Pour la Russie, la discussion d’un traité de paix avec le Japon est désormais close. C’est ce qu’a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères. Cependant, Tokyo veut toujours conclure un traité de paix et résoudre la « question des Kuriles ». De tels désirs des Japonais créent-ils des risques pour la Russie, et dans quelles circonstances Moscou acceptera-t-elle de revenir à la table des négociations ?
Cet article est initialement paru sur le site vz.ru. Il n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier des Stratèges.
Vendredi, lors d’un briefing hebdomadaire, la représentante officielle du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a clos le sujet de la discussion de la Russie sur un traité de paix avec le Japon : « Quant au sujet d’un traité de paix, comme vous le savez, la discussion est terminée pour nous ». Ainsi, Moscou, après Tokyo, a pris acte d’une chute, à un niveau très bas, des relations entre la Russie et le Japon.
Le Japon avait déjà devancé la « locomotive » des sanctions occidentales
Une des causes antérieures de cette dégradation des relations avait été la décision du gouvernement de Fumio Kishida d’imposer des sanctions antirusses. Et pas seulement un paquet, mais quinze ! Comme le note le ministère des Affaires étrangères, dans cette affaire de sanctions des alliés, le Japon avait « devancé la locomotive ». Entre autres choses, Tokyo avait annulé le « régime de la nation favorisée » pour la Fédération de Russie et avait expulsé un groupe de diplomates, puis imposé des restrictions au commerce bilatéral, ainsi qu’à la Banque centrale et aux hauts fonctionnaires.
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Il y a quelques intérêts économiques qui contredisent les aspirations justes symboliques des dirigeants Japonnais pour récupérer ces 4 îles : leurs eaux abriteraient la troisième réserve halieutique mondiale, des mines d’or et d’argent. C’est aussi une porte vers le pacifique pour la Russie.
La population n’est plus vraiment Japonaise, car ceux qui étaient restés après la vague d’expulsion en 47 ont pris la nationalité russe, mais surtout sont très vieux.
Enfin et comme pour l’Allemagne, le réarmement va grand train pour ce pays qui a semé la mort et la dévastation en Asie durant la seconde guerre mondiale. L’archipel nippon abrite plus de 130 bases américaines, où officient quelques 50 000 soldats et ce n’est pas près de diminuer avec l’ascension de la Chine.
Je trouve donc normal que le Japon doive payer éternellement le prix de leur convoitise. Le “plus jamais ça” ne sont que des paroles après tout…