L’expression « saucissonnage » avait été acclimatée dans les études historiques pour décrire la tactique qui, après 1945, a permis aux communistes (politiquement minoritaires dans les pays « libérés » par l’Armée rouge) d’instaurer leur dictature en se débarrassant de leurs concurrents les uns après les autres. Mais elle s’applique aussi parfaitement – et pour cause – à la méthode adoptée par la Macronie (et notamment le souple Dussopt) pour faire passer la société française à travers la moulinette du Reset.
Vous connaissez sûrement l’histoire : quand les communistes ont mis hors la loi les héritiers politiques des régimes nationalistes de l’entre-deux-guerres, en Hongrie, Tchécoslovaquie, Roumanie etc., les partis chrétiens, socio-démocrates et socialistes n’ont rien dit. Quand ils ont persécuté les partis chrétiens, les socio-démocrates et socialistes n’ont rien dit – etc..
Transposons : maintenant qu’on estime que les futurs « retraités à 64 ans » (LOL) ont manifesté tout leur saoul sous la conduite des syndicats achetés et de l’opposition contrôlée, il est temps de régler leur compte aux bénéficiaires du RSA, visés par la réforme de France Travail. Qu’ils s’offrent donc un été sportif, au terme duquel le gentil boucher Dussopt pourra passer à l’animal suivant.
Au suivant ! Au suivant !
Car le saucissonnage – variante de l’ancien divide et impera – est désormais associé au dernier cri de l’ingénierie socio-politique McKinsey (made in Davos), permettant un recyclage politique des énergies dépensées en pure perte par les diverses révoltes sectorielles que le binôme BRAV-M/BFM a appris à attiser/encadrer, plutôt que de les réprimer à l’ancienne (au risque de les faire dégénérer en révolutions).
Partie intégrante du dispositif, le quotidien subventionné Figaro pousse d’ailleurs la collaboration jusqu’à une forme de quasi-franchise, qui s’exprime dans le titre, pratiquement publicitaire, choisi pour présenter cette initiative gouvernementale : « Avec sa réforme France Travail, Dussopt tourne la page des retraites ».
Cherche-t-on à suggérer que le saccage d’un des versants du droit du travail compenserait celui d’un autre versant ? Pas forcément. On peut aussi lire cette mise en bouche – dans le registre des textes de Klaus Schwab – comme un titre du libretto de l’opéra davosien auquel nous « assistons » tout en en étant les « héros » (comprendre : victimes).
Il faut reconnaître au procédé une certaine transparence. En russe, « transparence » se dit glasnost. Et « Great Reset » : perestroïka.
Quant à la Conchita Wurst de Bercy, elle est à 100% “made in Frankfurt” (pour filer l’image charcutière…).
L’Occident est donc en train de vivre, en toute glasnost, sa perestroïka, pour aller vers le bolchevisme.
Les États anciennement communistes ayant, eux, tâté du bolchevisme et ayant récemment vécu UNE perestroïka pour goûter à l’Occident, retrouveront de leur côté ce cher communisme, mais en plus beau, plus pur, plus moderne, plus vrai (wink wink wink)… Pas terrible cet opéra.
Au fait, Kissinger a 100 ans !
Les bouchers-charcutiers ne sont-ils pas censés bientôt faire faillite ?
Comme les Communistes jadis Olive aurait tort de se priver. Le petit bourgeois socialo qui fait l’opinion ne bougera pas une oreille. Même qu’il prétend être l’organisateur de tout ce qui le dépasse, à savoir cette mission de maqueron pour l’ue.
D’abord ce constat : combien le gouvernement a-t-il dépensé via un quelconque cabinet conseil pour la découverte de cette marque géniale… France Travail ? Pôle Emploi c’était quand même plus sympa. Il y avait cette idée d’une coagulation de compétences et d’interpénétrations d’initiatives en faveur d’une réinsertion sur le marché de… l’emploi.
Dans une économie désormais mondialisée, l’appellation « France Travail » est vraiment paradoxale, mais le gouvernement désire sans doute nous démontrer que le bonheur réside dans la capacité à se montrer rentable et corvéable. Et puis, faire pression sur les chômeurs pour accepter à n’importe quel prix un boulot ne peut que satisfaire certains employeurs qui ont besoin de rogner sur la masse salariale. Culpabiliser les « mauvais » citoyens, c’est la marque de fabrique de la Macronie, le savons-nous depuis trop longtemps. Le projet défendu par le ministre Dussopt a de quoi inquiéter toute une partie de la population.
« Dans une économie désormais mondialisée, l’appellation « France Travail » est vraiment paradoxale »
C’est l’esprit village Potemkine. C’est justement parce qu’il y a de moins en moins de France qu’il faut faire semblant que France existe encore. Et comme le dit notre hôte, France sera sûrement la baraque la plus joyeuse de l’Eurogoulag, la guinguette et le bronze-cul des apparatchiks.
Tous ces moulinets ne sont rien par rapport à ce qu’il faudrait faire, compte tenu de notre situation.
Reconnaissons à Montebourg une certaine lucidité…
https://reseauinternational.net/ingerence-les-methodes-utilisees-par-les-etats-unis-pour-mener-des-guerres-contre-dautres-pays/
Dans un lointain passé, pas si lointain, l’appellation France travail avec le cynisme pourri européiste d’y mettre le nom de nôtre nation pourrait se définir en trois lettres : STO.