Macron veut devenir un artisan de la paix dans le Caucase ! par Topcor

Il est désormais difficile de saluer la pertinence et l’efficacité des actions menées par la diplomatie française. D’ailleurs, existe-t-il encore une diplomatie dans notre pays ? Notre présence en Afrique est devenue une catastrophe politique et économique. Plus globalement, nos relations internationales sont à l’image d’un gilet mal boutonné, donnant le sentiment d’un manque de rigueur et d’être en déphasage total par rapport aux grandes mutations en cours. Le récent discours de Catherine Colonna, à l’occasion de la 29e Conférence des Ambassadrices et des Ambassadeurs, est d’une vacuité sidérante… En fait, nous sommes souvent à contre-courant des situations locales, avec une méconnaissance pathétique des réalités culturelles et des traditions qui animent les décideurs. En outre, notre alignement atlantiste nous a conduit à des impasses et soyons certains que nous en payerons tôt ou tard le prix. La rupture par le Niger de l’approvisionnement de la France en Uranium n’en est qu’une petite illustration.

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Le responsable est bien entendu celui qui gère les affaires du pays avec une totale absence de vision stratégique, de connaissance de l’histoire, et surtout avec un mépris qui heurte profondément la plupart des interlocuteurs étrangers. Mais, pour paraphraser Audiard, le « Macron, ça ose tout ». Ainsi, l’on apprend en ce jour, par le portail arménien Alpha News, citant ses sources, que le président français pourrait se rendre en Arménie puis en Azerbaïdjan le week-end prochain ! Selon les informations du site, le dirigeant français viendrait à Erevan avec une nouvelle initiative visant à résoudre la situation au Karabakh. Sans rire…