Les relations entre l’Estonie et la Russie sont pour le moins tendues. Cela vaut d’ailleurs pour les deux autres Pays Baltes : Lettonie et Lituanie. La Finlande, plus proche historiquement de la Suède, montre également des signes de nervosité pour ne pas dire d’agressivité, avec le « courage » que procure la protection de l’OTAN, face à la toute-puissance des forces russes. Pour comprendre la nature de ces relations, il faut revisiter l’histoire des Pays Baltes, et pas seulement durant l’occupation soviétique ou depuis l’indépendance des trois Etats acquise en 1991. S’y ajoutent d’autres considérations, socioculturelles, une partie des populations de ces pays étant russophones ou d’origine russe. Un politologue lituanien, Raimundas Lopata, avait expliqué que le réalisme en matière de relations balto-russes se situait quelque part entre géopolitique et romantisme pur … On pourrait y ajouter les contingences économiques ainsi que le montre la situation actuelle.
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Le Donbass a fait sécession de l’Ukraine pour rejoindre la Fédération de Russie, de la même manière qu’en 1835 le Texas a fait sécession du Mexique pour rejoindre l’Union des Etats d’Amérique. Ce fut la guerre pendant trois ans entre Mexique et USA, c’est la guerre depuis 2014 entre Ukraine et Russie. Les Estoniens savent bien que la logique exclusive des alliances géopolitiques et leur appartenance à l’Union des Républiques Sociales Européennes, les empêchent de faire une paix séparée avec la Fédération de Russie. Qu’est ce qui empêche une Société des Nations d’émerger pour favoriser toutes les initiatives de paix fondées sur la fraternité romantique et bien réelle à la base des peuples? Ne serait-ce pas les intérêts d’élites d’ambition globaliste, universelle et totalitaire qui constituent des pôles rivaux de plus en plus étendus depuis l’Empire Romain?