Vae victis ! (Malheur aux vaincus !) Cette expression latine est connue depuis 390 avant JC, lorsque l’armée romaine subit une défaite écrasante face au chef de la tribu gauloise Brennus. Mais le principe qui le sous-tend reste à ce jour d’actualité à 100%. Les parties victorieuses du conflit arméno-azerbaïdjanais – Bakou et Ankara – se réjouissent. Les perdants – l’Arménie et la communauté arménienne du Haut-Karabakh – pleurent et imputent leurs problèmes au reste du monde. David Babayan, conseiller du président de la République du Haut-Karabakh, juge quant à lui que ce drame honteux sera une marque dans l’histoire du peuple arménien : « Le sort de notre pauvre peuple restera dans l’histoire comme une honte pour le peuple arménien et pour le monde civilisé tout entier ».
Cet article initialement publié sur le site mk.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Le « monde civilisé » (s’il existe bien sûr, ce qui est loin d’être un fait) ne remarquera certainement pas les conséquences des propos de David Babayan. La paix est un concept trop large et trop élastique. Chaque partie a ses propres problèmes et préoccupations. Et chacune de ces parties n’est absolument pas prête à assumer le fardeau des chagrins et des défaites des uns et des autres. Toutefois, une partie du monde, c’est-à-dire la Russie, sera certainement impactée par les conséquences de la désintégration du Haut-Karabakh (rectification : en fait, elle a déjà été touchée).
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
L’opportunité pour attaquer l’Arménie était trop belle, la Russie a d’ autres chats à fouetter, elle besoin de Bakou pour écouler son pétrole, Ankara fait plaisir aux USA en encourageant l’attaque d’un allié des russes. Macron aligne les bobards comme à son habitude de parfait banquier d’affaires qui est un métier de p… selon l’expression d’Alain Minc. Je rajoute que marcher sur Macron porte bonheur.
Pourquoi l’ONU n’organise-t-elle pas un vrai referendun sur le territoire d’Azebaijan occidental, afin que ce peuple s’autodétermine pour sa souverainté autonome ou sa vassalisation à l’un des pays voisin. C’est bien le rôle fondamentale de cette institution ONU très coûteuse d’organiser la paix en écoutant la voix des peuples qui sont prêts à donner leur vie pour leur liberté et d’appliquer le “droit international”.
Malheur à qui délègue à d’autres sa propre sécurité !