Nous avons évoqué la semaine dernière l’effet dévastateur de la remontée des taux d’intérêt sur le marché du crédit immobilier aux Etats-Unis. Il se trouve qu’un phénomène analogue se produit en ce moment même en Grande-Bretagne : les prêts à taux variables sont en train d’étrangler littéralement les emprunteurs outre-Manche. La presse britannique parle même d’une prochaine “réinitialisation complète” du marché, tant l’effet de remontée risque d’être violent. Dans les mois à venir, il est très probable que les marchés immobiliers américains et britanniques vivent un véritable séisme, traversé de séismes sociaux importants.
Nous avons, la semaine dernière, évoqué la crise immobilière américaine annoncée par Elon Musk. Vous vous rappelez que cette crise est directement due à la remontée des taux directeurs de la Réserve Fédérale américaine : les emprunteurs qui ont contracté un prêt in fine aux USA (80% des crédits immobiliers en cours) sont mis en difficulté à l’échéance du prêt. C’est particulièrement vrai dans l’immobilier commercial, ça l’est aussi, selon Elon Musk, dans l’immobilier individuel.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Les deux géants de l’économie Ludwig von Mises et Friedrich Hayek ont montré dès l’entre deux guerres du siècle dernier que les ‘politiques monétaires’ des hommes de l’Etat étaient responsables des crises récurrentes.
Intervention sur les prix (taux d’intérêt et taux de change) et cerise sur le gâteau, simultanément sur les quantités (masse monétaire, dont la définition est floue, ou base monétaire). Les Autorités US ont fini par faire preuve d’un minimum de logique en laissant tomber le contrôle des quantités,
Merci pour cette vidéo.
Cependant d’un côté nous entendons qu’il ne faut pas avoir trop de cash en raison d’un crack bancaire imminent, de l’autre qu’il faudrait garder du cash en cas de baisse des prix.
Il est hélas impossible de cumuler les deux.