Alors qu'un pays comme Israël a vacciné 56 % de sa population, les autorités de Hong-Kong ne trouvent pas preneur pour les vaccins qu'elles ont commandé et craignent qu'ils arrivent à la date de péremption. En fait, ce qui se joue à Hong-Kong, c'est la méfiance des individus face à l'injonction des autorités au moment où la main de Pékin se fait de plus en plus lourde dans le "port parfumé".
Hong-Kong se retrouve avec un stock de vaccin Pfizer de BioNTech qui arrivera à échéance à la fin de l’été. Or à ce jour, seulement 14% de la population a reçu deux doses. La question se pose : comment les écouler ? En effet la population présente une défiance prononcée sur la vaccination anti-Covid…
Si l’on en croit les commentateurs, deux options s’offrent aux autorités : faire don des vaccins à des pays qui en manquent comme l’Inde ou l’Argentine, ou jeter les plus de deux millions de doses qui arrivent à expiration. Apparemment, le gouvernement de Hong Kong n’est pas prêt à une épreuve de force avec sa population – sur ce point. Il faut dire que l’on est dans le contexte de la politique pragmatique de traitement du COVID 19 qui caractérise l’Asie-Pacifique: dès le printemps 2020 on a misé autant sur la prévention et les traitements précoces que sur la vaccination.
Une politique qui veut encourager la vaccination
Le gouvernement de Hong Kong a mis en place des compensations, en cas d’effets secondaires après vaccination anti-Covid. La tête du pouvoir exécutif, Carrie Lam, incite à la vaccination mais a refusé explicitement, le 25 mai, la compensation financière aux citoyens en échange de la vaccination. Cependant, l’effet négatif, en termes psycho-sociologiques, est le développement de la méfiance à l’égard du vaccin.
Pour l’anecdote, on notera que quelques jours plus tard, l’assureur Axa Partners, dont fait partie Axa Hong Kong l’administrateur tiers en charge de ce fond d’indemnité, fut victime d’une cyberattaque…
Les Hong-Kongais rebelles
Il faut envisager le refus du vaccin dans un contexte plus large. La population subit depuis deux ans maintenant une mainmise renforcée de Pékin sur la péninsule. Elle se méfie de Carrie Lam vue comme une simple courroie exécutive du Parti Communiste Chinois. Dans tous les cas, le pouvoir exécutif local ne fera pas de la vaccination un motif d’épreuve de force avec la société à laquelle on a imposé à l’été 2020 une “loi sur la sécurité nationale”.
Le gouvernement hésite, pour autant, à donner à d’autres pays des vaccins qu’il a payés à prix d’or et dont il va devoir débourser l’acheminement vers les pays demandeurs, dans les conditions strictes de réfrigération que nous connaissons, Hong Kong se trouve face à un dilemme.
Il a le choix entre donner ses vaccins et voir croître la défiance de la population vis-à-vis de ceux-ci et du gouvernement, ou bien les conserver avec le risque de devoir en jeter, une fois la date de péremption passée, ce qui signifierait l’échec de la communication sanitaire mise en place par les dirigeants.
ils ont raison les gens de Hong Kong . Car ils ne veulent pas engraisser les trusts de la pharmacie Américaine . En plus cela ne se justifie pas , car à peine plus mortel que la grippe ordinaire . Il suffit d’appliquer le protocole Raoult des les 1ers symptômes de SRAS COV2