Il faut absolument lire le rapport de la Cour des Comptes, cette fine fleur de la bureaucratie mondialisée, consacré à l’élevage bovin en France, pour comprendre comment, au nom d’une doctrine écologique implacable, se préparent les pénuries alimentaires de demain. Les magistrats viennent en effet de proposer un « pilotage par l’Etat » d’une réduction massive des quantités de viande rouge produites en France. La mécanique est simple : puisque cette production est subventionnée, il faut que l’Etat, massivement, diminue les subventions pour diminuer les quantités de viande produites. L’objectif est de ne plus fournir que l’équivalent de 500 grammes hebdomadaires de viande rouge par habitant. On avait connu le numerus clausus médical qui avait organisé patiemment les déserts médicaux d’aujourd’hui. On connaît désormais le numerus clausus pour vaches, qui organisera les pénuries de viande demain.
Le graphique produit par la Cour des Comptes, que je reproduis ci-dessus, donne une assez bonne image des conséquences lourdes, pour notre autosuffisance alimentaire, des politiques de subventions encadrées par la Commission Européenne. Dans tous les domaines, depuis 2010, l’agriculture française est en repli, avec une importante baisse du nombre d’exploitations. En dehors des cultures fruitières, qui sont à peu près stables (avec environ 20.000 exploitations), toutes les autres fermes disparaissent les unes après les autres.
Concernant l’élevage bovins (soit pour le lait, soit pour la viande), le phénomène se vérifie également, et plutôt plus intensément que dans les autres types d’exploitations.
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Merci Mr Verhaeghe pour cet article glaçant mais très clairvoyant sur la réalité du monde agricole et de la bureaucratie qui « occupe » notre pays.
J’appartiens à une famille d’agriculteurs-éleveurs en Picardie et ai de nombreux cousins et amis dans la profession. Beaucoup ont déjà abandonné l’élevage bovin ou ont réduist leur cheptel, découragés par la faible rentabilité, les normes délirantes et la difficulté à trouver le personnel adapté.
JFP
Les bureaucrates s’en fichent que les agriculteurs produisent de la viande ou des légumes. Les bureaucrates veulent votre disparition pure et simple. L’emprunte carbone à supprimer n’est pas celle de vos vaches mais bien la votre. Lénine et Staline ne sont pas morts pour tout le monde.
La caste sait très bien que parmi les acides aminés essentiels à la vie humaine, neuf ne se trouvent que dans les produits animaux (oeufs compris, ouf).
Qui a lancé la mode vegan, qui a du succès chez les bobos écolos, mais aussi chez des « résistants » (qui n’ont pas tout compris)?
Supprimer les bovins parce qu’ils produisent du méthane en pétant, tout en réattribuant les surfaces dédiées à leur alimentation à la production de ……méthane, il fallait y penser. Mais à bien y regarder, le pet donne du méthane………..libre, tandis que le méthane captif est bien plus vertueux: il permet tout un tas de choses, à commencer par relancer les entreprises de BTP et d’entretien des routes, sans compter d’accélérer la numérisation qui coûte un bras en électricité, produite comme chacun sait par de nombreuses éoliennes, fermes solaires………et usines à gaz. Ma grand mère, qui me disait toujours que seuls les cadors des Six Jours pouvaient se permettre de faire du sur-place sans tomber aurait applaudi à ce tour de passe-passe qui consiste à maintenir la crôassance en se foutant bien du CO2 « en excès », auquel ne croient que quelques gogos endoctrinés. A noter quand même qu’un stagiaire anonyme de Bercy a dû bien faire son travail d’analyse puisque notre Bruno national va désormais réfléchir sur le bien-fondé de l’interdiction des chaudières à gaz pour les particuliers. Il ne s’agirait en effet pas que le gaz produit en excès finisse brûlé en torchère produisant du CO2 ….libre.
Bjr ,
merci de dévoiler que le numerus clausus est une des actions volontaires de la caste , des 1972 (je m’en rappelle ayant passé ce concours cette année la ).C’était pour contrôler les dépenses .La création des déserts médicaux ,était déjà dans les cartons ,avec population qui a augmentée de plus de 10 millions depuis .En 1996 lors conseil d’administration (dont je faisait partie ) a ouvert une note qui nous a laissé interdits .Les statistiques montraient que le pourcentage de filles réussissant le concours était en forte augmentation .Ceci est très logique , car a intelligence égale , les filles sont beaucoup plus studieuses que les garçons , ce concours étant concours bachotage .Fini les carrières de 40 ans à 60 70 heures par semaine .La technique , à pris le pas sur l’humain , supprimant l’écoute et la vraie consultation médicale .IL a refermé sa note et nous n’en avons plus jamais reparlé .Aujourd’hui , continuant à former gens en France ,et étranger (Madagascar , Vietnam , et surtout Algérie ) en chirurgie orale , il y a forte demande pour venir travailler chez nous .Pour l’instant , il faut repasser les formations , mais vu le gouffre qui s’élargit pour combien de temps cela va tenir .Depuis le rhume 19 , j’ai compris que le grand remplacement , débuté dès 1944 et depuis toutes ces mesures , se cooptent pour arriver à un cataclysme
C’est top de former gens à QI élevés , mais sans QE cela n’aboutit à rien
Belle journée à tous
Dr Barthet
Tout à fait d’accord avec vous, ce qui se joue depuis au moins les années 70 dans le monde agricole peut être mis en parallèle avec la destruction organisée du système de santé.
On met un espace après un point ou une virgule, pas avant. Cela rend le texte difficile à lire. Cordialement.
Sorry ,
je ferais attention la prochaine fois . C’est vrai que je manie plus facilement le bistouri .
Voila , j’ai respecté les espaces .
Que cette fin de journée vous soit la plus douce possible .
veuillez agréer mes sentiments les meilleurs
Et, pour être encore plus précis, on met « une » espace entre les mots, ainsi qu’après les points et virgules.
Si vous aviez suivi les politiques nationales en UE, vous auriez su que ce que vous découvrez en France existe depuis des mois aux Pays-Bas et s’étend en Allemagne.
Au Pays-Bas, des fermiers sont expropriés avec interdiction de s’installer de nouveau, non seulement dans leur propre pays, mais dans l’entièreté de l’UE. Ils n’ont plus qu’à émigrer, en Argentine ou au Brésil peut-être, si ce n’est en Crimée…