Après avoir connu le faste du « quoi qu’il en coûte » nous voici plongés dans les affres de la dette récurrente et de la moraline à deux balles.
On peut remarquer que, dans un cas comme dans l’autre, le peuple n’a guère été consulté. La finance est une affaire trop sérieuse pour que ses méandres intellectuels s’étalent à la vue de tous.
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Depuis longtemps, s’est développé, dans l’ombre, un acteur géopolitique nouveau, anonyme, de nature privé, et de type nomade, donc géographiquement délimités, que nous appellerons « puissances d’argent ».
Comprendre ce phénomène, nouveau dans son ampleur, permet de percevoir que ce nouvel acteur géopolitique a, in fine, un seul ennemi mortel : la présence d’États au sens politique du terme, c’est-à-dire d’États souverains. Ainsi, dans le contexte d’un rapport de force et de puissance, les États sont, par construction, les pires ennemis des « puissances d’argent ».
À ce propos, rappelons que dans un entretien accordé à la revue « Entreprise » (ancêtre de la revue « L’Expansion »), et publié en juillet 1970, Edmond de Rothschild, déclarait : « Le verrou qui doit sauter à présent, c’est la nation ! » (n°775 du 18/07/1970, p.64)
3 ans plus tard : Arrivé au pouvoir suprême en 1969, après la démission de Charles de Gaulle, Georges Pompidou, ex-employé de la banque Rothschild comme Emmanuel Macron (on constate que le véritable pouvoir n’a guère évolué en 50 ans, ce qui, en définitive, est la seule chose réellement stable dans ce pays), pond la loi du 3 janvier 1973, également appelée « loi Pompidou-Giscard » ou encore « loi Pompidou-Giscard-Rothschild » (reprise, systématisée et aggravée depuis par l’article 123 du TFUE, Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne), qui modifie les statuts de la Banque de France et donne le coup d’envoi d’une dette qui n’aura de cesse d’augmenter exponentiellement et, ainsi, de vampiriser toutes les richesses nationales produites. Aussi, depuis 1974, plus aucun budget de l’état n’a été à l’équilibre.
@Annwn Moui. Justement pas, les États, l’État français en particulier, socialo notamment, ont été complices voire précurseurs zélés de la financiarisation depuis 30 ans. Arnaud Montebourg l’a observé de près; il balance sans aucune ambiguïté dans cette video:
▶️ https://youtu.be/svVOcrtVesU
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Marrant: j’avais complètement oublié le concept du dépérissement de l’état tel que défini par Engels.
Pour moi, l’état est un instrument de désintégration des communautés humaines économiquement viables dans le but de prendre le contrôle de la population. TOUTES les sociétés paysannes ont disparu, et donc leur faculté à assurer leur survie sans moyens extérieurs. Aujourd’hui, pour simplement manger, nous dépendons d’une machine agro-industrielle mobilisant des moyens colossaux en termes matériels et donc financiers. Tout a été marchandisé, jusqu’à la culture: plus aucune communauté humaine prise dans la nasse de l’économie mondialisée n’est à même de produire sa propre culture.
L’état aura été l’instrument de coercition indispensable, et il n’existe plus que pour ce rôle: il aura suffit de manoeuvres ultra cyniques, mais terriblement efficaces, pour que des zombies médiatiques “propres sur eux” et flattant le jeunisme généralisé soient littéralement placées par ces fameuses puissances d’argent à la tête d’un nombre croissant d’états prétendument démocratiques, en jouant sur la puérilité d’une grande partie de l’électorat toujours prêt à croire qu’on peut raser gratis. C’est qu’il n’y a plus de peuple, uniquement des masses de plus en plus acculturées, là où un enseignement sérieux avait été indispensable pour convaincre les peuples d’oublier leur culture propre, aujourd’hui la masse des gens ne sait même pas que ça a existé. On peut alors tranquillement saboter l’enseignement pour fabriquer des consommateurs hébétés totalement incapables de réflexion, au point qu’aujourd’hui ces masses trouvent légitime qu’il n’y ait aucune confrontation: il y a la vérité (notion très religieuse), et la quête de la connaissance est passée à la trappe.
D’où ma conception du dépérissement de l’état: il ne décide plus rien; ce n’est qu’un instrument… parmi d’autres.
” pond la loi du 3 janvier 1973, également appelée « loi Pompidou-Giscard » … qui modifie les statuts de la Banque de France… et, ainsi, de vampiriser toutes les richesses nationales produites.” Encore un qui n’a rien compris. Visionnez la vidéo de Eric Verhaeghe, il a tout expliqué. C’est un fantasme, rien à voir avec le réel.
j’avoue, cher Oblabla, ne pas comprendre votre commentaire. Je n’évoque pas dans mon papier la loi de 1973, qui est assez controversée.
Je ne vais pas polémiquer dessus, mais le fait même qu’elle ait été présentée par Giscard, atlantiste convaincu et probablement dans les mains de l’Etat profond
la rend suspecte. Je ne saisis pas qui n’a rien compris. En tous cas, on peut constater que les budgets ont tous été déficitaires depuis 1974 et que la somme cumulée de ces déficits est assez proche de notre dette actuelle…
Deux principes régissent le monde occidental depuis 30 ans: (1) privatisation des gains et socialisation des pertes; (2) entre-soi total tout l’argent fabriqué par les étatistes va à l’oligarchie et n’en sort pas, circuit fermé étanche. Pour adoucir la vie des riens on leur raconte des balivernes ???????????????? du style Mon ennemi la finance et célafota Lultra libéralisme anglo saxon. Méwi bien sûr, prends moi pour un con, on y croit tous.
▶️ https://youtu.be/ZE8pE2t__pc
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Faudrait cesser ces dialogues de sourdingues des uns et des autres : “c’est la faute à l’état, c’est la faute au libéralisme” C’est la faute ni à l’un, ni à l’autre, mais à l’individu qui demeure encore à l’état primaire, qu’il soit puissant ou misèrable.
Comme toujours comme Don Quichotte, on fait la guerre à des moulins à vent et on passe à travers, on veut briser des miroirs et on croit résoudre les problèmes corporels.
L’état, le capitalisme, le socialisme, le libéralisme et j’en passe sont nos miroirs et rien d’autres.
La Dette est un instrument de prédation et il est l’instrument datant de l’époque summérienne d’individus prédateurs qui instrumentalisent de fait aussi bien l’état que le capitalisme libéral, l’argent étant une énergie de pouvoir avec la connaissance qui est le contraire de l’ignorance paralysante.
Conclusion : ça fait des millénaires qu’on tourne en rond et c’est là le mystère.