Depuis cet été, l’île de Lampedusa (celle du fameux « Guépard » où il faut que tout change pour que rien ne change) est revenue au centre de l’actualité. Possession italienne au large de la Tunisie, avant-poste de l’Europe à un jet de pierre de l’Afrique du Nord, l’île accueille désormais des milliers de candidats à la migration qui font la traversée depuis les côtes tunisiennes, malgré un mémorandum signé avec l’UE cet été. Dans cet accord, l’UE s’engageait à financer la Tunisie en échange d’un maintien des migrants sur son sol. Visiblement, cet accord ne fonctionne pas, et tout laisse à penser qu’un jeu de dupes entre la gauche européenne et le régime de Tunis attise les passages clandestins et déstabilisent Giorgia Meloni. Comme d’habitude… l’Europe s’engage à répartir les migrants sur l’ensemble des Etats-membres. Mais qui souhaite faire capoter les accords mettant fin à l’immigration ?
On croyait l’histoire terminée ou, en tout cas, reléguée au second plan : cahin-caha, l’Europe avait trouvé une solution pour tarir les flux de migrants traversant la Méditerranée pour rejoindre l’Italie et la Grèce. Et patatras ! Comme nous l’avons relevé, l’arrivée de Meloni au pouvoir se traduit par une vague migratoire, malgré un memorandum signé avec la Tunisie en juillet pour « fixer » les migrants sur place, selon la technique des hotspots négociée avec la Turquie.
On ne peut évidemment s’empêcher de penser que, derrière cette crise subite où des milliers de migrants accostent chaque semaine illégalement (127.000 depuis le début de l’année, semble-t-il), des manœuvres de coulisses donnent le la, dont on peut deviner quelques éléments.
Démontrer l’inefficacité de Meloni et von der Leyen
Incontestablement, certains, que ce soit en Tunisie ou en Europe, ont intérêt à nourrir une crise politique grâce à une crise migratoire.
Cette crise politique vise évidemment Giorgia Meloni, élue sur une politique très dure en matière d’immigration. Elle avait annoncé qu’elle pratiquerait un blocus migratoire de l’Italie. Puis, début juillet, elle a finalement déclaré que l’Italie avait besoin de migrants pour remplir les postes vacants. Démonstration est en tout cas faite que ces grandes déclarations à la Zemmour ou à la Bardella sont bien téméraires.
Au passage, cette crise ne tombe pas non plus à point nommé pour la Présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui commence sa campagne pour sa réélection. Le memorandum avec la Tunisie a été signé avec l’Union Européenne en juillet. Visiblement, cette initiative s’est fait sans véritable débat communautaire, et son échec n’est pas seulement celui de Giorgia Meloni, il est aussi celui de la Présidente de la Commission.
Le Deep State européen orchestre-t-il la crise ?
De là à penser que le gouvernement profond européen est à la manœuvre pour faire pencher la balance des prochaines élections du côté de la gauche ou, en tout cas, pour nuire aux populistes et à von der Leyen, il n’y a qu’un pas, allègrement franchi par certains Italiens.
Certains, dans la presse italienne, constatent que l’Union n’a pas encore déboursé les 109 millions € promis à la Tunisie pour « fixer » les migrants. Ce retard s’expliquerait par des raisons « bureaucratiques ». Mais les mêmes n’hésitent pas à incriminer le Haut représentant européen aux affaires étrangères, Jose Borell, socialiste espagnol, dans ces problèmes de mise en place.
Faut-il en déduire que, au sein de l’Union Européenne, il existe une administration de gauche bien décidée à ne pas favoriser les plans « populistes » ? On peut le penser avec d’autant plus de facilité qu’une armée de « chercheurs » souvent financés par des fonds publics a publié une tribune cet été pour dénoncer le memorandum avec la Tunisie. C’est bien le signe que, du côté européen, il existe des partisans du droit à migrer librement en Europe.
La Tunisie fait-elle monter les enchères ?
De son côté, la Tunisie joue délibérément avec les « nerfs » des Européens. Ainsi, le Président tunisien a-t-il refusé à la dernière minute la venue de députés européens chargés d’évaluer le memorandum du mois de juillet. Les raisons ne sont pas très claires, mais on peut suspecter que la Tunisie, comme la Turquie, fait « monter les enchères », et monnaie pied à pied la résolution de la crise migratoire avec l’Europe.
Dans la pratique, l’Europe est assez démunie face à cette stratégie. A part apporter des financements toujours plus élevés au gouvernement tunisien, on imagine mal une issue rapide au problème.
L’appel d’air démographique demeure
Reste que, en Europe même, la gauche n’est pas la seule à vouloir défendre le droit des migrants à s’installer en Europe. Le déficit démographique européen crée un appel d’air naturel, qui constitue l’angle mort des discours populistes, tels que ceux tenus ce week-end par Eric Zemmour ou Jordan Bardella. On l’a vu en Italie : le patronat italien est largement à l’origine du revirement de Meloni en matière d’immigration.
En France, le déficit démographique posera immanquablement les mêmes problèmes.
La gauche ! La gauche exécrée la gauche criminelle. Elle finira par détruire l’Europe au profit de l’Afrique.
Néanmoins, en regardant cette carte que vous avez publiée, je me demande pourquoi l’Italie tient tant à ce « rocher » en mer tunisienne. Car il est évident que celui-ci est bien plus près de Tunisie que d’Italie.
La solution de facilité serait d’abandonner ce bout de terre aux Tunisiens.
En tunisie tout patron qui embauche un subsaharien sans papier va en prison. Pourtant il n’y a plus de main d’oeuvre locale partie en France surtout depuis la révolution et l’industrie peine à embaucher.
Les subsahariens sont donc devenus de la monnaie otage, nouveau concept de l’esclavage made in UE.
1/ Il y a une volonté de l’Union européenne à l’aide de l’immigration de casser le substrat anthropologique des peuples européens enfin d’empêcher le retour des nations souveraines soucieuses de leurs peuples. 2/ et la bêtise des patronats européens qui voient d’un bon œil l’arrivée de nouveaux esclaves en espèrant baisser le prix de la main d’œuvre, mais en rendant l’Italie invivable, la bourgeoisie vendra la corde faite pour la pendre!
Oui, cette phrase m’a fait sursauter:
» du côté européen, il existe des partisans du droit à migrer librement en Europe. »
Comme si l’UE n’était pas construite sur le paradigme mondialiste…
Depuis les années 1960, le patronat exerce une forte pression en faveur de l’immigration. Alain Peyrefitte a rapporté que le général de Gaulle s’en était plaint lors d’un conseil des ministres. Il en va de même en Allemagne, en Italie et ailleurs en Europe occidentale. Les militants de gauche ne font qu’apporter de l’eau au moulin patronal, ils ne sont pas les principaux responsables de la politique migratoire contrairement à ce que pense une certaine droite.
Meloni est une Aspen Institute girl, donc mondialiste tout comme Zemmour était un candidat de la caste. Ses électeurs se sont fait berner. Comme on dit, ça leur fera la b***.
faudrait pas tarir le business des passeurs (qui arrosent sans doute beaucoup de monde)…
l’appel d’air est surtout dû aux Etats Providence…
Il y a une telle somme d’intérêts convergents…
C’est à l’oligarchie atlantiste que cela profite, les passeurs ne sont que des parasites opportunistes.
l’Ue et la Tunisie ont signé le 16 juillet 2023 un protocole d’accord pour un « partenariat stratégique complet » visant à réduire les départs de demandeurs d’asile des côtes du pays.Depuis le début de l’année, 75 065 demandeurs d’asile ont débarqué en ITALIE contre 31 920 pour la même période en 2022.,…l’Ue s’engage aussi à verser des contributions non remboursables d’un montant de 250 millions d’euros répartis comme suit : 150 millions d’euros pour répondre au besoin de liquidités du Trésor tunisien et 105 millions d’euros pour lutter contre les trafics d’êtres humains. Une partie
de ces fonds sera utilisée pour rapatrier 6 000 migrants d’Afrique depuis la Tunisie vers leurs pays d’origine.La Tunisie recevra de nouveaux bateaux pour renforcer la capacité de patrouille de ses garde-côtes, principal instrument de prévention des départs.
l’UE accordera un prêt à des conditions favorables de 900 millions d’euros,un financement toutefois lié à un accord entre la Tunisie et le FMI, d’un montant total de 1,9 milliard d’euros, MAIS la Tunisie a refusé de signer….
l’UE n’a pas payé.
Quel ministre socialiste avait dit que, concernant l’immigration, il faudrait un jour employer la force? (Védrine?)
Le reste est de la poudre aux yeux pour faire croire aux citoyens européens qu’ «on s’en occupe»
Vous remarquerez au passage qu’ils ne vaccinent pas les « migrants » (ni les Africains en Afrique).
Peut-être qu’ils comptent les garder comme esclaves dans leur « monde d’Après ».
Ca m’intéresserait d’avoir un jour une enquête sur les « chefs d’entreprise qui sont favorables à l’immigration ».
Certainement pas Renault, Thales ou Cap Gemini, chez qui les emplois sont trop qualifiés…
Sans doute le BTP, Bouygues, Vinci, qui ont une vraie puissance de lobbying…
En revanche pour les restaurateurs, les services de nettoyage et les entreprises de gardiennage, ce sont majoritairement des PME, qui sont inaudibles au niveau national…
Bref, j’ai du mal à voir qui est derrière tout ça.
Ensuite, de quels migrants parlent-ils ? De clandestins ou de migrants légaux ? Employer des clandestins présente un gros risque, j’imagine qu’ils veulent des migrants légaux, qui ont aujourd’hui toutes les peines du monde à obtenir un titre de séjour. Comment cela s’articule-t-il ? Le migrant doit-il avoir une promesse d’embauche pour décrocher son permis de séjour ?
Pour Bouygues, c’est certain, cela remonte à Georges Pompidou et Francis Bouygues. En ce qui concerne « les restaurateurs, les services de nettoyage et les entreprises de gardiennage », ce sont certes des PME, mais je ne crois pas qu’ils soient inaudibles au niveau national. La CGPME est un lobby qui me semble tout aussi puissant que le MEDEF.