y a guère que là qu’on apprend des choses.
Bah, tant qu’on trouvera sur ce site des opinions différentes, parfois diamétralement opposées, ça reste sain, contrairement aux médias « mainstream ».
Pour aller dans le sens d’Olieric : ne pas confondre le petit hélicoptère monétaire en papier qui distribue ponctuellement une « infime » partie de l’argent public pour acheter la paix sociale, avec les dépenses faramineuses et inutiles consacrées au Covid qui elles, gonflent artificiellement la part d’investissement dans le social.