Moscou a accepté de prolonger l’accord sur les céréales de 60 jours au lieu de 120 comme auparavant. Et bien que l’Occident n’ait pas rempli certaines de ses promesses dans le cadre de cet accord, son extension donne à la Russie un certain nombre d’avantages directs et indirects. De quels avantages spécifiques parlons-nous et comment Moscou peut-elle utiliser l’accord à son avantage ?
Cet article initialement publié sur k-politika.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
L’accord sur les céréales, qui a expiré le 18 mars, a été prolongé de 60 jours supplémentaires. Cela a été annoncé par le vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie Alexander Grushko. Il a précisé qu’au cours des négociations, son caractère de durée limitée, mais reconductible a été réaffirmé. Selon lui, Moscou cherchera constamment à remplir ses obligations en vertu de cet accord. Le second point est particulièrement important pour Moscou : l’abolition de toutes les restrictions, directes et indirectes, à l’approvisionnement en produits agricoles russes sur les marchés mondiaux internationaux.
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Qu’ils sont patients les Russes ! Un accord sur des céréales qui permet d’enrichir un pays avec lequel ils sont en guerre et dont comble de la chose, ils ont déjà profité pour mener une attaque de drones sous-marins contre la base navale de Sébastopol (un bateau de fret ukrainien aurait été utilisé pour couvrir l’opération.). Tout cela sans qu’eux puissent vendre leurs produits en contrepartie ! Et cerise sur le gâteau, la Turquie qui a mené les négociations et égale à elle-même, passe son temps à souffler le chaud et le froid…