Dans la masse des mauvais résultats engrangés par François-Xavier Bellamy et Les Républicains, certains pèsent plus que d’autres. Alors que Paris a longtemps été un bastion de la droite, les résultats du pourtant très présentable et très gendre idéal Bellamy se révèlent cataclysmiques. Des places forte imprenables jusque-là par la gauche sont tombés du côté d’En Marche et semblent désormais très loin des options de LR dirigée par Wauquiez.
Certains chiffres donnent le tournis. Globalement, à Paris, François-Xavier Bellamy est arrivé en troisième position, avec environ 10% des voix, ce qui est mieux qu’au niveau national. Mais il est loin derrière de la liste Jadot, qui a flirté avec les 20%, et surtout très loin de la liste Loiseau, qui atteint presque les 33%. Ces résultats en disent long sur le chemin qui reste à parcourir par la droite parisienne pour ne pas être écrasée à Paris.
Surtout, les résultats arrondissements par arrondissements sont extrêmement alarmants.
Dans les fiefs de la droite que sont les 7è, 15è et 16è arrondissements, Bellamy connaît un vrai cataclysme: 21,75% dans le 7è, contre 46,5% à Loiseau, 14,9% dans le 15è (et une troisième place derrière Jadot) contre 37,4% à Loiseau, 24,22% dans le 16è arrondissement contre 46% à Loiseau. Dans aucun de ces fiefs historiques, la droite ne paraît en position de gagner le moindre arrondissement, ce qui constitue une catastrophe historique.
Dans les arrondissements historiques de la gauche (10è, 18è, 19è, 20è), la situation est pire encore. Certes, ce sont les écologistes qui y arrivent en tête et non la République En Marche. Mais les scores de Bellamy y sont groupusculaires. Dans le 10è arrondissement, il arrive en 7è position, après le Rassemblement National et n’atteint pas les 5%. Dans le 18è arrondissement, il n’atteint pas non plus les 5% et arrive en 8è position (après le RN et le PCF !). Dans le 19è arrondissement, il arrive en 7è position, après le RN et Hamon. Il y passe péniblement la barre des 5%. Dans le 20è arrondissement, il arrive 8è, à moins de 5%, et là encore après le Rassemblement National.
La situation de la droite parisienne est décidément très tangente…