Cela pourrait n’être que le face-à-face tendu d’une préfète « à poigne » récemment nommée (mais en fin de carrière : Fabienne Buccio) et d’un maire EELV (G. Doucet, dit « le Petit Grégory »), naturellement détesté par tous ceux des citadins qui n’utilisent pas de bicyclette pour aller toucher leur chèque de l’Etat-providence.
Mais comme cette passe d’armes (dont le prétexte a été le tropisme pro-palestinien des Khmers verts) ressemble à s’y méprendre à d’autres chocs récents entre le corps préfectoral – corps en uniforme, de nature militaire – et la gauche de la Macronie (tantôt intégrée « au système », tantôt déguisée en opposition NUPES), je suis bien obligé de revenir au parallèle que m’avaient suggéré les travaux du philosophe V. Chapin : Mao/Macron et les gardes rouges.
Dans la Russie soviétique, à tradition centraliste, la contradiction entre l’idéologie bolchévique (qui ne peut mener qu’à la destruction de la société) et la nécessité de maintenir les cadres de l’Etat avait trouvé sa synthèse dans une histoire en zigzag : d’abord du bolchévisme dur (1917-21), puis la N.E.P. (1921-28) pour rattraper un peu les dégâts, et puis retour aux projets de collectivisation, etc..
A Lyon, EELV pète dans la soie macronienne
Déjà très « en même temps », Mao avait, pendant la Révolution Culturelle, procédé différemment, réussissant à reconquérir un pouvoir total en s’instituant arbitre des inévitables frictions entre jeunesse délirante embrigadée par les Garde Rouges et corps constitués (en l’occurrence : l’Armée Populaire de Libération).
C’est visiblement là la voie que les Davosiens ont choisi de suivre : que ce soit le timonier Scholz envoyant sa police faire semblant de coffrer Greta Thunberg, ou Maocron soufflant le chaud (Marie Lajus) et le froid (Fabienne Buccio) en direction de son avant-garde hors les murs de la NUPES, qui occupe le centre des mégapoles et a entrepris d’y anéantir « les Quatre Vieilleries » (circulation automobile, hétérosexualité, ramassage des ordures et ordre public).
La bonne nouvelle pour tout ce petit monde, c’est que la facture de ses guerres intestines sera invariablement présentée à la majorité (désormais dite « périphérique »), qui – faute, notamment, d’arriver à dépasser son clivage ethnique toujours plus profond – regarde cette minorité de possédés (NUPES) et de coquins (Macronie) mettre à sac notre pays.
Billet incompréhensible. De quoi s’agit-il ?
Bien d’accord, le style de la plupart des articles est trop alambiqué.
N!oubliez pas que certaines personnes, comme moi, vous lisent pour y voir plus clair, pour retrouver un peu d’espoir et non pour se détendre et s’amuser des jeux d’esprit de l’auteur.
compréhensible mais vrai tous les coquins ne sont pas parmi les citoyens