Un article de "mise au point" que j'ai consacré récemment au mouvement identitaire m'a valu de nombreuses réactions désobligeantes de la part de lecteurs zemmouristes. Au moment où commence le débat parlementaire sur l'immigration, il m'a semblé nécessaire de revenir à cette question en examinant ce que j'appelle le trilemme de Zemmour, c'est-à-dire l'impossible coexistence dans une même politique publique de la fermeture des frontières aux migrants, le maintien d'un degré élevé de protection des salariés français, et l'atteinte d'une forte croissance économique. Ce postulat est pourtant au coeur de l'espérance portée par les admirateurs de Zemmur. Je vous explique pourquoi, de mon point de vue, il s'agit d'un leurre.
Je ne reprendrai pas ici la totalité de la littérature grise produite par les admirateurs d’Eric Zemmour sur la question de l’immigration et du travail immigré en France.
Je me contenterai de résumer le débat qui occupe ce post en expliquant (mais je ne doute pas qu’un certain de commentateurs caricatureront haineusement ce résumé de bonne foi dans une espèce de hargne dont j’ai désormais l’habitude) que la fermeture de la France à l’immigration pose la question de la main-d’oeuvre. Si nous voulons réellement arrêter l’immigration africaine en France, et au besoin « chasser » les musulmans qui ne répudient pas leur religion, comme le laissait entendre Damien Rieu dans l’interview qu’il nous a donnée, combien de Français accepteront d’occuper les emplois laissés vacants, indispensables au cours actuel de notre économie ?
Cette question est l’angle mort, me semble-t-il, du zemmourisme. C’est une question économique, et le candidat Zemmour nous a montré son indifférence, voire son désintérêt pour ces questions. Il est vrai que, s’agissant d’un salarié du Figaro et de CNews, il n’a jamais vécu l’urgence rencontrée par de nombreux chefs d’entreprise français, confrontés à une pénurie aiguë de main-d’oeuvre. Et j’ai bien entendu le mépris affiché par de nombreux militants du bloc identitaire vis-à-vis de ces questions de prospérité économique, qu’ils jugent secondaires, voire vulgaires, au regard du péril dans lequel se trouve ou se trouverait notre civilisation occidentale face à l’arrivée massive d’immigrés.
La réponse identitaire à la question de la main-d’oeuvre
Sur ce sujet, j’ai commencé à lire, dans la littérature identitaire que j’ai survolée, une idée simple : les Français ne veulent plus occuper certains emplois, notamment dans la restauration, parce qu’ils sont mal payés. Une revalorisation des salaires (l’exemple des éboueurs est souvent cité) règlerait la question des pénuries de bras.
Dans cette perspective, la pensée zemmouriste suggère donc que la société française serait bien plus prospère sans « l’armée de réserve » de l’immigration qui exerce une pression à la baisse sur les salaires. Le départ des immigrés, dans cette vision du monde, permettrait d’améliorer le niveau de vie du prolétariat français, et de produire ainsi une croissance économique avec un degré élevé de protection sociale : un droit du travail toujours aussi fourni, une sécurité sociale généreuse et un service public pléthorique.
Au fond, l’un des effets de l’immigration serait de limiter, par la concurrence de la main-d’oeuvre étrangère, le niveau de protection auquel la main-d’oeuvre française devrait légitimement accéder.
Je sais que, parmi les identitaires, certains ont bien compris que cette représentation était un fantasme mensonger, et qu’interviendraient d’importantes modifications dans la morphologie de notre société, notamment dans son ouverture aux autres espaces économiques, si nous devions réduire brutalement la part des immigrés dans notre population. Pour l’instant, j’écarte ce sujet pour ne retenir que l’hypothèse la plus habituelle : on renvoie les musulmans dans leur pays, et on les remplace par des Français mieux payés, ainsi, tout ira mieux.
Une hypothèse de gauche non documentée
Je voudrais signaler ici que cette idée selon laquelle l’augmentation des salaires règlerait de façon simple et pour ainsi dire définitive la question de la pénurie de main-d’oeuvre qui explique largement le recours à l’immigration, n’a fait, à ma connaissance, l’objet d’aucune étude ni documentation sérieuse dans le monde identitaire. Elle relève du credo, ou de la croyance, dont je voudrais montrer aujourd’hui l’incohérence, et les risques systémiques majeurs auxquels elle nous expose.
Pour ce faire, je voudrais commencer par pointer la saisissante proximité entre ces croyances et les doctrines de gauche selon lesquelles une augmentation massive des salaires serait productrice de prospérité dans notre société. Sur ce point, identitaires et mélenchonistes ne sont pas loin de tenir le même discours : au fond, le problème, ce serait le capital qui se rémunérerait trop au détriment des salaires. Simplement, dans le cas des mélenchonistes, l’augmentation des salaires devrait bénéficier à tous les salariés, dans le cas des identitaires, elle ne devrait bénéficier qu’aux Français.
Hors ce point de divergence, il existe un bloc mélenchono-identitaire qui dénonce l’entreprise et les entrepreneurs, volontiers taxés de libéralisme, ou de néo-libéralisme, comme les principaux responsables des difficultés du pays. Ce « narratif » donne lieu à quelques variantes, dont l’ossature commune consiste à dénoncer le libéralisme et à revendiquer une meilleure place pour le travail, au détriment du capital, dans notre organisation économique.
Ce bloc mélenchono-identitaire pose un axiome : la hausse des salaires améliorera la prospérité collective, qui constitue son impensé radical.
C’est cet impensé qu’il faut éclaircir aujourd’hui, dans sa version identitaire : pouvons-nous vraiment espérer une dynamique vertueuse dans une société où le départ de certains immigrés, où la fermeture des frontières aux nouveaux arrivants, s’accompagnerait d’une hausse des protections pour les salariés, en particulier d’une hausse des salaires ?
Je ne le crois pas, et j’aimerais expliquer pourquoi.
Fermeture des frontières et prospérité collective
Nous allons éviter ici de nous replonger dans les manuels d’économie et dans les théories de la croissance. Je voudrais me contenter de poser le sujet démographique qui se pose dans la France d’aujourd’hui. Dans la pratique, nous entrons dans une phase de baisse de la natalité, qui n’est peut-être que temporaire, mais qui donne une acuité particulière à la question de l’immigration.
D’ores et déjà, l’offre de biens est limitée par la pénurie de main-d’oeuvre, qui est en partie comblée par des arrivées de migrants. Selon les chiffres officiels, la France délivre chaque année entre 200.000 et 300.000 titres de premier séjour à des étrangers.
Dans l’hypothèse où les politiques publiques se contenteraient de bloquer toute entrée en France, il faudrait donc, bon an mal an, se priver de 250.000 arrivées nouvelles sur le marché du travail.
Ces chiffres ne concernent bien entendu que l’immigration légale. Celle-ci intervient en moyenne après cinq ans de présence sur le territoire. On peut donc penser qu’il existe un silo de plus d’1 million de travailleurs clandestins (peut-être d’1,5 millions) en France, qui attendent patiemment la délivrance d’un titre de séjour.
Supposons que les pouvoirs publics parviennent à juguler ce phénomène, cela signifierait qu’il faudrait remplacer près de 300.000 étrangers chaque année, plus un stock d’1,5 million de clandestins.
Une autre façon de présenter la même idée consiste à dire que la population active en France baisserait brutalement de plusieurs centaines de milliers de personnes pour préserver notre identité nationale.
Peu d’observateurs ont conscience que ces arrivées de 250.000 étrangers chaque année s’accompagnent de créations d’emplois bien supérieures. En moyenne, la France crée environ 100.000 emplois nouveaux par trimestre, qui permettent d’absorber les flux démographiques endogènes et exogènes. Ainsi, entre fin 2019 et la mi-2022, la France a créé plus de 800.000 emplois salariés privés, si l’on en croit l’INSEE. Cette hausse est intervenue alors même que l’épidémie de COVID sévissait et qu’une récession historique intervenait.
Ces créations ne sont évidemment possibles que grâce à une complémentarité entre la croissance de la population française et l’arrivée d’étrangers. En fermant les frontières, les créations d’emploi due à notre croissance économique, même faible, seront forcément moins nombreuses.
Mécaniquement, la fermeture des frontières posera donc un problème d’emploi qui obligera à freiner la croissance, et qui obligera à augmenter le taux d’activité des natifs.
En l’état, on peut en tout cas penser que la fermeture des frontières fragilisera la croissance économique telle que nous la connaissons depuis plusieurs décennies. Sauf à changer de modèle pour absorber ce choc, il faut avoir conscience que de nombreux emplois ne pourront être créés faute de candidats suffisants, quel que soit le niveau de salaire.
Augmenter les salaires, une solution miracle ?
J’ai bien entendu l’argument selon lequel une augmentation des salaires contribuerait à convaincre les Français natifs de revenir sur le marché du travail plutôt que de se « contenter » de percevoir des minima sociaux. Sur ce point, redisons-le, faute de statistiques ethniques, il est difficile de proposer des chiffres crédibles. On sait seulement qu’il existe environ 4,5 millions de bénéficiaires de minima sociaux en France, sans connaitre leur nationalité. Si l’on en croit les leit-motiv identitaires, on peut penser que les étrangers sont sur-représentés dans ce « bloc ».
Parmi eux, on compte 630.000 bénéficiaires du minimum vieillesse, et 1,2 millions de bénéficiaires de l’allocation adulte handicapé. Autrement dit, on peut penser que près de la moitié des allocataires sociaux sont très éloignés du marché du travail parce que retraités ou handicapés.
Au total, « l’armée de réserve » ne compte donc guère plus de 2 millions de personnes à remettre au travail. La France compte par ailleurs 2,6 millions de chômeurs indemnisés. C’est une vision très théorique et naïve de croire que ce chiffre correspond à 2,6 millions de salariés disponibles, ne serait-ce que par le seul fait du chômage par friction, qui suppose qu’il existe un temps incompressible entre deux emplois. Là encore, insistons sur ce point, ces cohortes comportent probablement des étrangers que les identitaires auront la tentation de chasser.
Mais, en étant large, on peut considérer qu’il existe aujourd’hui une réserve de 4 millions de personnes, dont une proportion probablement non négligeable d’étrangers.
Supposons que le retour de ces personnes sur le marché du travail ne dépende que du montant du salaire qui leur serait versé pour les « remotiver », se pose la question de savoir à partir de quel montant ces personnes décideraient de travailler à nouveau plutôt que de bénéficier de minima sociaux.
Par construction, on part du principe que ces personnes réclameraient un salaire supérieur à celui que le titulaire immigré du poste percevait, sans qu’on ne puisse connaître la proportion exacte de l’augmentation. Dans tous les cas, ces augmentations salariales constitueraient un choc « asymétrique » pour l’économie française, dans la mesure où, mécaniquement, le coût du travail augmenterait brutalement.
Si l’on admet l’hypothèse que les revalorisations de salaires devraient d’abord concerner les emplois les moins faciles à pourvoir, c’est-à-dire les moins qualifiés et les moins payés, on mesure l’impact global de la mesure : le serveur de restaurant serait soudain payé 3.000 ou 4.000€ nets, soit 6.000 ou 7.000€ chargés pour son employeur.
Les conséquences de cette décision sont doubles :
- premièrement ces augmentations de salaires créeraient une inflation galopante, les employeurs étant obligés d’augmenter leur prix pour préserver la rentabilité de leur activité. Le niveau de vie de l’ensemble de la société en serait affecté, et il est très probable que tous les salariés demanderaient rapidement des rattrapages identiques de salaires qui produiraient une inflation galopante,
- deuxièmement, nos produits exportables (notamment nos produits agricoles, fortement dépendants de la main-d’oeuvre immigrée saisonnière) perdraient en compétitivité-prix et les débouchés pour nos produits diminueraient rapidement.
Autrement dit, une augmentation brutale des salaires pour ramener les Français à l’emploi produirait une baisse du niveau de vie en France, une forte inflation et une récession économique avec toutes les tares que nous lui connaissons depuis trente ans : désindustrialisation, déséquilibre de la balance extérieure, chômage de masse.
Bref, la politique d’augmentation des salaires provoquera une catastrophe économique, sans que l’on soit sûr qu’elle ait un effet direct sur l’emploi des natifs. En effet, l’équation selon laquelle la motivation d’un salarié se résume au salaire qu’il perçoit témoigne d’une singulière méconnaissance de la réalité humaine.
En économie ouverte, la compétitivité est une loi terrible
Ce qu’il faut comprendre, c’est que toute augmentation brutale des coûts de production en économie ouverte se traduit par une baisse de la compétitivité. Autrement dit, augmenter fortement les salaires chez Peugeot, chez Renault, chez Citroën, obligera à augmenter le prix de nos automobiles, donc à les vendre moins bien que les automobiles étrangères qui ne seront pas soumises aux mêmes contraintes. Dans la durée, cette distorsion salariale n’est pas supportable, sauf à accélérer le phénomène de désindustrialisation dont nous souffrons depuis longtemps.
Les apprentis sorciers identitaires devraient alors se positionner de façon très claire :
- soit ils renoncent à l’économie de libre-échange, décident un Frexit et rétablissent des barrières douanières pour empêcher la concurrence directe des produits tchèques, polonais, allemands, italiens, espagnols, bien moins chers que les nôtres
- soit ils actent l’échec calamiteux de leur politique et réouvrent les frontières
- soit ils expliquent aux natifs qu’ils doivent désormais travailler dans les mêmes conditions que leurs prédécesseurs immigrés, avec des salaires bas et une véritable docilité vis-à-vis de l’employeur et de ses instructions.
Dans tous les cas, les Français ne tarderont pas à comprendre que l’avenir radieux que certains leur avaient promis en arrêtant brutalement l’immigration, mesure qui leur était présentée comme une baguette magique, est profondément déceptive. L’augmentation de salaires qu’elle entraînera sera funeste pour notre économie et l’ensemble du niveau de vie baissera durablement.
L’hypothèse protectionniste du Frexit
J’entends d’ici les adeptes du protectionnisme se réjouir : la France serait contrainte d’entrer dans la voie du Frexit pour éviter des pertes de marché colossales, et des faillites en série. Par la même occasion, l’euro imploserait.
Certains, je le sais, imaginent que cette voie nous délivrera d’efforts en tous genres. J’ai eu l’occasion de dire que le Frexit nous obligera à diminuer très fortement nos dépenses publiques et notre bureaucratie. C’est pourquoi je soutiens cette solution, qui est le meilleur moyen de nous libérer de la domination d’un Etat obèse. Mais je sais aussi que des marchands de soupe font croire le contraire et prétendent que le Frexit permettra de s’endetter encore plus et d’augmenter les protections accordées aux Français. C’est un leurre.
Dans tous les cas, le Frexit et la disparition de l’euro auront des conséquences mal mesurées aujourd’hui. En premier lieu, le coût des produits importés augmentera fortement. Finis, les téléphones portables à un euro, et les billes d’avion à trois francs six sous pour faire le tour du monde. Notre monnaie entrera sur le terrain glissant des dévaluations régulières, et le contrôle des change sera rétabli pour éviter la fuite des capitaux.
Mitterrand a testé la formule en 1982, et certains s’en souviennent encore.
Comme la réalité a imposé, en 1983, le tournant de la rigueur, la France du Frexit sera rapidement obligée de remettre en cause les protections en tous genres qui se sont multipliées depuis le traité de Maastricht. Et là encore, les Français découvriront que les apprentis-sorciers qui les dirigent leur ont promis la lune, mais les condamnent au bagne.
L’hypothèse de la compétitivité
De façon probable, peu de Français assumeront le désordre du Frexit et de la sortie hors de la zone euro. Face à l’échéance, les Français majoritairement préféreront rester dans le peloton, sachant que le Frexit lui-même les obligera à remettre en cause, à terme, les protections dont ils bénéficient, que soit avec le code du travail ou avec la sécurité sociale.
L’interruption de l’immigration obligera à expliquer que les salaires ne sont pas trop bas en France (le salaire moyen chargé est de 2.800€ aujourd’hui), mais qu’il faut se retrousser les manches pour travailler au tarif auquel les immigrés travaillent ou travaillaient. C’est le choix de la compétitivité pour préserver ce qui nous reste de parts de marché en France et à l’étranger.
Pour beaucoup de Français « identitaires » qui s’imaginent appartenir au camp du bien victime des forces du mal, le réveil sera terrible. Il ne sera pas seulement celui d’une désillusion vis-à-vis de leaders politiques qui ont menti. Il sera aussi celui d’un relèvement douloureux, avec le devoir d’accepter des emplois difficiles et ingrats, dans des conditions d’exercice plutôt désagréable de l’autorité patronale. La concurrence sera rude, en effet, et les marges de manoeuvre pour « souffler » seront extrêmement réduites, faute d’un matelas démographique suffisant.
Le trilemme de Zemmour
Il existe une terrible loi politique, selon laquelle il ne suffit pas de rêver d’une réalité pour qu’elle survienne.
En matière d’immigration, cette règle s’applique.
Dans la pratique, on ne peut pas décréter, comme je viens d’essayer de le montrer, qu’il suffit de rayer l’immigration d’un trait de plume pour revenir à une dolce vita toujours plus bienveillante et mieux payée.
En réalité, il existe un trilemme de Zemmour :
- soit on ferme les frontières et on augmente les protections, dont les salaires, mais, dans ce cas, l’économie s’effondre
- soit on veut préserver notre niveau de protection et bénéficier d’une croissance prospère, dans ce cas, il faut continuer à accueillir des immigrés,
- soit on veut se passer des immigrés et avoir une croissance acceptable : dans ce cas, il faudra dire aux chômeurs français qu’ils doivent remplacer les salariés immigrés sans augmentation de salaire et en acceptant les mêmes conditions de travail.
Encore s’agit-il là d’une simple hypothèse de maintien au minimum, sans véritable ambition de croissance collective.
Dans tous les cas, il ne sera pas possible de conjuguer les trois objectifs.
Bonjour, renvoyer tous les immigrés sans travail , ferait de grande économie sans entraver la production et la compétitivité par la diminution des charges correspondantes à ces départs.
De plus recruter des compétences étrangères est bon pour la France, mais néfaste pour les pays exportateurs de main d’œuvre. Reste la question de la contrepartie des aides sociales ( formation, travail etc)
Le renvoie des prisonniers étrangers est aussi un gain très acceptable .
En clair mépriser notre immigration.
Marre des caricatures haineuses moi!! Assez de hargne et de mépris!
En résumé, Maîtriser notre immigration
Et intégrer ceux qui viennent ou qui restent, c’est-à-dire réforme totale de l’Educ Nat.
L’augmentation des salaires serait possible si moins de charges, autrement dit, cure d’amaigrissement de l’Etat ses agences, ses institutions inutiles et comités théodule.
La TVA sociale serait aussi une piste à explorer.
Je peux entendre les arguments économiques présentés dans cet article, mais à moins d’avoir été distrait , je n’ai pas vu de considérations sur les dangers d’une arrivée massive d’immigrés de religion musulmane, de civilisation hostile depuis toujours à la nôtre.
De plus, cet article suppose que tous les immigrés apportent leur » force de travail »à la France, comme on l’entend trop souvent, ce qui est loin d’être la cas.Il suffit d’ouvrir les yeux dans la vie courante;
Alors, l’immigration, oui, mais une immigration européenne et chrétienne.
Exactement. Eric raisonne en mondialiste anhistorique : des citoyens du monde déguisés en travailleurs dépourvus de racines culturelles qui façonnent le pays conquis. Si je vais travailler à Dubaï ou à Casablanca, ce n’est pas pour devenir musulman, bien au contraire. De même si je plante des éoliennes ou des minarets sur le territoire de ma patrie terrestre, je détruis la mémoire des paysages.
-Occitania24 que je remercie vivement explique la réalité concrète des présences communautaristes sur des territoires accaparés.
-Michel explique clairement les choses.
@garcia Parfaitement, ce choix doit exister porté par Zemmour &ses identitaires. Le fait que l’option intéresse peu de votants est à la fois révélateur et temporaire. Dans le trilemme de maqueron il sera possible d’avoir la misère ET l’invasion ET les soins dictés par les labos.
1) Le Japon prouve que ce trilemme est faux.
2) La campagne française (hé oui) prouve aussi que ce trilemme est faux : on y voit souvent des emplois occupés par des Français qui seraient occupés en ville par des immigrés.
La France peut, et doit, se passer d’immigration. Ensuite nous nous adapterons. L’ordre des priorités est dans ce sens.
Je confirme. Même les cantonniers sont français, et les éboueurs aussi.
Il me semble que cet article oublie de nombreux aspects qui fragilisent son raisonnement. En particulier, il fait l’impasse sur les coûts massifs de l’immigration. La population immigrée coûte bien plus qu’elle ne rapporte : part déterminante dans les dépenses sociales, taux d’emploi très inférieur à celui des natifs, tensions provoquées pour l’accès au logement notamment social, dépenses induites liées à la délinquance et à la criminalité, et bien d’autres facteurs encore, dont les transferts financiers vers les pays d’origine. Soulager le pays d’une part de tout cela réduira les déficits et donnera des marges de manœuvre considérables, dont les baisses d’impôts et de charges. Le sujet est évidemment complexe et le débat tend souvent à « simplifier » les positions que l’on critique, en l’occurrence celles de Reconquête. Attention à ne pas y perdre le réel. Les entrées massives ne peuvent plus être supportées par le pays, ni socialement, ni économiquement, ni humainement. Voir le texte intéressant de M. Brochant publié récemment. Bravo et merci pour le travail réalisé par le courrier des stratèges et Éric.
Avignon : ville à l’arrêt à partir de 17h30 pour cause de match entre le Maroc et l’Espagne. Après la victoire, la ville fut bouclée avec impossibilité pour les non fêtards de circuler normalement. Est-ce normal ? Pourtant c’est un fait et les natifs ne se sentent plus chez eux.
Est ce que l’immigration est la réponse à l’indigence civilisationnelle voulue par les élites (contraception, avortement, dévirilisation de la société, perte de la valeur du travail concomitante avec la montée de l’hédonisme etc) ? Pour ce qui me concerne la réponse est non.
Citons ici Aristote : «Est aussi [facteur de] sédition l’absence de communauté ethnique tant que les citoyens n’en sont pas arrivés à respirer d’un même souffle. Car de même qu’une cité ne se forme pas à partir d’une masse de gens pris au hasard, de même ne se forme-t-elle pas dans n’importe quel espace de temps. C’est pourquoi parmi ceux qui ont, jusqu’à présent, accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux ou pour les agréger à la cité, la plupart ont connu des séditions. Ainsi des Achéens fondèrent Sybaris avec des Trézéniens, puis les Achéens devenus majoritaires chassèrent les Trézéniens, d’où la souillure qui échut aux Sybarites. Et à Thourioi des Sybarites entrèrent en conflit avec ceux qui avaient fondé cette cité en même temps qu’eux parce qu’ils s’estimaient en droit d’avoir plus qu’eux sous prétexte que c’était leur propre pays : ils en furent chassés. À Byzance les nouveaux arrivants, pris en flagrant délit de conspiration, furent chassés par les armes. Les gens d’Antissa chassèrent par les armes ceux qui fuyaient Chios et qu’ils avaient accueillis. Les gens de Zancle ayant accueillis des Samiens, ceux-ci les chassèrent de chez eux. Les Appoloniates du Pont-Euxin connurent des séditions après avoir introduit des étrangers chez eux. Les Syracusains, après la période des tyrans, ayant fait citoyens des étrangers, en l’occurrence des mercenaires, connurent des séditions et en vinrent aux armes. Les gens d’Amphipolis, ayant accepté des colons de Chalcis furent en grande majorité chassés par ces derniers.» A ne pas en douter, ce qui arrive dans nos villes – comme je le constate dans la mienne – se nomme aussi sédition et il arrivera que les natifs soient aussi chassés par les séditieux.
Wibin kizattendent le Portugal en quarts, ce sera pas la même limonade. Une avalanche de buts a enseveli l’équipe de Suisse corrigée 6—1 par les Lusitaniens sans Cristiano titulaire.
Alors que nous avons 6 millions de chômeurs et le taux de chômage le plus élevé d’Europe, c’est un non-sens que de continuer à ouvrir les vannes. Nous n’avons à offrir à ces nouveaux arrivants qu’une vie de mendiants ou d’assistés. Est-ce vraiment ce que nous voulions pour eux ?
« Ainsi, entre fin 2019 et la mi-2022, la France a créé plus de 800.000 emplois salariés privés ». Ça demande confirmation ! Comment se fait-il que cela n’ait pas d’effet ni sur le PIB ni sur la croissance.
Ou alors il s’agit de chômeurs en fin de droits qui sont devenus auto-entrepreneurs et qui gagnent des clopinettes…
Attention l’INSEE est très forte pour trafiquer les chiffres.
Oui, j’ai un doute. Il s’agit peut-être d’emplois totaux (y compris création d’auto-entreprises). Il faut considérer aussi la précarité ou non des emplois et le solde emplois créés – emplois détruits…
Racisme et anti-racisme travaillent main dans la main.
Le monde actuel est fermé et recroquevillé sur une seule dimension et un seul aspect de l’univers, sa dimension matérielle. cette vision unidimensionnelle se retrouve dans ce que l’on désigne aujourd’hui avec les termes « racisme » et « anti-racisme ».
Ces deux positions procèdent d’une même vision du monde, matérialiste et quantitative. Aussi, leur opposition est fausse et concoure, de façon complémentaire, à renforcer le système moderne, le premier par dénigrement et réductionnisme, le second par assimilation puis dilution. Elles conduisent à reconnaître ou à façonner et à glorifier une race unique. D’ailleurs, il est probable qu’à l’ultime fin de notre cycle, lorsque l’humanité sera entièrement « antéchristique », « racisme » et « anti-racisme » se rejoindront pour célébrer la même société.
On peut établir une relation entre d’une part « racisme » et nationalisme, d’autre part « anti-racisme » et collectivisme. Il y a là deux étapes du développement du monde moderne. Le collectivisme s’applique généralement avec le système communiste.
Ce que l’on nomme « racisme » consiste principalement à admettre des différences entre les races et à accorder à l’une d’entre elles la supériorité. Cette dernière tentation a toujours plus ou moins existé. Elle est humaine et se rapporte à l’orgueil et à la vanité qui sont deux aveuglements. Toutefois, le « racisme » ne s’est pleinement développé qu’avec le monde moderne. Celui-ci en réduisant le monde à une seule dimension lui a offert un terrain de prédilection. Le « racisme » fut pratique pour briser l’unité spirituelle et les liens qualitatifs entre les peuples pour y substituer l’orgueil, l’étroitesse d’esprit, l’impérialisme, et les obliger à se livrer une surenchère désastreuse pour la domination du monde.
Le « racisme » se fonde sur les formes. Il peut être biologique, ethnique, culturel, religieux, financier, idéologique ou autre. Il est foncièrement uniformisant.
Sauf exception, le « racisme » ne peut guère se développer dans les sociétés tradionnelles. En effet, celles-ci sont polydimensionnelles. Le système des castes en constitue une illustration.
Les sociétés tradionnelles étant orientées vers le supra-humain, la subversion anti-traditionnelle a détourné les hommes, afin qu’ils se replient vers l’humain. La contre-tradition les assujettit à l’infra-humain. L’un de ses vecteurs est le collectivisme. Celui-ci va de pair avec la contre-Tradition et l’« anti-racisme ».
L’« anti-racisme » est le complément et le continuateur du « racisme », tout comme la contre-Tradition succède à l’anti-Tradition. Lui aussi réduit le monde à une seule de ses formes. Il prône l’uniformisation en donnant toutes les facilités aux métissages et plus encore en les exaltant.
L’« anti-racisme » est donc une contrefaçon impulsée par la contre-Tradition. Celle-ci vise à la domination mondiale et à l’édification d’un modèle planétaire unique. L’« anti-racisme » lui permet d’abaisser les frontières, de mélanger les peuples, les cultures, les religions, ainsi de suite. Il répand la confusion sur toute la Terre. Il opère un nivellement général de façon à transformer l’humanité en une seule masse. Il poursuit et amplifie l’œuvre destructrice du « racisme ». Ce dernier exalte une entité, un pays, un peuple, une race, une catégorie, parmi d’autres. Il est un contre plusieurs.
L’« anti-racisme » étend ce raisonnement à la totalité de notre monde.
Suite : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/introduction-livres-de-femmes.html
Il faut d’abord réformer notre Etat-Providence et restaurer bon nombre de libertés aujourd’hui phagocytées par l’Administration.
Sans Etat-providence, l’immigration va se réguler…
Salaire complet comme c’est le cas dans les pays prospères. Du coup, on arrête les subventions et les types qui veulent manger seront bien obligés d’aller bosser pour leur frigo.
Qui signe cet article???
Vous avez raison, ce n’est pas marqué.
En fait c’est Eric Verhaeghe. Sur le fil Telegram « Rester libre ! » il en revendique la paternité.
Je ne sais pas si M. Husson lit E. V. et discute avec lui du Frexit. E. V. dit « … le Frexit … je soutiens cette solution, qui est le meilleur moyen de nous libérer de la domination d’un Etat obèse. » Puis E. V. dépeint en noir le Frexit. E. H. est en accord avec « Notre monnaie entrera sur le terrain glissant des dévaluations régulières ».
Ces deux auteurs se trompent, il n’y aura pas de Frexit car le Germanxit est en marche forcée et coiffera les Frexiteurs sur le poteau. Le Frexit ne pourra avoir lieu.
E. V. constate « toutes les tares que nous lui connaissons depuis trente ans : désindustrialisation, déséquilibre de la balance extérieure, chômage de masse. » Que propose-t-il à part son Frexit noir ? Une entrée dans l’oumma et le voilage de son épouse ou de sa fille ?
E. V. nous dit : « espèce de hargne dont j’ai désormais l’habitude. » Ce qui lui permet de lire « la littérature grise produite par les admirateurs d’Eric Zemmour », auteur très clair. Sur la série « la littérature identitaire, le monde identitaire, les leitmotiv identitaires, les apprentis sorciers identitaires », je signale que l’on peut mettre en facteur ‘identitaire’ dans l’expression logique. Le mot ‘identité’ est un facteur clef sur un territoire historique.
Et nous concluons avec Eric par « ‘la motivation d’un salarié se résume au salaire qu’il perçoit’ témoigne d’une singulière méconnaissance de la réalité humaine ».
Les boches se font la malle, parfaitement. Temps de trouver un pilote pour l’avion France.
M. Verhaeghe défend une vision ultra-libérale du monde fondée sur des règles économiques. Le problème est que l’économie est tout sauf une science. Elle permet de dire tout et son contraire selon l’angle de vue qu’on adopte. Et, c’est là que la bât blesse le plus, car dans la vision du monde qu’ont les ultra-libéraux, l’économie est l’alpha et l’omega. Ici réside le désaccord fondamental avec Zemmour.
Même en se plaçant sur le terrain économique, les arguments de M. Verhaeghe ne tiennent pas beaucoup la route. Il affirme que 100 000 emplois nouveaux sont créés chaque trimestre mais il ne dit pas combien sont détruits dans le même temps. Il glisse sous le tapis le chômage pour éviter de relever l’incohérence entre ces soit-disant créations d’emplois trimestrielles et un taux de chômage qui reste élevé malgré les traficotages du gouvernement.
Ensuite, il croit volontiers le discours des chefs d’entreprises qui prétendent ne pas trouver de main d’œuvre, en particulier dans la restauration. Et il écarte d’un revers de main le problème du salaire. Pourtant, le problème est bien là : des salaires en queue de cerises et des conditions de vie très précaires. Et les restaurateurs, tel par ex. Thierry Marx pour citer une céébrité, demandent juste à l’Etat de leur permettre de faire plus d’argent sans se soucier du personnel. Dans le bâtiment, c’est la même chose.
Et cela se voit surtout en région parisienne car c’est la région où le coût de la vie est le plus élevé et donc où seuls les immigrés acceptent de telles conditions de vie – j’ai vu un couple venant d’Afrique noire loger dans une chambre de bonne de 10m2 avec un jeune enfant dans le XVIème. En province, pour l’instant, car les prix des loyers explosent dans les grandes villes aussi, les emplois pour lesquels seuls les immigrés sont candidats en IDF sont tenus par des Français « de toujours ». C’est d’ailleurs pour seulement que des idéologues ultra-libéraux suggèrent de répartir les immigrés en province : cela créera, même s’ils ne l’avouent, un vivier de main d’œuvre meilleur marché que la main d’œuvre locale.
Tout l’argumentaire de M. Verhaeghe est biaisé. Le seul argument qu’il aurait pu avancer est celui de l’impasse dans lequel nous a mis la politique du 80% de bacheliers, qui a dévalorisé le travail manuel. Mais cette politique était certainement voulue pour favoriser une immigration à laquelle idéologiquement la Gauche, emmenée par Mitterrand, était favorable et à laquelle, par lâcheté et bêtise, la Droite n’a pas voulu s’opposer.
Enfin, l’argument démographique est aussi hors de propos.
62 % du CA desentreprises partent dans les caisses de l’Etat et de la SS.
Une fiche de paie coûte entre 15 et 30 euros/mois.
75 % des entreprises n’ont pas de salariés on se demande bien pourquoi.
Je vous mets au défi de créer une entreprise rentable sans capitaux, sans travail et sans clients. La pensée magique n’est pas un système economique. Le socialisme n’est pas un système economique, ni le fascisme ni son jumeau la sociale démocratie, ni le communisme. Il n’y a qu’un seul système economique : le marché couplé à la destruction créatrice.
PS l’ultra libéralisme n’existe pas.
On peut parler d’ultra-libéralisme ou néo-libéralisme quand on veut signifier que le libéralisme contemporain n’a rien à voir avec le libéralisme originel.
Le libéralisme actuel, c’est effectivement le règne du marché qui n’a pas pour objet de créer des emplois et de donner des revenus décents à chacun mais de créer du capital via la spéculation pour enrichir une minorité. Quant à votre « destruction-créatrice », c’est du même tonneau que l’effet de ruissellement du capitalisme.
Bonjour Monsieur et merci pour cette critique.
La question migratoire est abordée chez nous autre Reconquérants du point de vue civilisationnel.
La question économique n’est pas négligeable, c’est certain, et j’aimerais poursuivre la réflexion.
Vous n’évoquez pas les propositions formulées par Zemmour qui répondent aux problèmes que vous soulevez.
La question de la compétitivité des entreprises face à la charge salariale serait gérée en réduisant les charges salariales et patronales. Réduire le Brut mais augmenter le Net. C’est en dégraissant le pesant mammouth social que l’on financerai cette mesure pour l’emploi. Plutôt d’inspiration libérale, non ?
Ensuite, et c’est ici uniquement mon opinion, il est peut être envisageable d’augmenter les réserves de main d’œuvre d’un nombre important d’emplois improductifs planqués dans les différentes couches du mille-feuilles. Combien de paire de pantoufles à votre avis ?
Vous pouvez considérer que nous rêvons, mais je pense que c’est pousser trop loin la caricature de notre opinion que de croire que nous sommes dans la pensée magique.
Merci encore pour vos textes.
Je vais consacrer un article de réponse à cela. Mais vous apportez vous-même la réponse à cette question : le programme propose un début de réduction de la protection pour absorber le choc de la fin de l’immigration. Je pense que c’est un début très sous-estimé par rapport aux besoins réels… et que cette sous-estimation sera déceptive.
J’ai hâte de lire ce prochain article.
La situation de l’économie Française ne maintien l’illusion de la prospérité que par toujours plus de dette. On recule pour mieux se prendre le mur.
L’aspect « protection » du triptyque va être réduit d’une manière ou d’une autre, par la réforme ou la faillite.
Ceux (nos amis « électeurs moyen ») qui espèrent s’en sortir sans sacrifices ne doivent pas voir l’abime qui a été creusé par la mauvaise gestion à tout les niveaux de ce pays.
Mais peut-on vraiment promettre du sang et des larmes pour une élection ?
C’est déjà difficile de tenir un discours réaliste sur l’enjeu civilisationnel, alors convertir la France au libéralisme en un an…
Je me permets un commentaire global en réponse à plusieurs commentaires de mauvaise foi, qui illustrent l’irrationalité inquiétante de ceux qui se prétendent défenseurs de l’identité française. Croyez-moi, être Français, ce n’est certainement pas refuser la réalité de façon stupide, et vous ne mesurez visiblement pas l’effet dévastateur que ce genre d’attitude peut avoir sur les « hésitants ». Les chiffres que je cite dans mon article sont tous sourcés, et les sources sont toutes vérifiables. Expliquer qu’elles véhiculent des mensonges, sans autre argument, ne sert qu’à décrédibiliser votre cause. Sur le fond, je le redis : mon propos n’est pas d’être pour ou contre l’immigration, et il est d’appeler les défenseurs auto-proclamés de l’identité française à être cohérents. Faire croire que l’on pourra se passer d’immigrés sans créer un choc de protection en France est du doux rêve, dans le meilleur des cas, un mensonge coupable dans le pire. Je n’ai aucun problème à dire que l’arrivée massive d’immigrés et un choc de civilisation. J’ai un problème lorsque j’entends ceux qui le dénoncent croire ou faire croire qu’on corrigera ce choc de civilisation en bossant 35h par semaine.
M. Verhaeghe,
N’est-ce pas plutôt au RN que l’on trouve ce type de raisonnement effectivement totalement irréaliste ? Sans être encarté à Reconquête, il me semble que leurs propositions évoquent ces efforts nécessaires, peut-être pas assez, mais tout de même : les identitaires à tendance collectiviste, il me semble qu’on les trouve surtout au RN.
Le mythe de l’étranger qui prend le boulot que les Français ne veulent pas. M. Husson y croit encore? Là où je travaille je vois beaucoup d’étrangers qui ont des diplômes et sont embauchés par des sociétés de prestation car elles peuvent les payer un peu moins chers. Bref, l’objectif est de faire baisser les salaires.
Le coût du travail peut diminuer en baissant les impôts sur les entreprises et les charges sociales, mais cela nécessite une remise en cause de l’Etat providence. Réforme de l’Etat avec ses dépenses publiques énormes ainsi que de notre système social calamiteux de type communiste. Sur le Courrier des Stratèges on devrait comprendre cela, mais ce n’est pas évident pour tout le monde à première vue.
Pour terminer, des pays comme le Japon ou la Corée du Sud s’en sortent bien avec un minimum d’immigrés triés sur le volet. Idem pour l’Australie qui n’est pas d’un grand laxisme sur le sujet.
Quand on se prétend de droite c’est le genre de discours qu’on devrait tenir.
J’ai failli oublier de dire que beaucoup d’immigrés viennent avant tout pour profiter de notre système d’assistanat et pas forcément pour travailler. Il faudrait aussi en tenir compte.
Je me suis trompé sur l’auteur de l’article au début de mon commentaire, je parlais de Eric Verhaeghe.
@Jean-Louis D. wibin pareil, même prix!
Il intéressant de lire dans cet article le vocable » natif » pour désigner les » français de souche » dont je suis. Cela évoque les » natives » amérindiens, réduits à la portion congrue aux USA après avoir été trahis, humiliés et massacrés. Hier soir, dans la rue d’Avignon où les immigrés marocains s’en donnaient à cœur joie dans une citée cadenassée par les forces de l’ordre, je me suis senti profondément dépossédé de ma patrie. C’est un sentiment très profond, d’autant que dans ma famille, comme dans beaucoup d’autres, l’enracinement en ce territoire est très ancien, millénaire (et je n’exagère en rien car nous disposons dans ma famille de documents l’attestant) . Alors oui, un sentiment de profonde trahison me traverse : celui d’être trahi par nos élites mondialistes qui ont mis tout en œuvre depuis fort longtemps (au moins la Révolution française) pour en arriver à cette situation déplorable et lamentable afin de profiter au max de leur monde centré sur l’économie. La liste serait très longue des faits et des stratégies mises en place pour en arriver là. Oh, j’entends le terme complotiste revenir telle une rengaine, si ce n’est que les dits complotistes perçoivent la réalité avant les autres. Advienne ce que pourra en ce bas monde. Je souhaite qu’une guerre civile soit évitée mais au regard de ce que j’observe dans une ville comme Avignon, où la fracture ethnique ne fait que s’accroître, je crains le pire et cela doit l’une des raisons de l’injonction gouvernementale à rendre les armes. Le vivre ensemble est une utopie, une illusion que la réalité va pourfendre très rapidement. En bon entendeur.
c’est une bonne idée : mettre les « natifs » dans une réserve exigue comme les indiens aux USA. Dans « le meilleur des mondes », à la fin du livre , les rétifs sont exilés sur une ile, ce qui est une charmante attention, ils n’ont été exécutés.
il faut bien laisser la place aux conquérants
Cela dit quand éclatera la guerre civile , tous ces verbiages seront vite oubliés.
J’ai l’impression que les présentes critiques, formulées à l’endroit du zemmourisme, s’adresseraient plutôt au lepénisme. Mais passons.
Tous les moyens semblent bons, ici, pour justifier l’immigration sans limites, sans jamais que les problèmes posés par ladite immigration soient évoqués, sans jamais que des solutions alternatives soient mentionnées (relance de la natalité, par exemple, puisque le déficit démographique est l’un des arguments principaux des immigrationnistes).
Comment donc faisaient nos parents et grands-parents, sans l’immigration massive ? La France a été un des pays les plus puissants et développés du monde sans elle, pourtant.
Oui, il y a un problème de démographie en France.
Oui, il y a même (le Pr. Peyremaure le signalait courageusement il y a quelques jours, tant la question est taboue, et pourtant) un état d’esprit, chez les Français « de souche », qui s’est fortement dégradé quant au lien avec le travail. Les 35 heures et autres éloges de la paresse ont fait leur oeuvre : beaucoup de Français, en particulier chez les jeunes, ne veulent plus se fouler et préfèrent dépendre des aides « sociales » que de travailler. Il faut, selon le Pr. Peyremaure, deux jeunes médecins pour en remplacer un qui part à la retraite, parce qu’il est hors de question de travailler jusqu’à pas d’heure. Idem pour les infirmières. Et en fait, on retrouve cette funeste mentalité dans peu ou prou tous les secteurs d’activité.
Oui, il y a des problèmes.
Mais les résoudre en important des immigrés africains par paquets de cinq cent mille est une fausse bonne idée, qui à terme créera davantage de problèmes que cela n’en résoudra. Même pour les pays d’origine de ces gens cela constitue un problème, puisque cela revient à piller ces pays de leurs forces vives.
Prenons encore de la hauteur : un rapport de l’OCDE datant de fin 2018 a montré qu’en France, on travaille en moyenne 630 heures par an et par habitant, ce qui fait de nous la lanterne rouge de l’OCDE (le RU et les USA sont à plus de 800 heures, la Suisse à 950, la Corée du sud à plus de 1000). Forcément : entrée dans la vie active plus tard que la moyenne, départ en retraite plus tôt, 35 heures (!), congés et fériés généreux, et bien sûr taux de chômage élevé… et si la question était plutôt de résoudre ces problèmes, plutôt que de faire appel, de façon si facile, à une immigration massive ?
Une société qui ne fait plus d’enfants, par égoïsme hédoniste ou pour « sauver la planète », et qui ne veut plus travailler, est une société décadente, qui ne tardera pas à mourir. C’est cela qu’il faut résoudre, et même si EZ se trompe parfois – je le critique assez durement de temps en temps – le constat de fond qu’il fait est parfaitement juste : notre pays est en train de se suicider, et l’immigration massive en est à la fois le révélateur et l’accélérateur.
PS : sur la forme, je trouve dommage que M. Verhaeghe adopte un ton si polémique d’entrée de jeu.
Sachons raison garder
Ni Zemmour ni Le Pen ne sont responsables du naufrage de la France. Zemmour vient de créer un parti politique, il ne peut pas avoir des dizaines de milliers de militants à l’oeuvre sur le terrain. Pour pouvoir s’adresser aux français il faut avoir accès aux médias. J’ai un doute sur Zemmour depuis cette rencontre qu’il a demandé à Sarkozy le traitre. D’ailleurs, aujourd’hui, QUI d’autre que Zemmour ou Le Pen ??
Ceci étant dit
et en rappel :
-84 milliards : coût budgétaire de l’immigration selon le rapport Posokhow
https://www.polemia.com/84-milliards-cout-budgetaire-de-limmigration-selon-le-rapport-posokhow/
-Malika Sorel : « Non, la France n’a jamais été une terre d’immigration. Emmanuel Macron se trompe. Les premiers phénomènes migratoires démarrent en 1870 »
https://www.fdesouche.com/2022/12/04/malika-sorel-non-la-france-na-jamais-ete-une-terre-dimmigration/
-durant les 30 glorieuses, il n’y avait pas de chômage, pas ou très peu d’immigration, pas ou très peu de criminalité, l’ascenseur social fonctionnait à plein et le pays n’était pas ouvert à tous les vents
Il y a une différence entre un petit filet d’immigration et la submersion annuelle de centaines de milliers d’étrangers. En toute objectivité nous importons des bacs moins cinq, quand nous exportons des bacs plus cinq. La France s’appauvrit et devient musulmane et africaine.
Faut-il choisir entre l’économie et notre identité ? Faut -il choisir entre la France millénaire et une France musulmane et africaine ?
Je n’oublie pas que dans la vie, il y a l’essentiel, le principal et l’accessoir
Mise en garde de Pierre Brochand (ex-patron de la DGSE) :
« Pour lui, « de tous les défis qu’affronte notre pays, l’immigration est le seul qui menace la paix civile ». Il évoque même « une tiers-mondisation rampante de la société française ». Brochand rappelle surtout un fait qui est nié par les tenants de la « société ouverte » : « Les sociétés « multi » sont toutes vouées à se déchirer (…) Nous ne sommes pas plus « malins » que les Libanais ou les Yougoslaves pour faire « vivre ensemble » des gens qui ne le souhaitent pas. »
ESSENTIEL ou PRINCIPAL ? Faudra-t-il une guerre civile ?………………
Il faut hiérarchiser les priorités. Rien, dans cet article, sur la crise civilisationnelle consécutive à l’immigration de masse, le rapprochement familial, le droit du sol et l’islamisation. Si Monsieur Verhaeghe se gausse d’un Zemmour qu’il juge loin des réalités du travail et de la part qu’y jouent les immigrés, où vit-il lui-même, dans quel monde?
Avec le programme de Zemmour, on crèvera peut-être mais différemment de ce qui se dessine inéluctablement (voir l’intervention de Pierre Brochant au Sénat). Rien que pour ça, ça vaut de tenter.
Merci Eric pour cet article.
Il me semble qu’il manque une donnée à ce raisonnement qui est le nombre de nouveaux entrants français (de souche ou d’origine étrangère) sur le marché du travail chaque année à ajouter au nombre de travailleurs immigrés accueillis chaque année. Ceci va jouer sur le solde de 100 000 emplois créés chaque trimestre en France.
Une autre donnée cruciale est l’adéquation des compétences sur les métiers en tension qui, même s’ils sont dénigrés par les français (de souche ou d’origine étrangère), ne peuvent pas forcément accueillir au pied levé un immigré fraîchement arrivé qui n’aurait pas de formation de boulanger, d’aide soignant ou de cuisinier par exemple.
Le problème de l’immigration en France étant probablement plutôt celui de l’immigration clandestine sans qualification avec des gens qui n’arrivent pas à s’insérer sur le marché du travail de façon durable et se retrouvent à la rue dans nos centres ville générant les problèmes d’insécurité que connaissent Paris, Nantes et consorts. Même s’il s’agit d’une faible partie du nombre total d’immigrés, c’est ce problème qui inquiète majoritairement les français.
Une solution concrète serait de tenter de tarir cette immigration clandestine déqualifiée tout en se donnant les moyens de former ceux qui sont déjà là afin d’apporter dans les 2 ou 3 ans qui viennent un nombre intéressant de personnel qualifié aux entreprises.
En attendant, pourquoi ne pas négocier avec le patronat un allègement de charges sur un nombre limité de professions identifiées comme réellement en tension afin de permettre une augmentation des salaires temporaire pour attirer plus de monde sur ces métiers. Dans le même temps, l’état pourrait légèrement diminuer les minimas sociaux pour équilibrer cette dépense et motiver les gens à retourner vers l’emploi. Il suffira d’une augmentation de salaire raisonnable pour que le mécanisme soit vertueux sans engendrer de perte de compétitivité pour les entreprises.
Bien à vous
je ne retrouve pas mon post
censuré ?
dans ce cas, adieu !………………..
Mouais, poubelle ton post man ???????? Duralex, sed lex qu’ils disaient.
merci de cet intéressant développement
au fait, m’avez vous lu ?
un commentaire sur le fond peut être ?…………………
@petitjean Ah non, pas lu, ça parlait de quoi? Mes posts sont plus haut, ceux qui restent.
Il serait intéressant qu’une discussion équitable et filmée soit organisée entre Eric Verhaeghe et Eric Zemmour, face à face.
Vous rêvez. Ce n’est pas la même classe. Avez-vous vu comment Damien Rieu s’est fait démonter par E. V. ?
« Mouvement identitaire, littérature grise, chasser les musulmans, désintérêt pour les questions économiques …». Cette réthorique fallacieuse ne vous ressemble pas.
Et il ne s’agit pas de fermer les frontières mais de les contrôler, il ne s’agit pas de se passer de l’immigration mais de la choisir plutôt que de la subir, et de cesser de faire de l’immigration de travail une immigration de peuplement avec un rapprochement familial qui coute des sommes astronomiques. Ces mêmes sommes astronomiques une fois économisées permettent de financer une baisse des charges qui viennent équilibrer les hausses de salaires que les (restaurateurs par exemple) pourront consentir à des travailleurs locaux pour les attirer.
Mais avez vous vraiment lu les 73 pages du programme présidentiel d’Eric Zemmour ?
Vous échappe-t-il que le peuple français est remplacé à marche forcée par autre chose? Il est vital d’arrêter cette immigration subie qui n’a rien d’économique mais a pour vocation de dissoudre le peuple français en un magma sans racine, sans Histoire ni colonne vertébrale. Par ailleurs en parlant de « chasser les musulmans » vous faites le jeu de Macron: Damien Rieu n’a certainement pas dit cela, et le Z est clair: renvoyer chez eux les clandestins, les étrangers condamnés, les fichiers S et les étrangers au chômage depuis plus de 6 mois. De très nombreux pays font cela.
L’angle économique est celui qui est mis en avant depuis trop longtemps pour justifier l’immigration, on peut choisir son immigration de travail (dans les pays de l’est par exemple) et ne pas donner pour autant à tout bout de champs la nationalité française comme cela est fait depuis 40 ans et de préférence à des populations africaines très éloignées de notre civilisation et culture française et européenne.
Vous êtes suffisamment investi en politique pour comprendre le programme d’EZ si vous laissez de côté d’éventuels à priori, et quand vous parlez de moi militant de RECONQUETE comme d’un « identitaire » j’avoue que je m’interroge sur votre clairvoyance en dehors des sujets du vaccin et du Great Reset. En attendant vous faites le jeu des mondialistes par vos articles, en tirant sur la seule alternative crédible, compétente et sincère quant à se mettre au service de la France, vous créez des abstentionnistes que Macron remercie déjà.
Je vous encourage à demander un entretien avec Eric Zemmour pour lui exposer vos doutes, et il vous partagera toute la cohérence de sa vision pour la France, qui ferait sans nul doute le bonheur de TOUS les français d’origine immigrée ravis de retrouver la France et non un pays qui se tiers-mondise. Cela mettra un terme aussi je l’espère dans le CourrierDesStratèges que je lis pourtant assidument, à ces articles A CHARGE contre le seul homme capable aujourd’hui de sauver ce pays d’une désintégration définitive.
Le sujet passionne, visiblement.
Tout le monde – ou presque – sera d’accord pour dire que c’est aux Français de décider quelle immigration et combien…. et pas à mme Von der Leyen.
Est-ce possible dans le cadre des traités de l’Union Européenne?
Pourquoi le post de François Servinière a-t-il été supprimé ?…
Le Courrier des Stratèges fait des articles édifiants pour applaudir la manière dont Elon Musk vient de rétablir la pluralité des opinions conformes à la pluralité desopinilnq presentes sur la terre, la démocratie quoi, mais sur son forum censure les opinions qui je dont pas dansla ligne de sa foxa immigrationniste, se comportant donc comme l’ancienne direction de Twitter que Elon Musk vient de licencier.
Le Courrier des Stratèges fait des articles édifiants pour applaudir la manière dont Elon Musk vient de rétablir la pluralité des opinions conformes à la pluralité des opinions présentes sur la terre, la démocratie quoi, mais sur son forum censure les opinions qui je ne sont pas dans la ligne de sa doxa immigrationniste, se comportant donc comme l’ancienne direction de Twitter que Elon Musk vient de licencier. Quandle Courrier des Stratèges arrêtera d’insulter le peuple francaisdansnombre de ses articles acharné, ça ira mieux. Ici, on est en France.
Si le Courrier des Stratèges suprime mes commentaires déplaisants pour ses articles insultant le peuple français à répétition, je réclame officiellement mon droit de retrait en demandant à la rédaction de supprimer les deux articles écrits pour le Courrier des Stratèges à la demande d’Éric Verhaeghe. Si le directeur de la publication n’est pas en accord avec ses propres principes de pluralité d’opinion qu’il loue sans cesse en faisant des articles édifiants (la théorie de la liberté d’expression sans insultes) dans ses colonnes, alors qu’il publie des articles et auteurs vomissant de toutes leurs tripes la France et les Français, il faut qu’il accepte d’être censuré et critiqué en bonne et due forme. Sinon cela ne sert strictement rien de se réclamer de La Fontaine, Voltaire et Montesquieu. Je demande donc par la présente que mes deux articles écrits sur le Courrier des Stratèges à la demande d’Eric Verhaeghe, qui a prétendu par email m’avoir proposé ce challenge pour calmer mes ardeurs littéraires, quel odieuse proposition pour une personne se prétendant cultivée et pluraliste (je te donne un hochet pour que tu te calmes, on voit bien la la mentalité profonde du Haut Fonctionnaire médiocre et arrogant sous cette saillie) soient retirés du contenu du Courrier des Stratèges. Le droit d’expression, comme le droit d’auteur, n’est pas une autorisation d’expression donnée par des Hauts Fonctionnaires aux manants. C’est un droit constitutionnel qui ne supporte aucune réserve d’autorité, surtout quand cette autorité n’a plus d’autre autorité que celle de son bon vouloir, le Fait du Prince quoi ! que la Rédaction du CDS fustige chez les autres dans chacun de ses articles. Pour moi, cela devient de plus en plus évident à vous connaître, la rénovation de la France passera par l’éviction pure et simple, sinon démission, des Hauts Fonctionnaires de la politique française, comme en Allemagne. Remplacez celui qui est au pouvoir, les autres sont des clones aussi imbuvables.
Le mépris de la caste parisienne à de beaux jours devant lui. A voir… Peut-être est-on en 1788 !
La liberté d’expression est un droit constitutionnel reconnu à tout citoyen français. Parmi les pays occidentaux, le droit français est l’un des systèmes juridiques qui prévoit davantage d’exceptions à la liberté d’expression.
Dans son article 10, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen pose que : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi. » Dans l’article 11, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen pose aussi que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
La loi de 1881 sur la liberté de la presse reconnaît la liberté d’expression dans toutes formes de publications sauf dans quatre cas déjà prévus dans le code pénal.
Le délit de provocation publique à la haine raciale institué par l’article 1er de la loi de 1972 a été inséré à l’article 24 alinéa 5 de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881.
La Loi Gayssot 1990 contre les opinions révisionnistes criminalise les propos négationnistes concernant l’existence des crimes contre l’humanité commis par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale qui furent définis dans le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg.
La Loi contre les contenus haineux sur Internet prévoit la suppression des contenus jugés haineux des réseaux sociaux, plateformes collaboratives et moteurs de recherche sous 24 h sous peine d’amende. Cette loi (dite loi Avia) a été votée par l’Assemblée nationale puis rejetée par le Conseil constitutionnel en raison de violations à la liberté d’expression que cette loi impliquait38.
Je demande donc par la présente à la Rédaction du Courrier des Stratèges, afin de respecter la loi énoncée ci-dessus que je respecte, soit enlevé du Courrier des Stratèges tous les articles d’un auteur bien connu pour ses propos haineux, de type haine raciale et proto nazie (des propos traitant les Français d’animaux et reprenant toute la littérature haineuse contre les Français et les Juifs, auteurs qui collaborèrent notoirement avec les nazis dans la plus pure tradition de la véritable extrême droite d’avant 1940 et dont on fait la promotion ici impunément dans ces colonnes), afin que soient rétablis mes droits d’expression les pus élémentaires qui dénoncent ces propos détestables depuis déjà quelques semaines, voire quelques mois.
Et je republie ci-dessous jusqu’à satisfaction (j’ai dix émails différents, je peux donc aller loin) mes deux derniers commentaires censurés alors qu’ils ne font que répondre point par point à l’article fallacieusement erroné du Courrier des Stratèges ci-dessus, en exposant la vie réelle des Français et non la perception théorique qu’en ont les élites centralisées ne sortant pas de leurs petits bureaux parisiens bien chauffés.
Immigration, protection, prospérité, ou le trilemme de Zemmour
https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/12/06/immigration-protection-prosperite-ou-le-trilemme-de-zemmour/
Mon commentaire :
François SERVENIÈRE dit (censuré comme sur Twitter avant Elon) :
Publié initialement le 7 décembre 2022 à 11 h 35 min
La caricature de la caricature ne lave pas plus blanc que la « littérature – supposément – grise » (et pourquoi grise ? quelle argumentation pour affirmer cela ? aucune) des opposants à la doxa de l’immigrationnisme essentiellement rencontrée chez les Hauts Fonctionnaires et leurs amis du CAC40 (qui financent leur survie commune grâce à l’allégeance à BlackRock), caste oligarchique dont les rares membres (quelques dizaines de milliers de personnes tout au plus en France) ont tous besoin des petites mains banlieusardes pour nettoyer leurs latrines et faire leurs courses à la supérette…
On n’aura jamais vu autant de petit personnel coloré chez ces biens pensants qu’à notre époque !
C’est juste un constat.
Auparavant, on « importait » la ménagère de la province – la bonne et son escalier de service haussmannien. « Qui montait à Paris, elle en était toute frétillante d’avance »… Rien de plus excitant en effet que la musculature… imposante des Forts des Halles ! Mais ce n’est plus de saison, on importe désormais le petit personnel de maison depuis le sud de la Méditerranée, c’est plus « tendance » dans le parisianisme. Qui plus est, la pratique de cet « employment » permet de rester dans l’entre soi élitaire aux pratiques mondialisées ; ainsi, on communique passivement par l’emploi de la petite main immigrée sur ses convictions : « il a une employée immigrée, c’est donc quelqu’un de bien, il est des nôtres ».
En quelque sorte, ça rajoute du « crédit social » sur le CV du quidam pour qu’il continue à avoir ses entrées dans l’entre soi parisien !
Non je ne ris pas.
Je n’invente rien.
C’est du vécu.
Je connais quelqu’un comme ça qui s’est fait mousser gratos en se faisant prendre en photo de presse avec des immigrés ukrainiens… Bien entendu, il ne les a pas invités à habiter chez lui, pas con à c’point là ! Un acteur couru fils d’éditeur faisait des films sur le misérabilisme des traversées illégales de la Manche. On lui a demandé malicieusement s’il logeait chez lui du migrant. La réponse a été négative. Depuis on ne l’entend plus beaucoup sur les ondes, poussé dans les cordes de ses retranchements bien pensants…
Mais, dans les discussions de salon, ni vu ni connu, faut bien communiquer sur les affres du système élitaire qui lui aussi « a ses problèmes » spa ma bonne dame ! on va se plaindre que la petite marocaine ne fait pas toujours bien son travail… « Et toi, comment tu fais ? T’as pas de problème avec ton Aïcha ? Oh non, elle est super parfaite, et puis elle ne la ramène pas avec des demandes d’augmentations perpétuelles comme les blanches syndiquées. Tiens, regarde au Qatar, ils ont fait venir des bengalis à 250$ mensuels pour la construction des stades de la Coupe du Monde. Ils étaient heureux les bengalis, chez eux ils sont à 30$ mensuels… Tiens, au fait, tu pourrais me passer les coordonnées de tes Yougos qui ont fait les travaux au noir dans ton appart’ ? »
Je n’invente rien, c’est du vécu.
C’est d’ailleurs la seule et unique raison, l’immigration banlieusarde qui travaille chez les tenants du CAC40 (emplois particuliers et d’entreprises), qui a fait qu’on n’a JAMAIS imposé de contrôle sanitaire (passe sanitaire) dans le Métro et le RER au moment du Covid-19, alors qu’on l’a IMPOSÉ TOTALITAIREMENT aux provinces gilet-jaunisées venant par les TER et les TGV, reproduisant ainsi le « beau modèle » du Mur de Fermiers Généraux qu’avait dénoncé le très intelligent Contrôleur général des Finances (Ministre des Finances) de Louis XVI, Anne Robert Jacques Turgot. Car ce dernier savait parfaitement qu’interdire aux provinciaux (savoir-faire et productions) l’accès à la capitale allait provoquer à terme une révolution.
Question, en quoi les TER et les TGV étaient-ils plus propagateurs du Covid-19 que le métro et le RER ?
Si quelqu’un a une réponse SCIENTIFIQUE à cette question, je suis preneur.
La seule raison, bien connue, est la vision positive qu’ont les élites centrales parisiennes de l’immigration (leurs petites mains obéissantes), quand ils opposent une vision négative à la province (gilet-jaunisée, patriote, vendéenne, chouanne, montagnarde, bretonne, corse, etc.) révoltée et donc insoumise à l’État centralisateur, à ses Hauts Fonctionnaires spoliateurs, par nature et culture.
Concernant Turgot et ses promesses de Révolution, c’est ce qu’il advint 13 ans après son limogeage en 1776… Parce qu’il voulait mettre fin aux privilèges abusifs de la caste et réformer l’État, ses dépenses somptuaires mélangeant allégrement « cassette du Prince et deniers publics » depuis Louis XIV (sans doute bien avant) ; et surtout voulait apurer la dette du Grand Siècle… Le socialisme depuis 1981 est-il notre Grand Siècle impécunieux ? Sur la dette, certainement. Pour le reste, c’est Gabegie Sans Limites & Cie depuis 40 ans.
Pour quel résultat ? Celui de 2022 : dettes, chômage, mondialisation, immigration sans contrôle, pandémies, inflations, pénuries, guerre et économie de guerre. Tous de nature massive.
Tout est malheureusement lié.
Dire le contraire est économiquement malhonnête.
La vision d’Eric Verhaeghe est, comme d’habitude, très parisiano centrée sur son nombril, qui a l’oreille des employeurs du CAC 40. C’est son milieu professionnel, son carnet d’adresse, de par ses anciens postes au Ministre du Budget et comme Président de l’APEC.
Mais il faudrait instamment lui rappeler que 75% des emplois marchands de France sont ceux des TPE et PME, qui eux n’emploient pas de main d’œuvre étrangère. Seules les entreprises du CAC 40 le font (CAC 40 = 40 entreprises, mondialisées certes pourvoyeuses de dizaines de milliers d’emplois chacune, au total 1,4 million de salariés). Quand le secteur marchand emploie, lui, au total, 20 millions de personnes. Le CAC40, qui lui est très prescripteur de main d’œuvre d’origine étrangère et communique énormément sur ce fait, laissant accroire par ses médias que c’est un usage majoritaire en France, n’impacte donc que 1,4 / 20 = 7% des emplois PIB.
Arrêtons donc les mensonges éhontés.
Un peu de nuance permettrait à ce genre de discours décalé par le décalage du Haut Fonctionnariat vis à vis du bassin global d’emploi français – de gagner en crédibilité. Ayant travaillé dans ma vie professionnelle pour l’intégralité des acteurs du CAC 40, je sais que ce bassin d’emplois est essentiellement une niche, mais qui sait fort bien communiquer sur ses objectifs et son idéologie, qu’elle peut imposer par ses moyens financiers à la politique et à ses Hauts Fonctionnaires. Cela s’appelle communément le lobbying. En, effet, j’ai longtemps travaillé depuis 1989 pour la communication d’entreprise (publicités, films et spectacles annuels des marques), dont je produisais la réalisation sonore et la musique. Et je sais donc parfaitement ses méthodes et ses moyens, puisqu’elle possède tous les leviers médiatiques au niveau national.
Le réel maintenant.
La France silencieuse, TPE et PME, quant çà elle, génère 75% des emplois.
Ceux-ci ne sont pas pourvus par des immigrés ; qui sont employables dans et autour des grandes agglomérations.
Ce serait donc bien que notre cher énarque de service (qui continue à bénéficier sur tout autre sujet de toute ma sympathie) sorte un peu hors du périphérique parisien pour aller s’informer plus avant…
Bien que ce ne soit pas semble-t-il son habitude, excepté pour aller se promener « dans des hôtels où il y rencontre le petit personnel immigrés de ses rêves » (l’employabilité des immigrés en hôtellerie, restauration et dans le BTP est un constat factuel), il y rencontrerait trop de cette « espèce de hargne dont il a désormais l’habitude », parce qu’elle contredirait vraiment trop ses préjugés et habitudes de pensée typiquement parisiens.
Des « préjugés et habitudes de pensée typiquement parisiens » qu’on aura déjà lus lors du débat sur le Mur des Fermiers Généraux, années 1770-1780…
Immigration, protection, prospérité, ou le trilemme de Zemmour
08/12/2022
https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/12/06/immigration-protection-prosperite-ou-le-trilemme-de-zemmour/#comment-99311
Mon commentaire
François SERVENIÈRE dit (censuré comme sur Twitter avant Elon) :
Publié initialement le 8 décembre 2022 à 10 h 36 min
François SERVENIÈRE dit (censuré comme sur Twitter avant Elon) :
Republié le 8 décembre 2022 à 11 h 20 min
Enfin un propos issu du terrain sur ce fil, car les théoriciens qui ergotent à longueur d’articles du haut des hauteurs olympiennes parisiennes commencent à me les briser menu menu.
Le seul problème, comme vous le décrivez fort bien, est l’enflure démesurée, égale à celle de la grenouille de La Fontaine (les parasites bureaucrates) voulant se faire plus grosse que le bœuf (les créateurs de richesse réelle) et utilisant les immigrés comme « armée de réserve – formule marxiste – du capitalisme de connivence » pour tuer la création de richesse en la remplaçant par la bureaucratie créée par la finance internationale, qu’on appelle en langage châtié dans les entreprises les « chasseurs de coûts ».
Merci pour votre intervention absolument parfaite (hormis les fautes d’orthographe que moi-même je déplore ici dans mes propres textes, car les forums ne sont pas les endroits les plus pratiques pour écrire. Maintenant, je fais un texte sur Word, et je le copie-colle ici quand il est terminé et corrigé.
Dès le début des années 1990, une relation amicale, grande fortune et PDG dans la communication (du hard top français), me répond ainsi dans un ascenseur de la tour de bureaux ou je le croise par hasard où nous discutons aimablement : « Mais tu sais François, aujourd’hui, les placements financiers rapportent plus que le métier ». J’en étais resté sans voix à l’époque. Et il a suffit qu’on surenchérisse bêtement pendant 30 années de plus dans cette erreur monstrueuse de remplacer « les producteurs de richesse » par « des banquiers placeurs d’argent » devenus chefs d’une armée de bureaucrates poisseux et poussiéreux jusque dans leur teints blafards, quand le producteur de richesse montre au monde une figure éclatante de bonheur créatif, rempli d’espérance pour sa filiation génétique et professionnelle, pour transformer la France en un mouroir économique…
C’est tout.
Ce sont ces mêmes bureaucrates pitoyables, qui ont philosophiquement théorisé les 35 heures pour entraîner le peuple français au sol, qui aujourd’hui traitent le peuple français et fainéant en valorisant l’immigration laborieuse. Quelle honte absolue de se permettre de pontifier de la sorte quand on n’a jamais mis les mains dans le cambouis, dans le béton, le plâtre, le bois, la peinture, et qu’on méprise absolument le travail manuel qui a fat la richesse de la France venant des provinces. Alors, parisiens de mes deux, arrêtez de bouffer et produisez vos vaches, vos fromages, vos vins, vos mets délicats vous-mêmes. Dans une semaine, vous crierez famine.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Il est même possible qu’un jour la province cesse pour de bon d’alimenter vos étals, par ras le bol absolu.
Et les gratte-papier du haut en bas de l’échelle utilisent maintenant leur arrogance bureaucratique pour humilier et insulter les producteurs de richesse Français, qui paient des impôts monstrueux pour subvenir aux trains de vie somptuaires des « élites » centralisées, fonctionnarisées et improductives, d’une manière absolument similaire à l’équation socio-économique du Grand Siècle et de l’Ancien Régime où l’aristocratie (ayant juste changé de nom pour celui de la nomenklatura socialo-communiste) pesait sur les producteurs en leur faisant subir mille misères, sous les quolibets, les moqueries, les insultes, les charges fiscales étouffantes.
Français de souche qui ont fait la France, et eux seuls, avec l’aide d’une immigration très marginale comme l’attestent toutes les statistiques et études, pas plus de 5%. Et c’est d’ailleurs pour ça que ces immigrés venant de près (du Nord) ou de loin (le fin fond de l’Afrique ou du Moyen-Orient) sont venus ici : attirés par le génie séculaire de notre peuple qui brille au firmament de l’humanité comme un phare, par ses monuments, ses musées, ses écoles, ses bibliothèques, sa littérature, sa musique, son art de vivre.
Phare un peu éteint aujourd’hui mais ce n’est que provisoire.
Et c’est la raison essentielle pour laquelle il m’est insupportable de lire ici moult articles ne cessant d’insulter à longueur de lignes le peuple français, « une sorte de bétail » selon un pitoyable scribouillard expatrié, « bétail » qui lui de son côté « a fait la France », ne vous déplaise, chers immigrés de récente assimilation, ou chers bourgeois expatriés de la haute parisienne ne supportant pas que les provinces laborieuses s’émancipent de leur joug centralisateur.
Alors, chers immigrés, mettez-la un peu en veilleuse et regardez de quoi est capable le peuple français ?
Et surtout, retournez-vous vers votre pays et essayez donc de chercher en quoi vos origines ont pu créer autant de richesse et de beauté rassemblées en un si petit espace !
Sinon, si cela ne vous plaît pas, retournez chez vous.
C’est ce que je pense profondément, en accord avec toutes les générations de parents qui ont « fait la France » depuis plus de 1.500 ans, arbre généalogique à l’appui, et qui diraient la même chose que moi.
Vous êtes pas contents des Français, pas heureux en France, alors partez !
Tirez vous-mêmes les conclusions qui s’imposent.
Par ailleurs, comme la direction du Courrier des Stratèges semble complètement à côté de la plaque sur ce sujet, elle passe son temps à censurer ses aimables détracteurs, moi en particulier, qui apportent une argumentation impitoyable contre ces thèses élitistes teintées de mépris, fort peu crédibles et vérifiables dans le réel.
Monsieur SERVENIERE,
Vous avez bien saturé la bande passante de ce fil de commentaires, vous avez déversé votre mal-être, j’ai tenté de vous lire mais je me suis vite lassé… Vous avez peut-être perdu de vue quel était le sujet de cet article (Cf le titre) ?! Si vous n’avez pas été publié par le courrier comme contributeur et bien, ceci explique peut-être cela. Ouvrez votre blog, vous aurez vos lecteurs mais évitons ce genre de comportements ici.
Bien cordialement.