Hier soir, des nouvelles sont apparues sur le réseau concernant une attaque de drone sur l’aérodrome militaire biélorusse de Machulishchy. Au début, il semblait qu’il s’agissait d’une information à but de provocation ou l’écho d’une sorte d’accident. Il était difficile d’imaginer qu’une Ukraine raisonnable déciderait de provoquer la Biélorussie pour susciter une réponse militaire. Et ce d’autant plus que Kiev connaissait parfaitement la position du président biélorusse Alexandre Loukachenko, lequel avait déclaré à plusieurs reprises que la république n’entrerait pas dans le conflit actuel avant les premières attaques des forces armées de l’UAF. Mais malgré cela …
Cet article publié en russe par warfiles.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Il s’est avéré plus tard qu’il y a bien eu une attaque. Elle s’est déroulée selon un scénario précédemment testé dans les bases de l’aviation stratégique russe, à Engels et près de Riazan. En bref, l’incident d’hier peut être décrit comme suit. L’aérodrome militaire de l’armée de l’air biélorusse, situé à 12 km de Minsk – qui est désormais utilisé conjointement avec les forces aérospatiales russes – a été attaqué par un véhicule aérien sans pilote et d’origine « inconnue ». À la suite du sabotage, l’avion AWACS A-50 des forces aérospatiales russes a été endommagé et une partie de l’équipement qui y était installé a été désactivée.
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Je ne crois pas au second front qui pour moi precipiterait la chute du régime Ukrainien qui aurait alors une excuse pour intervenir.
En revanche, l’OTAN profite de toutes les opportunités pour dégrader le potentiel militaire Russe, un des rares pays qui contestent leurs politiques agressives un peu partout sur le globe. C’est encore mieux quand il s’agit de materiels sensibles disponibles en petit nombre.