La France est devenue "l'homme malade de l'Europe". L’INSEE a publié, le 17 mai 2021, un tableau alarmant du solde des échanges extérieurs de la France, en comparaison avec ses voisins européens. Le gouvernement français se rend-il compte qu'au vu des piètres performances économiques françaises, la prétention de notre pays à donner une impulsion forte à l'approfondissement de l'Union Européenne est peu crédible. La présidence française de l'UE, au premier semestre 2022, se présente mal.
Il semble que la France ne soit pas en position exemplaire sur son commerce et sa gestion économique. En effet, son solde des échanges extérieurs est à -66,8 milliards d’euros, sur l’année 2020, avec un déficit commercial à lui seul de – 65,2 milliards d’euros Les exportations ont reculé (-15,9%), annulant l’effet du recul des importations (-13%).
Un gouvernement qui donne l’excuse du Covid...une pandémie pourtant européenne
Le rapport du commerce extérieur de la France de 2021 de la Direction générale du Trésor donne les chiffres pour expliquer ce solde négatif des échanges extérieurs.
De fait, la France connaît une baisse drastique de ses exportations ainsi que de ses importations (mais de façon plus modérée). Ce qui explique les chiffres très négatifs par rapport à nos voisins européens en termes de solde des échanges extérieurs,: notre pays est la lanterne rouge de l’UE.
Ces mauvais résultats sont en bonne partie dus à la crise du Covid qui a fait chuter les échanges sur deux secteurs majeurs des exportations de la France :
- le domaine de l’aéronautique, qui a chuté de 7,3 milliards d’euros depuis 2019
- et les services dans le domaine du tourisme notamment.
Le rapport indique, évidemment, que le secteur pharmaceutique sauve un peu la boutique…
La France, "homme malade de l'Europe".
Si l’on observe nos voisins européens, la France est en très mauvaise posture. Des pays comme l’Allemagne, l’Irlande, les Pays-Bas et même l’Italie – qui avait pourtant préoccupé ses voisins à cause de sa gestion de la crise sanitaire – enregistrent des soldes des échanges extérieurs largement positifs.
La France est bien devenue l’homme malade de l’Europe. Le décalage apparaît de plus en plus grand, entre les ambitions du Président de la République pour relancer la construction européenne autou d’une vision grandiose, et la réalité de la France lanterne rouge de la zone euro.
En janvier 2022, la France prendra la présidence de l’Union Européenne. Le Président s’apprête, dans le cas où il est candidat à sa réélection, à en faire un puissant argument de campagne. Mais la tendance des partenaires de la France sera plutôt de lui demander de balayer devant sa porte.
La France, le pays où le seul avenir est d’être fonctionnaire.
Quarante-sept ans à avoir laissé les clés dans les mains des pires cancres de la classe ne sauraient mentir.
Leur doxa théologique leur a fait tuer l’industrie en général et l’entreprise en particulier avec, en guise de couronnement, pause-caca qui a vendu à l’encan le peu d’entreprises sensibles qu’il restait (ce qui est tellement proche de la haute trahison que c’en est comme le cul et la chemise) – en con-séquence, quoi de plus normal que ce pays tombe maintenant de toute la hauteur que ses dirigeants montrent vis-à-vis de « leurs administrés ». Ajoutons-y la perte de l’autarcie alimentaire, dûe aux mêmes génies de la stratégie propective et qui va empirer dans les grandes largeurs, vu que dans la décennie à venir 52 % des 400k paysans seront en retraite et non-remplacés (les d’jeuns ne voulant pas émarger à la moitié du smic (au plus) en sus des multiples contraintes inhérentes au métier) – avec ça, le tableau est à peu près complet… à ce jour, parce que nous savons tous par expérience que lorsque nous pensons qu’ils ne peuvent plus faire pire, les suivants infirment systématiquement cette pensée.
Il y aussi de bonnes chances que ça ne soit pas terminé, car si les entreprises étaient leurs ennemis, on sent bien actuellement que le vent tourne vers l’Homme de la rue, ce qui veut dire que nous n’en sommes qu’au début de la fin et que l’agonie de ce pays, avant dépeçage par une quelconque troïka europénne au même titre que la Grèce, sera longue et extrêmement douloureuse, enfin, pour les gens normaux, parce que eux continueront à se goberger aux frais du mougeon-tribuable…
Il est plus qu’évident que lorsqu’on a une armée pléthorique de fonctionnaires, des charges salariales abscons et qu’on investi dans le marché des fariboles, il est impossible au plus haut degré de pouvoir vendre quelque produit que ce soit à 15 ou 20% plus cher que le moindre de nos compétiteurs, la responsabilité pleine et entière du petit mignon poudré est avérée.
La France officielle ne s’occupe plus de faire mieux, elle cherche à « plaire » à ceux que les dirigeants, voire la classe politique toute entière, ont mis leur avenir et de fait l’avenir de tout le pays, entre leurs mains. La France a perdu sa souveraineté. Ceux qui tiennent les rênes du pouvoir travaille à l’effacer, depuis les mémorables prises de position souverainistes de Chirac-De Villepin, contre la guerre contre l’Irak.