Le grand-remplacement de l’ancien sénateur socialiste – connu pour ses velléités souverainistes – Jean-Pierre Chevènement par des migrants LGBT, installés par les Khmers verts de la municipalité dans son ancien loft du Quartier Latin : plus qu’une anecdote, c’est un symbole. Car, longtemps avant d’être physiquement remplacé par ces acteurs de la transition démographique, à la fois verts (au vu des nuisances, dont se plaignent les voisins) et inclusifs (au vu de l’usage récréatif de leurs organes sexuels qui constitue la base juridique officielle de leur accueil sur le territoire « national »), le « socialiste patriote » Chevènement avait déjà donné bien des occasions de déchanter aux naïfs du « camp national » qui subissaient le charme discret de son autoritarisme néo-gaullien.
Sortir de l’UE et de l’OTAN, c’est, certes, le préalable à tout : pas de liberté à l’intérieur de l’Empire du Bien. Mais, comme le faisait justement remarquer Eric Verhaeghe, le reconnaître ne suffit pas à définir un projet cohérent pour l’après-Macron. Le jacobinisme élitaire euro-atlantique singe le jacobinisme gaullien des élites parisiennes (qui lui ont d’ailleurs fourni nombre de cadres) – si bien que, sans une autocritique radicale du projet-monde français, changer d’échelle décisionnaire permettra tout au plus de remplacer la technocratie à ambitions mondiales de marque Schwab par une technocratie provinciale à la Philippe Murer : le climatisme/covidisme à visage humain.
Des sans-culottes aux migrants LGBT : continuité de l’usurpation
Programmatiquement ignorée par les élites actuelles, « l’intelligence collective » des Français (copyright : Ph. Fabry) confirme d’ailleurs ce constat, à la fois sous la forme de résultats électoraux pitoyables pour le camp souverainiste et par l’incapacité patente de dépasser le moment Great Reset manifestée – à la différence de beaucoup de nos voisins européens – par les institutions démocratiques françaises, paralysées par le carcan gaullien.
Du coup, au risque de faire écho aux discours simplificateurs de certains identitaires bas du front, il faut avoir le courage de tirer de l’épisode « loft Chevènement » les leçons politiques qui s’imposent : non, il ne suffit pas d’être germanophobe et militariste pour être un allié objectif de la liberté française. Ces HLM de luxe pour privilégiés sont la traduction dans l’espace urbain du déficit démocratique français, et leur occupation par les troupes de choc intersectionnelles du nouveau totalitarisme diversitaire, loin de constituer une usurpation, est une conséquence logique du logiciel jacobin.
Personne ne semble lire cet article au vu de l’absence de commentaires et c’est tant mieux.
Normal, car qui va se taper la lecture de phrases qui font 7 lignes et composées de 7 verbes?
Bref une écriture crasse du Français. Cela me hérisse que l’on publie des textes pareils.
Sans parler de la substance, au mieux noyée dans ce fatras, au pire absente.
Rassurez-vous, bien des gens “se la tapent”. Trop nombreux à votre goût, j’entends bien…
la légèreté et l’ignorance populaire ont toujours été instruments politiques, malheureusement le Gaullisme voulant pallier à cet état est tombé lui aussi dans le piège en affaiblissant la séparation des pouvoirs par la 5° uniquement possible pour l’incorruptibilité totale.
La prédation aux assises et tentacules mondiales, instrumentalise tout et son contraire et il faudra beaucoup, beaucoup, beaucoup d’intelligence collective ou de leadership ou les deux pour sortir de cette nasse infernale.
Oui, mais il faut aussi que l’intelligence collective puisse s’exprimer, et les institutions de la Ve République sont spécialement conçues pour l’en empêcher…