Un mythe traîne à gauche comme dans une partie de la droite : Macron serait le champion du libéralisme, animé d’une volonté de casser le service public et de désengager l’Etat partout où il est engagé. Malheureusement, cette image d’Épinal, colportée avec malice par tous ceux qui pensent que la solution aux problèmes du pays consiste à augmenter les impôts et à renforcer la bureaucratie, est totalement fausse. Jamais un Président n’a porté aussi haut les dépenses publiques, et jamais il n’a porté aussi haut la pression fiscale. La triste réalité est que, si Macron est libéral, c’est un libéral étatiste, qui soigne les fonctionnaires et installe l’Etat partout. Dans cette trajectoire bureaucratique, il ruine le pays, il étrangle les contribuables, et, à terme, il ruinera les épargnants.
Comme l’INSEE le montre très bien, notamment dans le graphique ci-dessus, l’ère Macron est tout sauf une ère libérale. C’est au contraire une ère étatiste, faite de pression fiscale outrancière et de dépenses publiques à qui mieux mieux, qui nous rappelle que les fonctionnaires sont les premiers soutiens du régime désormais, et donc les mieux servis. Comme on le voit très bien sur les courbes de l’INSEE, les prélèvements obligatoires ont franchi le cap des 43% du PIB (atteint seulement sous Jospin, auparavant) en 2013, avec l’arrivée d’Emmanuel Macron comme secrétaire général adjoint de l’Elysée. Avec Macron Président, le cap des 44% est désormais franchi.
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Macron est « liberal », au sens anglo-saxon. C’est-à-dire socialiste.
Je pense que cette question de sémantique n’est pas pour rien dans l’aversion que suscite le mot « libéralisme » chez nos concitoyens. Et vu que Bastiat n’est pas au programme des lycéens en économie (trop dangereux?)…
Macron est le chef d’un Etat qui spolie et redistribue à tour de bras et de façon électoraliste. C’est sa seule solution pour durer, ce qui est son principal objectif.
Au-delà, rendre les citoyens de plus en plus dépendants des subsides de l’Etat, c’est bon pour Davos.
Aucune chance que Bastiat fasse partie d’un programme scolaire quelconque.
Et pour ceux qui font des études en économie, le programme se limite aux théories-alibi qui justifient l’étatisme. Essentiellement keynésiennes et néo-keynésiennes.
Les étudiants français n’entendront jamais parler de l’école autrichienne.
Ah ces libertariens! Comment se dédouaner en donnant plusieurs sens au libertarisme pour coller à sa propre idéologie! Vous me faites bien marrer.????
Ce ne sont pas les libéraux « canal historique » ni les libertariens qui sèment la confusion, mais la caste au pouvoir. Cette dernière hait la liberté en tant qu’autonomie responsable des individus.
Choisir d’être libre et responsable n’est pas une idéologie. Pas plus que de préférer ce qui est agréable au coups dans le c.
Mais c’est difficile à comprendre pour les moutons collabos soumis et bien formatés.
L’actuelle « réforme » des retraites n’a pas d’autre but que de rassurer sa clientèle qui compte sur nous pour payer ses pensions et de préparer la place du prochain guignol de l’Elysee.
On se croirait en Serbie (seules les allégeances changent): dette (+ hors bilan) qui croît réguliérement jusqu’à devenir incontrôlable, personnes agées + fonctionnaires sont le vivier électoral du partie au pouvoir, magouilles sans précédent du parti au pouvoir et de sa « garniture », politique étrangère inexistante, la centralité comme principe central de gouvernement (seuls les réseaux changent), etc.
Le jour où il y aura un coup de froid (cad d’ici 2030), c’est tout l’édifice de l’Etat qui s’effondrera et le pays passera sous protectorat.
Oui le libéralisme n’a jamais vécu en France
Pour être optimiste j’invite les lecteurs à regarder l’Argentine
Chute de la monnaie, paupérisation de la population mais ceux qui avaient investi dans le Merval indice boursier argentin auraient évité la ruine 3400% de performance depuis 2005
On peut faire le même parallèle avec l’indice turc
En gros la bourse c’est volatil mais ça protège mieux qu’un élu ou qu’un représentant de l’Etat
« si Macron est libéral, c’est un libéral étatiste ». Oui c’est exactement ça.
Peut-être pense t-il que l’état est voué à disparaître ou au moins à ne plus exister que sous une forme incompressible, sauf que le monstre bureaucratique qu’il nourrit aujourd’hui peut échapper à celui qui croit s’en servir pour atteindre son objectif. Peut-être pense-t-il que l’état doit grossir pour tout régenter, y compris la vie des gens de rien, et cela nous conduit au même monstre, peut-être plus rapidement.
Macron et ses prédécesseurs auraient ruiné ce pays ? Mais les électeurs ont aussi choisi de faire perdurer le système électoraliste de la manne étatiste. Après moi la pluie, le débat des retraites en est révélateur.
Macron est l’incarnation de la fusion du capitalisme néo-libéral et du capitalisme d’état. C’est un néo-libéral stalinien, hybride de « phynance » (Ubu Roi) et de goulag (numérique).
Vous pouvez donner la définition de ‘néo libéral’ ?
M. Macron est une marionnette du capitalisme de connivence.
Quant au ‘vrai’ capitalisme, certains auteurs, comme le sociologue et philosophe Karl Mannheim (cité par Friedrich Hayek dans ‘La route de la servitude ‘) emploient l’expression précise de ‘capitalisme concurrentiel’.
Il existe de très bons auteurs pour sortir du lavage de cerveau anti économique auxquels sont particulièrement soumis les Français.
Henry Hazlitt :’L’économie en une leçon’, donne, dans de courts chapitres une excellente initiation au raisonnement économique.
‘Basic Economics’ de Thomas Sowell, plus consistant, est excellent. Bien évidemment, jamais traduit en français.
Ce genre d’article n’est pas ce que je préfère dans le Courrier des stratèges.
la phobie de l’État , des fonctionnaires et d’une caricature du socialisme d’un côté et la phobie de Macron de l’autre conduit par syllogisme à qualifier Macron de socialiste ce qui est évidemment risible pour un banquier d’affaires serviteur du grand capital.
Certes les dépenses publiques sont considérables mais elle ne servent pas à l’amélioration des services publics parce qu’elles sont siphonnés par la caste mondialisé.
Nous sommes en présence d’un système mafieux parfaitement illustré par l’épisode covid ou les dépenses considérables de vaccin et de test n ‘ont en rien amélioré l’état sanitaire du pays mais ont bel est bien rempli les poches de Big Pharma. Dans ce système l’État est transformé en collecteur de la mafia. Rien de socialiste là-dedans.
Analyse très juste. C’est bel et bien un « mécanisme de siffonnage » des fonds publics aux fins d’appauvrissement puis de privatisation.
‘l’Etat n’a aucune justification morale ni scientifique. Il constitue le pur produit de l’émergence de la violence dans les sociétés humaines ‘
Pr. Pascal Salin.
L’argent arraché par la coercition est du vol. Tout le monde est d’accord lorsqu’il s’agit de bandits armés. Mais curieusement la même logique fait défaut pour le formaté moyen, lorsqu’il s’agit des hommes de l’Etat.
Quant au socialisme, le fameux sociologue Gustave Lebon, explique qu’on est dans le domaine de la croyance. Donc le dévot en cette religion est parfaitement imperméable aux critiques rationnelles. Religion satanique, car reposant sur la plus destructrice des passions humaines : l’envie.
Le piège des mots auxquels chacun donne le sens qu’il veut malgré des définitions officielles fournies par ceux qui vivent et s’enrichissent du mode de fonctionnement de l’économie et de la finance quel que soit le régime politique. Quant aux impôts, taxes et dépenses des Etats, ils ne sont là que pour permettre au couple protection-dépendance de se renforcer pour inhiber toute velléité d’insurrection efficace.
On l’aurait oubliée : l’économiste Hélène Clément-Pitiot mais ce qu’elle a à dire est vraiment hors des sentiers battus.
CAPITALISME ZOOLOGIQUE ET TOTALITARISME INVERSÉ, 4 ANS APRÈS…LES SOMMETS !
8 MAI 2020
https://viableco.hypotheses.org/1792
Apparemment elle s’est arrêtée de bloguer en 2020 !
Macron n’est ni libéral, ni social il est simplement au service de sa petite personne et de ses employeurs. Appelons un chat, un chat afin que le libéral ne soit pas épouvanté par un état social au sens humain du mot et que le prolétariat ne soit pas effrayé par le libéralisme qui signifie liberté au sens profond du mot.
Par Poséidon, dieu de la mer, que le verbe ne soit plus un instrument de division pour mieux régner mais le vecteur et le ciment de l’intelligence collective ancrée dans la force de la vérité qui doit nous affranchir.
Que les fantômes de la confusion se dissipent bordel !