Jean-Luc Mélenchon feint de s’étouffer d’indignation à l’annonce de la participation de Macron à la messe que doit célébrer un certain Bergoglio (dit François) dans un stade marseillais. Il a en effet politiquement intérêt à faire semblant de croire que Manu 1er (qui a pourtant bien précisé qu’il ne communierait pas) s’imaginerait qu’il reste la moindre trace de l’idée de Dieu dans le catholicisme – reproche qu’il serait d’ailleurs tout aussi injuste d’adresser au jésuite Bergoglio.
Car l’attitude du mari de Brigitte n’est en réalité que la culmination d’une évolution qui a été l’évolution spécifique du christianisme à partir du moment (il y a grosso modo mille ans) où il a commencé à muer en christianisme occidental, c’est-à-dire en catholicisme : toujours moins de rites (l’eucharistie étant le seul de ces rites que même Bergoglio hésite encore à recycler), toujours moins de mystères, et toujours plus de pensée abstraite (théologie rationnelle), de moraline et de politique.
On peut donc prendre la présidence française au pied de la lettre quand elle décrit la messe en question comme un « événement festif », socio-culturel, qui ne concerne aucun dieu.
Ce que Mélenchon – qui se rêve en héritier de la Macronie – feint d’ignorer, ce n’est donc pas seulement que la vision de la laïcité républicaine sur laquelle il fonde ses indignations de synthèse est historiquement fausse (comme le lui rappelle poliment La Croix).
Saint Schwab priera pour eux
C’est aussi, plus profondément, le fait que le « fidèle non-communiant » Macron est le paroissien que mérite Bergoglio – ce pape antireligieux par excellence, culmination croisée de la tradition intellectualiste issue de la scolastique et du moralisme jésuite, pour qui « la vaccination est un acte d’amour », tandis que la vertu théologale de charité aurait pour principale expression l’assistance active prêtée à une invasion migratoire… en grande partie islamique.
Pendant que le Leader Mínimo se raconte l’histoire d’horreur où le président d’une République morte et enterrée en mars 2020 se commettrait en la présence du pontife d’une église tout aussi morte, la réalité, c’est que le tête-à-tête prévu à Marseille aura lieu entre deux évêques d’une même église davosienne, dont le pape se nomme Schwab (vicaire terrestre du dieu vivant Kissinger).
Au menu officiel des discussions : « les sujets environnementaux, alors que François a annoncé une suite à l’encyclique Laudato si’ consacrée à l’écologie intégrale ».
« L’œuvre de démolition de l’Église Catholique n’était pas de « supprimer l’organisation Catholique Romaine, mais de la transformer en quelque chose de vraiment utile, en la rendant homogène et assimilable à un grand ordre mondial qui s’occuperait exclusivement de questions humaines avec des objectifs uniquement humanistes », et ce, grâce à la création d’une « Maison de l’Homme sur la Terre », une « Nouvelle Ère de l’Homme » et « une Église Universelle de l’Homme »… (Guy Boulianne)
Très bien résumé, Huger.
En d’autres termes, à l’issue d’un coup d’état réussi au Vatican, Bergo fait ce pourquoi il a été mis au pouvoir.
Comment le jésuite Bergoglio (soit disant catholique) peut rencontrer Macron ardent promoteur de la GPA qui consiste à marchandiser des enfants. Cet anti-pape a été élu après la démission de Benoit XVI, démission suivi le lendemain du rétablissement du système Swift de l’état du Vatican, le système Swift avait été suspendu depuis le début de l’année 2013, ne serait ce pas en réalité un chantage financier ? Et donc encore un coup d’état mondialiste ?
musique de brics, ingouvernable, car d’autres civilisations. http://www.canalb.fr/lazilelesur/4714
à demain.
Une participation sympathique à vos formules d’expression, toujours très encourageantes, émission de radio…http://www.canalb.fr/lazilelesur/4714, ça rigole pas.